tag:blogger.com,1999:blog-347622902024-03-13T08:38:13.658+01:00Le joli moi de MayMayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.comBlogger345125tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-39799747186234973632014-02-20T15:48:00.001+01:002014-02-20T15:48:24.028+01:00Faire corps avec les pages<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
Je ne me résous pas aux liseuses. A passer à la liseuse, pour être plus
précise, puisqu'il m'est en revanche tout à fait compréhensible que les
autres trouvent ça plus pratique, plus léger, plus compact et moins
cher. Car du coup, ça me coûte plus de sous. Tout est relatif cela étant
dit, entre les livres que l'on me prête et ceux que j'achète
d'occasion, je ne suis pas non plus au bord de la ruine.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLRxhIcBwDB4nIaludxwjGHn8EjnF28_gPxv5vAqWuVWVrqUgqae_Wc5D-FP0bYZ8ulYd7a4fqmcFvVr528FXv3bwWcu24O8uUF1SAXbODJD6EwVye2lv-i_4BIMXhvMtgkQPTNQ/s1600/dantegabrielrossetti.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLRxhIcBwDB4nIaludxwjGHn8EjnF28_gPxv5vAqWuVWVrqUgqae_Wc5D-FP0bYZ8ulYd7a4fqmcFvVr528FXv3bwWcu24O8uUF1SAXbODJD6EwVye2lv-i_4BIMXhvMtgkQPTNQ/s1600/dantegabrielrossetti.jpg" height="320" width="191" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaCqwbuNr1bSN5VivBjo-aTl1u4BmaD4Q18V17nCRlrBwfyLsybLqNKPZ3MVdPMGuYLf2P_INaSxXvdfAgRTVAlOP_h4U4dOzkyw70q2V2twtS4WHFAo3AkxSeetz8AgXpBp5PNA/s1600/dantegabrielrossetti3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /><br />
Mais alors que je fais corps, que dis-je, alors que j'ai digéré et
transformé mon iPhone en matière organique (plus besoin d'étui, il est
toujours rivé à moi comme un bébé koala), je ne supporterais pas de lire
un roman sur une liseuse. Car avez-vous remarqué comme le livre vit ?</span>
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /><br />
Ma fille a appris au début de l'année qu'est considéré comme vivant toute chose capable de se déplacer. WTF ?!</span>
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Donc l'arbre n'est pas vivant et l'on peut donc prolonger le délire en
considérant que le livre ne saurait prendre racines sur une table de
nuit sans rapidement connaître quelques pérégrinations. En tous cas s'il
vaut le coup.<br />
Et s'il ne pèse pas 1,450 kg. Car Dieu sait que j'ai aimé "Dans la main
du diable", d'Anne-Marie Garat. Mais je le transportait à la main, sinon
il faut fournir l'ordonnance kiné avec le bouquin. En 'plus produit',
ça se fait. "Le premier livre fourni avec des séances de massage".<br /><br />
Évidemment, à 1,450 kg, il ne peut pas non plus moisir sur ma table de
nuit sinon j'en prends pour six mois. À raison de 3 pages par soir (nous
sommes peu de choses).</span>
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
Et donc pendant quelques jours -semaines-, je me balade avec une brique
de papier à la main. Pratique quand il pleut, pratique dans le métro
(quand vous confondez votre pass navigo avec une carte USB et que la
fille derrière vous est manifestement à terme de patience à 8h12, ça
promet).<br />
Pratique à stocker une fois qu'il est fini : deux options, soit on le
prête, soit on le rend à la bibliothèque municipale. Et hop.<br /><br />
Et donc j'en arrive à ce qui me remue pour de vrai de si bon matin (les
déclarations ça n'attend pas) : j'adore le papier, j'aime les pages, je
kiffe la silhouette des typo et l'empreinte des lettres sur le papier.
Ce léger renflement sur le bord, la position nette et précise du point
enfoncé dans le papier à la fin d'une phrase.</span>
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">Les pages se tournent, l'histoire se déroule, je vois que j'en suis à la
moitié du roman, j'imagine que certains n'en ont plus pour longtemps et
que d'autres ne sont pas encore tirés d'affaire.</span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
C'est particulièrement vrai dans le livre que je lis actuellement
"Faillir être flingué" de Céline Minard. De l'aventure que seules, à mon
goût, des pages de papier sont capables de contenir avec suffisamment
de souplesse pour laisser libre cours à mon imagination, à la poussière,
aux bastons de saloon et au galop des troupeaux de bisons. Ce
souffle-là entre en écho avec le mouvement des pages tournées et la
matière du papier. Ce souffle-là se déchaîne sous mes yeux, à la faveur
d'un objet unique, je l'aime, je l'aimerai toute ma vie (de la
déclaration on a dit !).<br /><br />
Les cristaux de la liseuse, sa matière légère et en plastique, son écran
gris, la page toujours identique... Il faut que j'essaie. Je sais qu'il
faudrait que j'essaie.</span>
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
Je m'y mets et on en reparle ?</span><br />
<br />
<br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"> </span><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaCqwbuNr1bSN5VivBjo-aTl1u4BmaD4Q18V17nCRlrBwfyLsybLqNKPZ3MVdPMGuYLf2P_INaSxXvdfAgRTVAlOP_h4U4dOzkyw70q2V2twtS4WHFAo3AkxSeetz8AgXpBp5PNA/s1600/dantegabrielrossetti3.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaCqwbuNr1bSN5VivBjo-aTl1u4BmaD4Q18V17nCRlrBwfyLsybLqNKPZ3MVdPMGuYLf2P_INaSxXvdfAgRTVAlOP_h4U4dOzkyw70q2V2twtS4WHFAo3AkxSeetz8AgXpBp5PNA/s1600/dantegabrielrossetti3.jpg" height="266" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">ça doit être mon côté romantique... Mais une liseuse à la place du livre, c'est quand même moins évocateur, non ?</td></tr>
</tbody></table>
Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-91759113769952071652013-09-10T11:51:00.000+02:002013-09-10T11:51:13.216+02:00Prix du livre des blogueurs 2013Et bonjour à tous !<br />
<br />
Je profite de l'occasion du lancement du Prix du livre des blogueurs pour reprendre la souris et vous inviter à sauter à pieds joints dans la rentrée littéraire !<br />
<br />
Quatre blogueurs ont chacun sélectionné trois livres et proposent aux blogueurs littéraires de les chroniquer. Pour cela, les 700 premiers inscrits recevront gratuitement le livre dont ils devront rédiger la critique. <br />
<br />
Les blogs : <br />
<a href="http://leslivresdegeorgesandetmoi.wordpress.com/2013/09/09/matchs-de-la-rentree-litteraire-2013-avec-priceminister/#more-22136" target="_blank">Les Livres de George</a><br />
<a href="http://fibromaman.blogspot.fr/2013/09/des-matchs-oui-ceux-de-la-rentree.html" target="_blank">Moi Clara et les mots</a><br />
<a href="http://milleetunepages.canalblog.com/archives/2013/09/09/27981984.html" target="_blank">Mille et une pages</a><br />
<a href="http://www.desgalipettesentreleslignes.fr/" target="_blank">Des galipettes entre les lignes</a><br />
<br />
<br />
Les titres sélectionnés :<br />
- Nancy Huston, <em>Danse noire</em> (Actes Sud)<br />- Claudie Gallay, <em>Une part de ciel</em> (Actes Sud)<br />- Véronique Ovaldé, <em>La grâce des Brigands</em> (L'Olivier)<br />- Hélène Frappat, <em>Lady Hunt</em> (Actes Sud)<br />- Serge Bramly, <em>Arrête, arrête</em> (NiL)<br />- Maria Pourchet, <em>Rome en un jour</em> (Gallimard)<br />- Laura Kasischke, <em>Esprit d'hiver</em> (Christian Bourgois) <br />- Birgisson, <em>La lettre à Helga </em>(Zulma)<br />- Hélène Grémillon, <em>La garçonnière</em> (Flammarion)<br />- Barbara Kingsolver, <em>Dans la lumière </em>(Rivages)<br />- Sylvie Germain, <em>Petites scènes capitales</em> (Albin Michel)<br />- Leonor de Récondo, <em>Pietra Viva</em> (Sabine Wespieser) <br />
<br />
A vous de jouer !<br />
<br />
On se retrouve très vite ...Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-53124946784645521382013-02-27T10:03:00.002+01:002013-02-27T10:03:36.744+01:00Tout ce que je pense. <span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><a href="http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/08/stephane-hessel-la-veritable-creation-est-impertinente_1546445_3232.html" target="_blank">Un article du Monde</a>, une interview de Stéphanie Hessel. Un résumé de ce que je constate et qui me fout une trouille terrible. </span><br />
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">Morceau choisi :</span><br />
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">"On ne cherche plus guère à éduquer le public ni à élever son esprit, mais à <a class="lien_interne" href="http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/flatter" target="_blank">flatter</a>
ses goûts supposés. Cette idée est aussi menacée par le désengagement
de l’État et des institutions dans le financement des secteurs non
marchands, par le manque de <a class="lien_interne" href="http://www.lemonde.fr/credits/">crédits</a>, de subventions pour les auteurs véritablement créatifs."</span><br />
<br />
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">"Une vision comptable de la culture." </span><br />
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">On aurait pu penser qu'Internet remettrait les compteurs à zéro, permettant la publication d'auteurs créatifs hors machine médiatique, mais, pour ce qui concerne l'édition, <i>Fifthy Shades of Grey</i> a prouvé que pour le moment, la tendance est loin d'être inversée, bien au contraire.</span><br />
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">Donnez-moi vite des contre-exemples, des créatifs purs qui réussissent à imposer leur talent malgré la nullité ambiante (oui, je force volontairement le trait, parce que vous allez voir que le jour où nous nous réveillerons, tout aura déjà brûlé).</span><br />
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">Pour moi, la responsabilité est largement partagée entre état et citoyens : avant de nous dissoudre dans Internet, la télévision et les consoles de jeux, éteignons, débranchons et lisons, peignons, sortons de chez nous, bougeons-nous et redonnons leur juste place aux écrans. </span><br />
<br />
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">La suprématie de la télévision s'est faite sur le dos de notre culture et de notre intelligence, inversons la tendance ! Et ne tombons pas dans ce second piège qu'est Internet ! </span><br />
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">Je vous autorise, là, maintenant, à éteindre votre ordinateur. </span><br />
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">A bientôt</span><br />
<br />
Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-43128729177775539982013-01-16T22:43:00.001+01:002013-01-16T22:43:32.030+01:00Passages obligésAvant l'overdose et la banalisation inévitable du machinal "Bonne
année !" "oui bonnannée..." (comment ça, trop tard ?), avant donc que la
fumée des cierges ne se soit dissipée, avant que vous ayez fini de
digérer votre 26e galette (mais c'est pas grave parce que la galette,
c'est pas gras, ai-je entendu, vos hanches apprécieront), je voulais
vous souhaiter une TRÈS BELLE ANNÉE 201, avec tout ce que vous voudrez
bien y mettre de plaisir et de bonne volonté, d'espoir et de bonheur...<br />
<br />
Je
vous ai préparé un petit discours pour l'occasion, il n'y a pas de
raison et j'ai formulé quelques souhaits en ce qui me concerne, sorte de
principes généraux qui me parlent en ce moment.<br />
<br />
Numero uno (olé), mon idée pour 2013, ce serait, par exemple, d'être dans le moment.<br />
A
l'heure à laquelle je vous parle, je joue sur Draw something avec un
inconnu (jujuA1234) qui a bien du mérite de reconnaître mon dessin
(c'est Goldorak, choupy, d'où l'indice G. GO ! Voilàààà...), je consulte
quelques sites en parallèle, je me vernis les ongles (que de progrès
depuis mes premières manucures maison qui ont manqué m'envoyer à
l'asile) et je songe à l'avenir et à toutes les merveilles qu'il nous
réserve. je suis multitâche, je suis une femme, rien d'original, sauf
que 1/ je voudrais débrancher de mes machines, 2/ je voudrais me mettre à
la méditation, 3/ j'ai un roman à avancer (au moins un). 1+2+3 = grosse
et belle marge de manoeuvre !<br />
<br />
Numero dos, j'aimerais
explorer un peu le monde des idées. Oui, ça sonne un peu pédant et ça
l'est probablement un brin, mais j'assume, à force de 1/ bosser à plein
temps, 2/ élever des enfants, 3/ passer deux heures par jour dans les
transports (au moins) et 4/ avoir une maison à faire tourner, les
courses, le linge, le ménage et j'en-passe-vous-connaissez, je n'ai plus
guère le temps de me plonger dans Historia ou Ovide et évidemment, ça
manque à mon épanouissement personnel, et met donc mon amabilité
légendaire à mal. Donc on a dit, Ovide dans le métro (si l'on se croise,
vous me reconnaîtrez...).<br />
<br />
Numero tres, Maria,
j'aimerais interroger un peu notre conditionnement culturel (quoi ?
Encore pédant ? Vous êtes d'un rabat-joie !). A force de débattre du
mariage gay, de me faire matraquer par la pub et manipuler par le
marketing, je me demande quelle marge de liberté réelle il nous reste
pour répondre à nos choix de vie profonds. Sommes-nous seulement encore
capables de les entendre ?<br />
<br />
Ensuite en pagaille, j'ai
envie de m'amuser, de profiter et de manger de bonnes choses, de bouger
mon anatomie et d'aller à l'aventure. Je commence en répondant à une
proposition de boulot qui me dépasse un peu, mais qui sait ?<br />
<br />
Sur ce, je vous souhaite de tout mon cœur de vivre une belle et heureuse année !<br />
<br />
(Et je vous laisse sur une petite série de portes, toutes prises dans la même ville. Oui, mais laquelle ?)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjALAJENSRfguapCi4GJCgWnCQ4nJJADcRZ0mdPlOBar9QrXhosMDrkzfSUV9oITb2Wv2a-PUG6QXdeCApvVa1Nnex_SgwfqSivpGLedjDYtjSjEN94WgyGyuZ06_diJMMdCxYuUw/s1600/DSC07168.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjALAJENSRfguapCi4GJCgWnCQ4nJJADcRZ0mdPlOBar9QrXhosMDrkzfSUV9oITb2Wv2a-PUG6QXdeCApvVa1Nnex_SgwfqSivpGLedjDYtjSjEN94WgyGyuZ06_diJMMdCxYuUw/s400/DSC07168.jpg" width="267" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUpCpAQfVLgoR9bHhLdGyX1JxQc-z2OKXMVjbD0j7-iDXaiuGOt4E1NlXxQudY6PcSitDZPN-fF1yibcYqPh-WNzO59QGKzk_9dhZaPW56HoCpRQ2tw5Ux63YSiHyOLuWdMCwQZA/s1600/DSC07163.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUpCpAQfVLgoR9bHhLdGyX1JxQc-z2OKXMVjbD0j7-iDXaiuGOt4E1NlXxQudY6PcSitDZPN-fF1yibcYqPh-WNzO59QGKzk_9dhZaPW56HoCpRQ2tw5Ux63YSiHyOLuWdMCwQZA/s400/DSC07163.jpg" width="267" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxpNeGjPswPT1YwgvMQ4cHfi1meuzc-PLbSuTW-sUyB1FEimByQ5k-Khym6sYVKgrsHziA-FtFO_7lu9G1NtwSnv16jZpEotrK9j_FsBYZdeqzbFgyyqTOZx-y6u6lymPmh6FlQw/s1600/DSC07167.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxpNeGjPswPT1YwgvMQ4cHfi1meuzc-PLbSuTW-sUyB1FEimByQ5k-Khym6sYVKgrsHziA-FtFO_7lu9G1NtwSnv16jZpEotrK9j_FsBYZdeqzbFgyyqTOZx-y6u6lymPmh6FlQw/s400/DSC07167.jpg" width="267" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGQvB4BbIyddwh3XJMiAE0nyXl646e21IYI3UF3lZpXEFkwWj_V7BN5fbqakiSPyXowL0ppcv0-dDKnd9x9L4yKpo_sW-x1a1QiukspdMsKU7lrGrwWxZ6jWv_23eTMF8t_fsNWg/s1600/DSC07169.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGQvB4BbIyddwh3XJMiAE0nyXl646e21IYI3UF3lZpXEFkwWj_V7BN5fbqakiSPyXowL0ppcv0-dDKnd9x9L4yKpo_sW-x1a1QiukspdMsKU7lrGrwWxZ6jWv_23eTMF8t_fsNWg/s400/DSC07169.jpg" width="267" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8kvw7n3s_Ke79OaH9wQF93qfxEO6jfla-HIfxHhTKg6fmTX53v1mKumV43W6HuVKK1zEtTKF-ejNsK2RUNt5uKbXYDXpfAQ2miqd-zVCRFxBEvT6qJuHkSQBqPtSlGDXjZm3c5g/s1600/DSC07172.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8kvw7n3s_Ke79OaH9wQF93qfxEO6jfla-HIfxHhTKg6fmTX53v1mKumV43W6HuVKK1zEtTKF-ejNsK2RUNt5uKbXYDXpfAQ2miqd-zVCRFxBEvT6qJuHkSQBqPtSlGDXjZm3c5g/s400/DSC07172.jpg" width="267" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzDXKALycYRbLTX0dCGLNkuz_SMg2f8dDLlyBJFMx9JNgW2IlYAYRAxkrIZs_xFn38RIyAFjkKb3pQOlM6C1oWfX9mBZHRI5tqvFmeYwxz_914zPwFk0-puCce26DYZWQc99be4g/s1600/DSC07182.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzDXKALycYRbLTX0dCGLNkuz_SMg2f8dDLlyBJFMx9JNgW2IlYAYRAxkrIZs_xFn38RIyAFjkKb3pQOlM6C1oWfX9mBZHRI5tqvFmeYwxz_914zPwFk0-puCce26DYZWQc99be4g/s400/DSC07182.jpg" width="267" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMsTAyoUIe6YyDam_ZZuDZMyuqHINrKlj00uawZR_OtG_hylTWIfxUm0H7u5NVwiKt-AY6pp9rlwJjG1-Nn3eMpJ1yBKyQZLPfrY4JJSWpr-VZhAIdqp3ULWbDMlAT76Yz-Ys1dw/s1600/DSC07184.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMsTAyoUIe6YyDam_ZZuDZMyuqHINrKlj00uawZR_OtG_hylTWIfxUm0H7u5NVwiKt-AY6pp9rlwJjG1-Nn3eMpJ1yBKyQZLPfrY4JJSWpr-VZhAIdqp3ULWbDMlAT76Yz-Ys1dw/s400/DSC07184.jpg" width="267" /></a></div>
Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-9928739322228152022012-12-13T22:01:00.001+01:002012-12-13T22:01:39.142+01:00Six mois en un quelques flashs !It's been a while, girls and boys !<br />
<br />
Tiens, je vais me spécialiser dans le billet de come back...<br />
<br />
Bon alors que je vous raconte vite fait :<br />
au départ, c'était l'avant-vacances, période fatiguée, réorganisation en vue dans ma boîte, appréhension de part et d'autres, et puis les vacances, très belle surprise : on se fait des super potes !<br />
Paf, on n'attendait rien, on n'a pas vraiment vu le truc venir, ni les uns ni les autres, et au bout d'une semaine, on est devenus des amis proches de vrai de vrai. Canon.<br />
<br />
Après c'était la rentrée, et ce phénomène maintenant clairement identifié "C'est encore pire que l'année dernière". Cette fois, ce n'était pas que subjectif, mon amore a trouvé le moyen de se casser la clavicule, la chute n'était pas spectaculaire, dixit lui, je n'y étais pas (jamais là quand on a besoin d'elle ;o) mais la fracture, elle oui. Deux mois d'arrêt, des travaux à la maison, la rentrée des kids, la réorganisation annoncée (jusqu'aux oreilles, à peu près), bref, la corrida (qui n'a fort heureusement pas terminé en boucherie, quoique, l'opération dentaire de ma fille, oui enfin, bref).<br />
<br />
Et puis au milieu de tout ça, pas vraiment l'envie d'écrire ici, l'envie d'écrire ailleurs, mais pas le temps, enfin si, un peu, mais pas assez, toujours pas assez, mes éternelles errances.<br />
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En somme, je vous le dis tout de go : je vous ai épargnés !<br />
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Cela étant, j'ai visité de super expos : Rodin, la chair et le marbre, j'ai adoré, ces corps qui jaillissent de la pierre brute, ces travaux en cours plus beaux que des sculptures achevées-pauffinées-léchées. <br />
Allez-y ! Il n'y a qu'une cinquantaine de pièces mais on peut tourner autour et ça vaut vraiment le coup d’œil. <br />
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Le musée Magritte, à Bruxelles, ou comment j'ai découvert ce peintre, ses obsessions, ses nuits profondes et ses oiseaux émouvants.<br />
En revanche je mets un zéro pointé à l'accueil, le personnel est intégralement désagréable. A priori, aucune excuse et personne pour rattraper l'ensemble, belle perf. <br />
<br />
Et Bruxelles, ville disparate architecturalement s'il en est, mais dont les immeubles art nouveaux sauvent la mise au détours d'une rue. Je pourrais prendre en photo les façades art nouveau tous les jours. <br />
<br />
Je suis allée voir le ballet de Martin Schläpfer au théâtre de la ville, alors bon, je ne me suis pas précipitée pour vous en parler, hein, entre la musique (la truite, de Schubert, miam, et des vocalises insupportables), les chorégraphies à l'esthétique convulsive et les costumes psychédéliques à se payer une crise d'épilepsie, c'était... différent/original/crispant... ?<br />
Le genre de ballet dont on ressort en disant "Au moins, les mouvements d'ensemble étaient ensembles". Hum. <br />
En revanche... Akram Khan, je t'attends de pied ferme, en plus le jour de mon anniversaire... T'as intérêt à assurer ! (la fille qui se sent de mettre la pression à Akram, détendue.)<br />
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Côté bouquins, je découvre, merci <a href="http://cafedegaelle.blogspot.fr/" target="_blank">Gaëlle</a>, <i>Jane Eyre</i>, qu'une étrange réserve m'avait jusqu'à présent poussée à ignorer. J'ai toujours cette image de Charlotte Gainsbourg, le visage figé dans son chapeau noir, et tant d'austérité me rebute, je l'avoue, j'ai un problème avec les apparences. <br />
J'adore Charlotte G., ne vous méprenez pas ! Mais cette image... on a franchement l'impression qu'on va reprendre une bonne grosse tranche des Misérables version british. Et bon, ce sera peut-être le cas, mais j'avoue que pour le moment, je suis à fond dedans. (Preuve, je n'attends même pas de l'avoir terminé pour vous en parler).<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjww0QtOhLl3932HL5zhApGhHhZ7DxTYg4ivrt6QaTLxRQZik0HVscsAOoNVxhkN1jTlvxkTB0xxcY0soQiNPcJ5-m-7pHo-xVNSCcyyjviRUhHjMM6qZnx1Kg859cAXCI0EogWFQ/s1600/1016_277427315_jane_eyre_102b_H071057_L.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjww0QtOhLl3932HL5zhApGhHhZ7DxTYg4ivrt6QaTLxRQZik0HVscsAOoNVxhkN1jTlvxkTB0xxcY0soQiNPcJ5-m-7pHo-xVNSCcyyjviRUhHjMM6qZnx1Kg859cAXCI0EogWFQ/s320/1016_277427315_jane_eyre_102b_H071057_L.jpg" width="320" /></a></div>
(Et qui saura me dire le nom de cette coiffe qu'elle porte sur la photo ???)<br />
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J'ai lu <i>Naissance d'un pont</i>, comme ça c'est fait, depuis le temps qu'on me dit que cette fille écrit super bien, j'ai vu par moi-même, eh bien c'est VRAI ! Son vocabulaire est riche, au moins autant que son imagination. A la lecture, un doux mélange de jalousie et d'admiration préside, ce n'est jamais désagréable.<br />
<br />
J'ai lu le dernier roman de Dickens, <i>Le mystère d'Edwin Drood</i>. Bon, moins captivant que ses romans plus connus, mais comme je suis têtue je suis allée au bout. D'autant que les personnages et l'atmosphère du livre sont quand même intéressants. C'est un inachevé, puisque le père Charles est mort en laissant en plan son manuscrit, sans dire à personne ce qu'il était advenu d'Edwind Drood. Incroyable, non ? Vous croyez que ça arriverait encore, ce genre de chose, à l'époque de Twitter ? Bref, un des traducteurs a proposé une fin. C'est plausible, pas super subtil, mais sans doute moins frustrant que de finir la lecture quasiment au milieu d'une phrase ! <br />
<br />
Et <i>Fifthy shades of Grey</i> ? Parlons-en ou pas, j'ai lu les premières pages. C'est mal écrit ou mal traduit, peut-être un peu des deux, la fille déglutit toutes les trois lignes et c'est encore plus chiant à lire qu'un bon Harlequin. Les premières pages, donc, pour le reste, je crois que je n'ai tout simplement pas envie de prendre le risque d'être émoustillée à la lecture d'un bordel marketing pareil. Et il n'est tout simplement(bis) pas question que j'aille mettre le moindre penny dans la poche de cet éditeur, pas pour ça.<br />
J'ai des principes, c'est ainsi.<br />
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Et un petit Maillol pour conclure, <i>Rivière</i><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd3hB9eCAhYZRq3MWQDxOAytmSAaULEJ6Ub5t9tK6hnS2UxkeCOEBouGpL3tAuSzhshyBlVwa2ELwFGFaT1jpTMVuJeD1CKH55mqYcVoCRNuEu_urxkopZiGagav9IYBR351acow/s1600/IMG_2131.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="297" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd3hB9eCAhYZRq3MWQDxOAytmSAaULEJ6Ub5t9tK6hnS2UxkeCOEBouGpL3tAuSzhshyBlVwa2ELwFGFaT1jpTMVuJeD1CKH55mqYcVoCRNuEu_urxkopZiGagav9IYBR351acow/s400/IMG_2131.JPG" width="400" /></a></div>
<br />Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-38031417328268606762012-11-07T18:29:00.000+01:002012-11-07T18:29:44.149+01:00YES !<span class="credit">Je suis partie longtemps. </span><br />
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<span class="credit">La rentrée m'a happée, je suis tombée à l'eau, les algues m'ont tirée vers le fond et j'ai bu la tasse, j'ai tapé du pied, j'ai fait des bulles silencieuses avec la bouche quand je voulais crier et </span><span class="credit">j'ai failli couler.</span><br />
<span class="credit">Rien que ça. </span><br />
<span class="credit">Mais j'ai été courageuse, je me suis libérée, j'ai nagé et je suis sortie de l'eau. </span><br />
<span class="credit">Maintenant je suis toute mouillée et je me demande où je vais trouver des vêtements secs.</span><br />
<span class="credit">Et en plus, il fait nuit, il fait froid, c'est l'automne. </span><br />
<span class="credit"><br /></span>
<span class="credit">Mais Barack a été réélu. </span><br />
<span class="credit">ça méritait bien un billet. </span><br />
<span class="credit">Pour vous dire que je suis là, que je vais revenir, à pas de loup, mais d'abord je vais me sécher. </span><br />
<span class="credit"><br /></span>
<span class="credit">A bientôt. </span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQbSwO1H56b6-rShANjMqTxLgajngGsApM7xZMDTWbjCmp9b9ILdyJPY365WwM63Uk5lA9xcX5TGqi4bgyfCOsM5GOR1YiNPOk26-L6YW17WZaKnyVzDejiBWtWanGOiX_BBKbkQ/s1600/a01-obama-nj-01-4_3_r560.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQbSwO1H56b6-rShANjMqTxLgajngGsApM7xZMDTWbjCmp9b9ILdyJPY365WwM63Uk5lA9xcX5TGqi4bgyfCOsM5GOR1YiNPOk26-L6YW17WZaKnyVzDejiBWtWanGOiX_BBKbkQ/s320/a01-obama-nj-01-4_3_r560.jpg" width="320" /></a></div>
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Comment voudriez-vous ne pas "truster" un homme aussi humain, capable d'autant de proximité et d'honnêteté ?<br />
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<i><span class="credit"></span><span style="font-size: x-small;"><span class="credit">(Photo: Pablo Martinez Monsivais, AP)</span></span></i><br />
Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-12933413719450748382012-07-08T12:52:00.002+02:002012-07-08T12:52:36.048+02:00Livres et auteurs chers à mon coeurJ'ai envie de partager avec vous mes éblouissements littéraires. Un passage, un titre, une oeuvre entière, je ne suis pas sectaire. Et faire cet exercice me permet de voir que je reste constante mais que j'ai eu la chance d'avoir découvert dernièrement des auteurs qui comptent et me touchent.<br />
<br />
Prochain billet, je vous présente mes projets de lecture de l'été. La liste est encore en cours d'établissement, comment dire, il faudrait que je parte un bon trimestre pour lire tout ce que j'avais initialement prévu d'emporter...<br />
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<br />
Daniel Pennac<br />
Pennac dont je viens de dévorer <b>Le journal d'un corps</b>, chronique d'une vie à travers les évolutions du corps du personnage principal. Le principe est intriguant et le fait de suivre l'auteur du journal au fil de son existence à travers les surprises de son organisme très original. Pour autant, c'est un vrai roman, pas un simple rapport de santé. J'ai découvert Pennac par <b>La fée carabine</b> l'été de ma 5e, dans une caravane. Une révélation. Si vous ne connaissez pas la famille Malaussène et que vous aimez les sagas un peu barrées, foncez. En revanche commencez tant qu'à faire par le premier titre, <b>Au bonheur des ogres. </b><br />
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<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Carole Martinez</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Dans les auteurs qui m'ont éblouis ces dernières années, il y a Carole Martinez, dont <b>Le coeur cousu</b> (<a href="http://mayiii.blogspot.fr/2010_07_01_archive.html" target="_blank">chroniqué ici)</a> m'a scotchée un matin dans le train à Asnières. Je rêve de pouvoir le relire. <b>Le domaine des murmures</b> a également une place particulière dans mon coeur. C'est tout simple, cet écrivain parvient à écrire sur une femme recluse au moyen âge et à nous offrir un roman d'aventures, poétique et parfait dans le même temps. Elle est sidérante. Je me souviens d'avoir lu ce récit dans le métro, la confrontation de sa vie en cellule et de mon entassement dans le métro était saisissante !</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Delphine de Vigan</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<b>Les heures souterraines</b>, à lire dans le métro, ou mieux, dans le RER, un roman sur le monde du travail, et une journée dans le quotidien parisien de deux personnages qui ploient sous le poids de cette vie citadine parfois insupportable. <b>No et moi</b>, à lire en hiver, émouvant et juste, la rencontre d'une jeune adolescente surdouée avec une jeune SDF qu'elle prend en affection. Et puis bien sûr <b>Rien ne s'oppose à la nuit</b>, chronique familiale bouleversante <a href="http://mayiii.blogspot.fr/2012/02/rien-ne-soppose-la-nuit.html" target="_blank">chroniqué ici.</a></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Anne-Marie Garat</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Dans la main du diable, <a href="http://mayiii.blogspot.fr/2012/01/vivre-un-livre-dans-la-main-du-diable.html" target="_blank">chroniqué ici</a>, m'en a mis plein les yeux, tant l'écriture est vive, les personnages et les dialogues délectables et l'intrigue bien foutue. Je fais une pause cependant avant de m'engager dans la suite de la trilogie, je crois que je n'ai pas envie d'avancer dans le temps, ce premier volume se passait en 1913 et j'adoooore cette époque. </div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
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<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
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<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Romain Gary</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Je me souviens d'avoir été éblouie, j'étais dans le bus un jeudi après-midi à Barbès, par le passage fondateur de <b>La promesse de l'aube</b>, donc j'ai parlé <a href="http://mayiii.blogspot.fr/2006/11/la-promesse-de-laube.html" target="_blank">i<span id="goog_135555018"></span><span id="goog_135555019"></span>ci</a>.</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Avec le recul, c'est un très beau roman, mais je n'en n'ai gardé d'autre souvenir que ce passage bouleversant et quelques exploits de l'auteur. Si vous n'avez jamais lu Gary, foncez les yeux fermés sur <b>La vie devant soi,</b> vous m'en direz des nouvelles.</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<br /></div>
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<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Carlos Ruiz Zafon</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
La baie d'Ha Long, sur une jonque, embarquée par le récit à suspens de <b>L'ombre de vent</b>, je passe mon temps à lire, à lever le nez, à me laisser surprendre par le paysage à couper le souffle... et à replonger dans mon bouquin. Je l'avais chroniqué <a href="http://mayiii.blogspot.fr/2009/05/lombre-du-vent.html" target="_blank">ici</a>.</div>
<div>
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<div>
<br /></div>
<br />
Kressman Taylor<br />
Avec ses deux recueils de nouvelles : <b>Ainsi rêvent les femmes</b> et <b>Ainsi mentent les hommes</b>, que j'avais chroniqués <a href="http://mayiii.blogspot.fr/2006/11/kressmann-taylor-la-sensitive_09.html" target="_blank">ici</a>, j'ai découvert une écriture sensible, d'une finesse évocatoire rare. Ses nouvelles sont des mises en lumière de l'âme humaine dans des moments fondateurs dissimulés dans le quotidien le plus routinier et apparemment banal. Je me souviens du canapé rouge de mes amis qui vivaient alors dans le Nord, dans lequel j'ai découvert cette écriture délicate.<br />
<br />
<br />
Gabriel Garcia Marquez<br />
<b>Cent ans de solitude,</b> dans l'avion en septembre 2000, je rentrais de Budapest. Le souvenir que j'en ai est <i>so cliché</i> : je lisais dans la pénombre et il me semblait que le livre diffusait de la lumière tellement j'étais prise par le récit ! (la nourriture de l'avion sans doute...).<br />
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<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
John Irving</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
La chaise longue dans le jardin mayennais où j'ai dévoré <b>L'oeuvre de dieu, la part du diable</b>, alors que j'attendais mon premier enfant. Le gazon plein d'épines de pin sur lequel je me tournais pour lire <b>Une veuve de papier</b>... Derrière, j'ai dévoré un grand nombre de ses titres, j'adore la facilité avec laquelle cet auteur nous embarque derrière ses personnage au destin improbable. J'aime aussi qu'il m'en reste encore à lire, et pas des moindres : <b>Une prière pour Owen</b>, par exemple. </div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
</div>
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<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Victor Hugo</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Le couloir du préfa de Nanterre U. <b>La fin de Satan</b>, un long poème sur la chute de l'archange et sa mutation en démon, si j'ose dire (la versification de Star Wars, somme). J'en avais publié un extrait <a href="http://mayiii.blogspot.fr/2007/06/extrait-la-fin-de-satan.html" target="_blank">ici</a>. </div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
D'Hugo aussi, <b>Les travailleurs de la mer</b>, que je lisais assise sur le banc en bois inconfortable de la cuisine, pour me tenir en éveil et ne pas passer à côté des moments saisissants du récit (planqués au coeur d'un océan de pages). </div>
<div>
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<br />
Bon, je constate que j'ai chroniqué pas mal des livres que j'ai aimés, tout est bien qui finit bien.<br />
Je vous prépare ma liste de l'été, elle sera à l'image de celle-ci, avec du contemporain et du classique, français et étranger, see you soon !<br />
<br />
<br />Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-65234220971894883662012-06-18T22:22:00.001+02:002012-06-18T22:34:03.217+02:00Patron, un rhum framboise et des cheveux blancs !<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Samedi je passais une soirée très friendly autant qu'arrosée et musicale en compagnie, entre autres, de jeunes personnes de ma connaissance, de celles qui disent "BBRRAA !" en roulant les R quand nous disions "Caaaasssséééééé !!!" (enfin, mon petit frère, j'étais déjà trop vieille), qui fument à 16 ans et boivent dans ton verre quand tu es déjà trop en forme pour te rendre compte que ça fait quatre fois qu'elles "goûte juste" ta purée de framboise-rhum. Quand sur les coups d'une heure du matin, je décrète que je vais me coucher et que l'on me gratifie d'un "oh noooon, si tu pars y'aura plus personne de coool" (je croyais qu'ils disaient "swag" pour "cool", j'avoue être perdue... ou alors avaient-ils perdu le codeur-teenager dans la purée de framboise, eux aussi ?). </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyJPaPO6xp9oZ3i61DMtg4YwNBzgstGneH6haz3bGAdLfclBAXY0FUj2a6WVS9Z7TWwPtIwWYESJB6IYAoYTNjGbuDKq0zUr-3D3U1B4kHrvtePMhWPFO6E5KgrtDf6MO-n9snQg/s1600/malicia.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyJPaPO6xp9oZ3i61DMtg4YwNBzgstGneH6haz3bGAdLfclBAXY0FUj2a6WVS9Z7TWwPtIwWYESJB6IYAoYTNjGbuDKq0zUr-3D3U1B4kHrvtePMhWPFO6E5KgrtDf6MO-n9snQg/s1600/malicia.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: x-small;"><i>On croit que cette fille a tout dans le regard... que nenni, c'est tout dans les veuchs ! </i></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: x-small;"><i>La Samson des X-men !</i></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Samedi donc, je faisais mon coming-out du cheveu blanc auprès de mes amies à peine plus âgées mais déjà en avance. Car la semaine dernière, j'ai découvert un cheveu blanc derrière mon oreille gauche. En prospectant dans la glace des toilettes du bureau qui est plus près, j'ai découvert avec une résignation teintée de fierté qu'ils étaient plusieurs, bel et bien blancs. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Alors samedi, quand mon amie m'a dit "N'attends aucune compassion de ma part !!!" (elle a des mèches à faire pâlir d'envie une Malicia albinos mais finalement elle est blonde maintenant, j'aime bien aussi), j'ai juste répondu "Non ! Je veux juste que tu m'adoubes !!!"</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ce qu'elle a fait de bon coeur (je crois qu'elle était un peu fière de moi). </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">J'ai donc su accueillir ces premiers cheveux blancs avec une maturité toute particulière, et quand mes jeunes amis, hallucinés de me voir si jeune en leur miroir m'ont avoué qu'ils me donnaient 32 ans, maxi, j'avoue, je n'ai pas tout de suite compris le rapport qu'il y avait, peut-être, avec la purée de framboise. J'ai simplement pris le compliment comme il venait. En me disant que c'est à cause d'eux, ces jeunes innocents, que je me sens si jeune. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je crois que c'est ça, la beauté de la maturité. </span><br />
<br />Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-47079464646082905012012-06-04T23:24:00.000+02:002012-06-04T23:26:17.547+02:00Sur l'air du Paléo-oh-oh !<div style="font-family: Verdana,sans-serif;">
<span style="font-size: small;">En bonne connaisseuse de moi-même, je ne fais pas de régime. <br />La raison est simple : je sais que j'en serais incapable. <br />Le principe non moins simple : pour ne pas avoir à les perdre, j'arrive à éviter de les prendre. <br />
Et en disant "J'arrive à" je pèse mes mots : nous ne sommes pas égaux
devant le métabolisme tout-puissant qui, comme une maîtresse ou un boss,
a ses têtes. <br />"J'arrive à ne pas les prendre" = j'adore les légumes +
je ne mange pas de dessert + je préfère une bananes à un pain au
chocolat + je ne suis pas fan des frites (= je suis un androïd, non
sérieusement, croyez-moi, c'est vrai). La dernière fois que j'ai mangé
des profiteroles... ben je ne m'en souviens plus. <br />
En revanche j'adore la charcuterie, le fromage et le chocolat (et les bonbecs) (et la bière) (...) (et les pâtes).<br /><br />Bref, ce préalable pour vous raconter un peu "Comment je me suis mise au régime... ma vie au paléolithique". <br /><br />Pas d'incohérence dans ce propos, les cieux métaboliens ont virés de
bord, je me suis pris ces derniers mois trois-quatre kilos direct sur
les hanches, je ne ferme plus mes pantalons, mon ventre ex-plat
bourrelette à qui mieux-mieux au-dessus de ma ceinture, bref, j'ai
grossi. </span>
<span style="font-size: small;"><br />
Sans même avoir forcé sur le gras. Et comme je préfère ne pas attendre
pour frapper fort, j'ai un peu reniflé l'air ambiant des régimes pour
écartes les "viande only" et autres "crème à 0%, aspartam et beurre
allégé". Je préfère ne pas manger de crème que de manger de l'allégée.
Idem pour le beurre. <br />
J'ai donc jeté mon dévolu sur : Le régime Rrrrrrrr, j'ai nommé "Paléolithique". <br />La promesse : "Moins 3 kg en mangeant sain" : que demande le peuple ?<br /><br />Le concept : Ne rien avaler de transformé<br />
Les hommes préhisto ne mangeaient ni pizza, ni ne buvaient de coca. Le
Nutella ne faisait pas flipper leurs papilles (les miennes non plus en
fait, je n'aime vraiment pas ce petit goût de noisette et c'est trop
sucré)(je suis peut-être un peu Rrrrr, en fait. Je rappelle ma mère tout
de suite). <br />
Pas de sucre, sauf du miel 3x par semaine, pas de céréales autres que complètes, pas de viandes grasses, ni de pain. <br />En revanche oui aux lentilles, pommes de terre, pois en tous genres et céréales complètes. <br />Évidemment, les glaces, café et sodas sont bannis, mais les viandes maigres et poissons sont welcome. <br />
Vous saisissez le principe : rien ne se transforme et tout se perd, surtout les kilos.<br /><br />De
quoi retrouver en quelques jours "le goût du vrai" comme dirait l'autre
et perdre l'habitude de grignoter du mauvais. On oublie les gâteaux
secs et autres Tagada pour se ruer sur les amandes, noisettes, noix, et
fruits secs, sources de fibres. Alléluia. <br />
On oublie le café et on profite du thé. Vert tant qu'à faire.<br />
Cromagnon ne mangeait pas de Brie, maintenant, c'est certain, en
revanche il nous autorise les yaourts et fromage blanc de biquette. <br /><br />
On renoue avec ses instincts vitaux et on laisse de côté trois minutes
la femme du XXIe siècle qui hurle en nous "RRRRAAAAAAAHHHHHHHH je veux
un Bountyyyyy glacééééééé". D'une part elle finira par se fatiguer,
d'autre part, au bout d'une semaine, en mangeant un pauvre chocobon,
elle aura la nausée. Véridique. Car oui, je l'ai testé pour vous. <br />
Et bon. Alors. Honnêtement ? Pas facile de trouver du riz complet à la
boulangerie du coin quand on bosse tous les jours. Pas évident de renoncer aux aubergines marinées non
plus. Ni de zapper le coca zéro. En revanche, j'avoue, les amandes et
noix calent dix fois plus que le moindre Pépito. Et plus ça va, moins le
sucre manque. <br />
Mais bon, je vous ai prévenus... J'ai du mal avec les régimes. Je
préfère penser que c'est du muscle (qué gras du bide ?! J'ai dit ça, moi
?). <br />
Mais pour le reste, je dis oui. On va réapprendre à vivre, hein. Disons que c'est un peu comme quand on est enceinte, on se dit qu'on mange pour aller bien, pas juste pour se faire plaisir, et en fait on découvre assez vite que manger une pêche est carrément jouissif, plus papillo-jouissif que du chocolat ou qu'une glace. Crazy, non ?<br />
Cependant, qu'on ne vienne pas me demander pourquoi j'ai tapé sur mon voisin de métro* qui mangeait du Mac do... Paléo, je t'ai dans la peau !<br /><br /><br />
*A ce sujet, à quoi reconnaît-on un usager ponctuel de la ligne 13 le matin sur le quai de St Lazare ? </span>
<span style="font-size: small;"><br />
C'est celui qui dit "On va pas tous rentrer"... <br />
(Oui, je suis contrainte de me faire rire toute seule en ce moment. Life is so...)</span>
</div>Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-6098902587229795602012-05-18T20:17:00.001+02:002012-05-18T20:17:15.346+02:00Fascinante Tilda Swinton<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFsJFhRLsmStPH1VMpUobr21JAuVg0NwUGRnwhRSYXbxUOGkPzbOiIwMTftfNTQ7Iq-S4-zZhR-Zzh69MQzg0GVui2fLYYm2KFqFRTU1zApVZnWUQSl9xHkYa-ztZe1D9TXGBflw/s1600/Image+1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFsJFhRLsmStPH1VMpUobr21JAuVg0NwUGRnwhRSYXbxUOGkPzbOiIwMTftfNTQ7Iq-S4-zZhR-Zzh69MQzg0GVui2fLYYm2KFqFRTU1zApVZnWUQSl9xHkYa-ztZe1D9TXGBflw/s320/Image+1.png" width="259" /></a></div>
@abacaMayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-37987501416061914722012-05-18T10:52:00.004+02:002012-05-18T10:52:46.319+02:00On sait plus comment s'habiller ! (Où il ne sera pas question de mode)<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Saleté de mi-saison, se dit-elle en serrant les bras sur sa poitrine pour empêcher le vent de s'insinuer vicieusement entre son tee-shirt et sa peau déjà glacée. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">"On sait plus comment s'habiller" constate cette mère d'enfant au sens pratique aiguisé. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">C'est vrai doit-elle convenir, à la fois navrée d'entendre ce genre de platitude (tous les matins, les platitudes, et elles allaient de paire avec les tenues, cette ville avait manifestement été lâchée par la police de la fashion (entre autres) et s'adonnait à tous les vices vestimentaires, du polyester aux coupes hasardeuses et il n'est pas encore ici question de structure capillaire, mais imaginez un peu : tout est permis !!!).</span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Saleté de mi-saison, rumine-t-elle en tirant sur ses manches et en tentant vainement de se convaincre que la journée passerait vite, sachant que la veille, mais c'était un lundi, la journée de travail avait au moins compté 16h (8 en temps réel, 16 en temps ressenti, c'est comme pour le vent, il faut prendre en compte la vitesse du bateau) et la veille il lui avait semblé qu'elle évoluait normalement dans un monde au ralenti.</span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Résignée, elle décide de se rendre quand même au bureau (c'est toujours moins dur quand on se donne l'impression d'avoir le choix), avec le vague espoir d'en revenir le soir en ayant peut-être appris quelque chose de l'endroit où elle travaillait depuis quelques mois et qui, à bien des égards, donnait l'impression de fonctionner suivant des systèmes différents selon les semaines. Ou selon la lune. Comment savoir.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span>Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-5215955647258049232012-05-10T21:46:00.001+02:002012-05-10T21:46:46.356+02:00To blog or not to blogS'il est bien une chose qu'il faut maintenir en vie sous peine qu'elle perde toute raison d'être, c'est un blog.<br />
Je viens d'écrire cette phrase ?<br />
Je viens d'écrire cette phrase.<br />
Et je la laisserai écrite, finalement, cela vous donne un aperçu complètement juste de l'état de fatigue dans lequel je me trouve.<br />
Malgré les vacances, malgré les we et les jours fériés, malgré les siestes et quelques couchers presque matinaux, je suis sur les rotules de la tête.<br />
Ce n'est pas tant physiquement - quoique - qu'intellectuellement, que je suis exténuée, démâtée, rectifiée.<br />
Dans ces périodes-là, on fait des choix, contraint et forcé par la fuite d'énergie qui profite d'une boîte crânienne poreuse pour se débiner.<br />
Dans ces cas-là, la liste des priorités, indispensables et incontournables se la joue peau de chagrin, et le blog, souvent, n'a pas le beau rôle. Surtout quand on a par ailleurs des velléités d'écriture.<br />
Depuis que j'ai changé d'activité, j'ai moins de disponibilité d'esprit, je me sens moins encline à venir écrire ici, et mes laps de temps entre les billets ne favorisent pas les rendez-vous sympathiques que l'on est en droit d'attendre d'un blog apprécié.<br />
Du coup, voilà, je n'ai pas mené la réflexion beaucoup plus loin. Vous dire que je déplore mon manque de temps et d'élan pour écrire ici ne vous étonnera pas. Mais je ne me résous pas non plus à mettre ce blog en pause. Et finalement, personne ne m'y oblige. A suivre, donc.<br />
<br />Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-49114645037599190972012-05-01T10:52:00.002+02:002012-05-01T10:53:09.466+02:00Affale !Bon, quitte à être décalée, je suis partie faire le tour de Belle-Ile à la voile.<br />
Régate, 5e édition, 502 bateaux au départ, une mer d'huile le matin - "pétole", ça se dit, la mer d'huile - ce qui rend le départ de la course assez original, 500 bateaux qui restent sur place après le "GO !", mais après ça s'est levé et on a bien mangé (après le vin blanc saucisson du départ, ça fait tout drôle mais c'est sympa aussi).<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBfsEkTGFS-XIJyFb_T734SSKjjEVs7oTLL1RgmXXSMiiotsTO4oLcbHoc5mZXETt1GtJx-bXlxA9QSMWJlXPcHnXWHScgJHUsDlB4JLmVex5DlqDy-kM9zl-VD5YQWNtfi9AaTQ/s1600/IMAGE_14F57AD9-6387-4257-8BBA-AF0FD0AF53D6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBfsEkTGFS-XIJyFb_T734SSKjjEVs7oTLL1RgmXXSMiiotsTO4oLcbHoc5mZXETt1GtJx-bXlxA9QSMWJlXPcHnXWHScgJHUsDlB4JLmVex5DlqDy-kM9zl-VD5YQWNtfi9AaTQ/s320/IMAGE_14F57AD9-6387-4257-8BBA-AF0FD0AF53D6.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
Dix heures pour faire le tour, c'est pas qu'on a eu du mal mais on a bien perdu deux heures au départ à souffler sur le spi, et je ne vous dit pas comment après 5 heures de bateau sur le flanc on était content de retrouver le port de la Trin' (et nos sacs trempés mais c'est une histoire de hublot -fermé-qui-fuit-).<br />
Après deux jours de vagues, le retour s'est mué en la-mer-c'est-plus-fort-que-toi et certain(e)s ont fini dans le cockpit la tête au dessus du seau à penser à Marrakech pour oublier que les vagues sont des garces, que le vent c'est froid et que l'eau ça mouille.<br />
Après ça, inutile de vous dire que nous étions heureux de retrouver des chaussettes sèches, de l'eau chaude et une couette au-dessus de nos petons (le f*** hublot a fait pleuvoir dans mon duvet au milieu de la nuit, heureusement qu'un preux chevalier a mis une voile dessus pour l'étanchéifier sinon je pense que cette croisière glamour se serait mal terminée.<br />
L'équipage était un condensé ce gentillesse et d'humour, les skippers ont assuré l'aller, le retour et la course comme des chefs et ont s'est vraiment bien amusés.<br />
Après deux jours, je sais que mon lit d'où j'écris ce billet ne tangue pas mais quand même, ça bouge, et j'ai encore le mal de mer dans le métro (et plus de seau, too bad), mais je peux vous dire que ce we était un des meilleurs moments que j'ai vécu ces derniers mois. Rien de moins.<br />
Non pas que je sois maso, simplement laisser quelques jours son confort et prend la risée dans les moustaches, ça lave la tête très sûrement et ça impose un lâcher-prise d'une efficacité redoutable.<br />
Après Prague, un mariage d'enfer et la voile, je me demande bien ce que me réserve mon prochain we.<br />
Non sans quelques appréhension, je dois bien l'avouer.<br />
Que serra serra.<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDT_kMtXoeLCXbzoPJRV7zjKQNe_B5O5y3pjix3ksKyZlLSrZzht1cMpsC2GdfXRc5dj7V0i2be309ODtuF0uXUEODnx77T_gwZfKCav8XJro4I6RZjm_yZMvGkkK6HZvqSovzFw/s1600/IMAGE_42DE8047-3D83-436F-8CE3-7F774139A52C.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDT_kMtXoeLCXbzoPJRV7zjKQNe_B5O5y3pjix3ksKyZlLSrZzht1cMpsC2GdfXRc5dj7V0i2be309ODtuF0uXUEODnx77T_gwZfKCav8XJro4I6RZjm_yZMvGkkK6HZvqSovzFw/s320/IMAGE_42DE8047-3D83-436F-8CE3-7F774139A52C.jpg" width="320" /></a></div>
<br />Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-8634074259645030742012-04-24T21:57:00.001+02:002012-04-24T22:05:17.621+02:00Décodée, décalée, déconnectée !<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je n'ai plus le décodeur, je suis à côté de mes pompes et pourtant je me sens bien là, mais juste derrière la fenêtre, sans les bruits, sans les odeurs, je regarde tout ça passer, courir, à la cool. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Evidemment, si j'écris que c'est dur de rentrer de vacances, ça résonne comme "Ouh, t'as de sacrés soucis dans la vie, toi !" et comme "Il ne faudrait plus partir alors" ou alors "Eh bien c'est que ce sont de vraies belles vacances réussies !" et tout cela est très juste. Mais...</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOcldRGiCYZfTE3Ax26QcjRRyMOPKXZjxVWaNfmxvN_WQaePaXweAqQUgvzmYvEVdltg0qHgMzXnPOSDMtm_lzRLLCF0MbtdR_6L97U_l5uOmG33Im3yLd1afw3CujuD2HjdJrpA/s1600/photo-10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOcldRGiCYZfTE3Ax26QcjRRyMOPKXZjxVWaNfmxvN_WQaePaXweAqQUgvzmYvEVdltg0qHgMzXnPOSDMtm_lzRLLCF0MbtdR_6L97U_l5uOmG33Im3yLd1afw3CujuD2HjdJrpA/s320/photo-10.jpg" width="320" /></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">J'aime l'après-vacances, le décalage, le recul, le ralentissement général. En l'occurrence, j'avais commencé à ralentir avant de partir. Je crois que j'étais à bout d'énergie, après la débauche des six mois précédents et puis un déclic a fini par se faire, finalement. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">A force d'entendre "Attention, tu tires trop sur la corde, tu te mets en danger", à force de constater, jour après jour, que je passe à côté de tout ce qui me tient vraiment à coeur, pour donner une place trop prépondérante à mon boulot. Qui est important pour moi, mais jusqu'où ?</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au point de rentrer trop tard tous les soirs pour passer vraiment du temps avec mes enfants ?</span><br />
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au point de ne plus appeler/voir/écrire à mes amies parce que je n'ai pas le temps ?</span></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au point de ne plus sortir le soir, ou vite fait une fois par trimestre ?</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au point de ne plus avoir le temps de faire ce qui me plaît aussi beaucoup qu'à des moments volés dans le we ? Volés parce qu'entre deux siestes, pour récupérer... </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au point d'entendre un lundi matin dire "Tu as presque l'air reposée, ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vue comme ça" (deux siestes et pas de sorties du we, donc).</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Au point d'oublier les dates, rendez-vous importants de ceux qui comptent pour moi. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">En rentrant hier au boulot, j'ai appris diverses nouveautés, plus ou moins importantes en ce qui me concerne, et cela ne m'a fait ni chaud ni froid. Et ce n'est pas mauvais signe, loin de là. J'ai décidé de continuer à voir les choses comme ça, autant que possible, et de laisser venir. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Alors oui, j'ai du mal à rentrer, et j'ai envie d'écouter cette difficulté, de la laisser me dire ce que je dois entendre et ruminer parce que je sens que c'est de ce côté-là qu'il faut que j'aille maintenant. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Et puis on verra bien. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Et tiens, c'est amusant, ce billet me rappelle que j'avais envisagé de prendre des résolution, le 1er mai, relatives à mon travail, justement...</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Allez, la prochaine fois, je vous raconte ma saint Valentin (il n'est jamais trop tard !)</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">By the way, j'étais à Prague, chez des amis, et c'était donc vraiment très très très bien.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Et oui, j'ai du mal à finir ce billet, mais ça faisait longtemps aussi, que je n'avais plus écrit ici !</span><br />
<br />Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-30247751024983894352012-04-02T21:57:00.002+02:002012-04-02T21:57:22.772+02:00Pourquoi le "must have" est selon moi l'antithèse de la mode<br />
<div style="font: 12.0px Helvetica; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
<br /></div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
parce que la mode est avant tout l'expression d'un style</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
et que l'essence d'un style ne tient pas dans un chino</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6rFnjwDhQP4DHr0BkqCUYpgAaX-I9tJn81ZXVb2gXi-KdjlPIXQGyZtUuCH1FRDQ0nHp_YUs5rYmsuYXHXUjEZDCo6ITizTMja7gOAidFAT8LRHfeRz_CCmYkSoJiL4DonSFhqw/s1600/ugg_classic_boots.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6rFnjwDhQP4DHr0BkqCUYpgAaX-I9tJn81ZXVb2gXi-KdjlPIXQGyZtUuCH1FRDQ0nHp_YUs5rYmsuYXHXUjEZDCo6ITizTMja7gOAidFAT8LRHfeRz_CCmYkSoJiL4DonSFhqw/s320/ugg_classic_boots.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="font: normal normal normal 13px/normal Arial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
La UGG, j'ai nommé must-have pour caméléon d'hiver.</div>
<div style="font: normal normal normal 13px/normal Arial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: xx-small;">http://www.pose-mag.fr</span></div>
<div style="font: normal normal normal 13px/normal Arial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: xx-small;"><br /></span></div>
<div style="font: normal normal normal 13px/normal Arial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; min-height: 15px; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
parce que la mode résumé à un "must-have" c'est la liberté résumé par une porte ouverte : elle s'ouvre sur le monde aussi bien qu'elle enferme sur un autre</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; min-height: 15.0px;">
<br /></div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; min-height: 15.0px;">
</div>
<div style="font-family: Times; font-size: medium; font: normal normal normal 13px/normal Arial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
</div>
<div style="font: normal normal normal 13px/normal Arial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
parce que la mode est avant tout l'expression de l'air du temps </div>
<div style="font: normal normal normal 13px/normal Arial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
et que l'air du temps ne se laisse pas enfermer dans un it-bag</div>
<div style="font: normal normal normal 13px/normal Arial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<br /></div>
<div style="font: normal normal normal 13px/normal Arial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
en plus pardon, mais le "it", y'a pas plus impersonnel dans la catégorie pronom</div>
<div style="font: normal normal normal 13px/normal Arial; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
c'est du neutre à l'état pur "Mets ce must-have it-truc et tu disparais direct noyée dans l'océan des must-have-it-pareils"</div>
<br />
<div>
<br /></div>
<br />
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
parce que seriné à longueur de sélections shopping dans nos hebdos féminins, le must-have se change vite fait en commandement et on sait ce que les commandements donnent à l'arrivée</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; min-height: 15.0px;">
<br /></div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
parce que le must-have c'est aussi/surtout/par dessus tout un argument marketing</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
et que ça fait belle lurette que nous ne sommes plus dupes</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; min-height: 15.0px;">
<br /></div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
parce que ce serait trop facile de résumer la mode à un accessoire-clé</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
ce serait comme de résumer la philosophie à une formule, "cogito ergo sum" ce n'est pas faux mais c'est un peu court, jeune homme et ce n'est pas celui qui dit qu'y est.</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; min-height: 15.0px;">
<br /></div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
parce que J'AIME PAS QU'ON ME DISE COMMENT M'HABILLER !!!</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
let me be</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
(let me must-be, même)</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; min-height: 15.0px;">
<br /></div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
sur ce coup de ras-le-bol panurgesque, je vous souhaite un bon début de printemps !</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; min-height: 15.0px;">
<br /></div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
(Et que le soleil shines)</div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; min-height: 15.0px;">
<br /></div>
<div style="font: 13.0px Arial; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; min-height: 15.0px;">
<br /></div>Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-37505983672783886252012-03-25T19:40:00.003+02:002012-03-25T19:43:47.647+02:00Back on my week<div>
Une fois n'est pas coutume, un petit "J'ai aimé" de fin de semaine. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
Cette semaine, j'ai aimé : </div>
<div>
<br />
<div>
parcourir le salon du livre avec une amie écrivain, rencontrer une auteur hautaine, voir un éditeur odieux, rêver, encore et toujours, d'entrer un jour par la porte "VIP" (et alors quoi), entrer par la porte "Exposants", tendre mon pass et trouver ça déjà pas mal. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
Me lever tôt pour aller en rendez-vous à l'autre bout de l'Île-de-France. Je ne suis pas maso, mais prendre la journée à bras le corps pour une fois, changer de rythme, c'était bien. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
Déjeuner dans un japonais, découvrir le poisson cru fondant, onctueux, se dire que zut, maintenant, ça va être compliqué de déjeuner dans un restau japonais de moyenne gamme. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
Prendre un café en terrasse, le premier du printemps, avec une amie. Le soleil dans l'oeil, évoquer un prochain we de voile. Plaisir intense en perspective. </div>
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_5A-d9ZwsMIPHKCXh8eP19dFaYBC6cHfpdlJ1J6THBm8dHFOMXIUiU7tByHOMCbcaXL1ecVkSi6SulTr4hsGfBsynip-psR2T_ajzUF_whxR4XHbDNktSToE-5lcZQtVckw76tQ/s1600/29_cj2010indedarjeeling023smal---copie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_5A-d9ZwsMIPHKCXh8eP19dFaYBC6cHfpdlJ1J6THBm8dHFOMXIUiU7tByHOMCbcaXL1ecVkSi6SulTr4hsGfBsynip-psR2T_ajzUF_whxR4XHbDNktSToE-5lcZQtVckw76tQ/s320/29_cj2010indedarjeeling023smal---copie.jpg" width="320" /></a></div>
<div>
S'entendre dire par un serveur "Vous ressemblez à une actrice". Eclater de rire. "Véronique Jannot". </div>
<div>
Oui bon. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
Découvrir les photos de<a href="http://christophejacrot.com/series/winter-in-town-2/" target="_blank"> Christophe Jacrot </a>sur le blog de <a href="http://www.mrs-clooney.fr/archive/2012/03/09/once-upon-un-time.html" target="_blank">mrs Clooney</a>. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
Me balader place des Vosges, faire une sieste. Puis deux. Bouquiner jusqu'au bout. Aller du canapé au fauteuil à mon lit... et recommencer. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEVQdloq2HnyLMlpQQQFOKsyYHpWTxoGv7t0g0MAs7znt4gaf4PJ5KEOtEucriBb82Z951y_pXyfE9eYPtBgm0gLYKBYbOywfjEg1AGgNfep8Hur6_R4rDmX8PvebCbcUZ9k0yaQ/s1600/29_cj2010indeudaipur002-smal2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEVQdloq2HnyLMlpQQQFOKsyYHpWTxoGv7t0g0MAs7znt4gaf4PJ5KEOtEucriBb82Z951y_pXyfE9eYPtBgm0gLYKBYbOywfjEg1AGgNfep8Hur6_R4rDmX8PvebCbcUZ9k0yaQ/s320/29_cj2010indeudaipur002-smal2.jpg" width="320" /></a></div>
<div>
<br /></div>
<div>
<br /></div>
<div>
<br /></div>
<div>
Les événements de cette semaine sont une horreur, un cauchemar. Je pense à eux. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
<br /></div>
</div>Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-77103020820916015742012-03-15T21:44:00.001+01:002012-03-15T21:44:16.101+01:00le comble pour une éditrice...... qui est exposant pour la première année, c'est de rater l'inauguration du Salon du livre pour cause de bouclage, non ?<br />
Bon, voilà, c'est fait.<br />
<br />
Je n'ai pas dit mon dernier mot cela étant (et l'inauguration n'est pas le plus intéressant du Salon, mais bon, quand même...).<br />
<br />
Il paraît qu'il n'y a même plus de champagne, vous confirmez ?<br />
C'est la crise ?Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-70213483731875968252012-03-06T14:15:00.000+01:002012-03-06T14:15:10.834+01:00Le coq aux oeufs d'orEst-ce que quelqu'un pourrait remettre les idées des footballeurs indignés face à leurs buts citoyens ?<br />
<br />
Qu'on arrête de subir deux minutes leurs plaintes qui manquent passablement de décence sur l'époque/la réalité/la crise/ du monde qui s'effondre, ce dont ils ne sont pas responsables, certes, mais dont ils font partie comme tout le monde. <br />
<br />
Un minimum de décence, c'est possible ?<br />
<br />
Ils veulent partir ? Menacent ? Se plaignent ?<br />
<br />
Sérieusement ?<br />
<br />
Les footballeurs vont faire pencher la balance présidentielle ?<br />
<br />
Franchement, je pense que si j'étais intermittente du spectacle, j'aurais à la fois la haine et la nausée, déjà de la situation actuelle de la culture face au monde du foot, mais alors de les entendre se révolter parce qu'ils vont devoir payer plus d'impôts, ça me donne des envies pas jolies-jolies.<br />
<br />
C'est rare que je dise ça, mais là, j'aimerais bien me réveiller, maintenant. <br />
<br />
<br />
<br />Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-6545541989115398532012-02-29T18:51:00.000+01:002012-02-29T18:51:00.428+01:00Hymne velléitaireJ'aime ce garçon, cette chanson, son rythme et l'esprit bien sûr.<br />
La velléité est une seconde nature.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/Bu-Qa3Gi5eo" width="560"></iframe>Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-17577152402279660942012-02-26T19:00:00.000+01:002012-02-26T19:00:02.986+01:00Rien ne s’oppose à la nuit<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="MsoNormal">
</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0JQQzUMcC6VdmW2J1peQ3J_Li-iHOxavCGAx9N4f-t60NWnSsQE3hF73ijGs3XuMwGUINYgF4t0hloNwS5sbtVYps0uYa2T1wLAmN8iCj0nzU6XIg6Tflw8qS4LxGEmgih5Zu2g/s1600/rien-ne-s-oppose-a-la-nuit-01.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0JQQzUMcC6VdmW2J1peQ3J_Li-iHOxavCGAx9N4f-t60NWnSsQE3hF73ijGs3XuMwGUINYgF4t0hloNwS5sbtVYps0uYa2T1wLAmN8iCj0nzU6XIg6Tflw8qS4LxGEmgih5Zu2g/s200/rien-ne-s-oppose-a-la-nuit-01.jpg" width="122" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Delphine de Vigan consacre ce
livre à sa famille, à sa mère, avec pour but avoué d’essayer de comprendre ce
qui l’anima en retraçant, à l’aide des témoignages familiaux, qui elle fut au
sein de cette tribu vivante et pourtant hantée. Les drames n’épargnent pas
cette famille atypique dont on voudrait croire qu’elle déborde tellement de vie
et d’amour qu’elle se construit au-delà des tragédies qui la frappent, et dont
on comprend que chacun intègre la douleur comme une composante de lui-même, lui
donnant une résonance et une vibration terribles. Au milieu de cet ouragan
familial, la mère de l’auteur traverse, enfant, ado puis très vite mère, qui se
révèle atteinte de troubles bipolaires. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il est troublant de constater
combien elle hante le roman quasiment depuis le début, et combien elle
s’incarne peu à peu au fur et à mesure que sa fille, prend conscience de qui
elle est et de ce qu’elle traverse, et alors même qu’elle devient l’ombre
d’elle-même. L’attachement que je lui ai porté en tant que lectrice était
forcément lié à celui de l’auteur et j’ai trouvé beaucoup de transparence dans
ce témoignages ponctué de passages où l’auteur nous associe à sa démarche, à
ses doutes, à ce que lui a coûté l’écriture de ce roman. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pour difficile que soit ce récit
à envisager dans toutes ses dimensions humaines, taillé dans l’amour, les liens
familiaux et les tensions qui leurs sont inhérentes, l’on ressent la nécessité
de l’écriture, on y découvre le formidable témoignage de l’auteur sur sa famille,
extraordinairement généreuse, portée par des grands-parents fantasques (la
figure de la grand-mère est délicieuse, le grand-père est un personnage
complexe, dont on sent qu’il fut fascinant et terrible à la fois). L’honnêteté
du récit en fait sa force : l’auteur ne nous ménage pas, les faits sont
là, mais elle ne les embourbe pas dans un pathos qui serait littéralement
asphyxiant. Elle fait acte de témoignage.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
C’est peu dire que j’ai été
happée par ce roman. Je l’ai lu comme je bois un bon verre de vin, en
appréciant de retrouver l’écriture fluide de Delphine de Vigan, dont j’avais
beaucoup aimé <i>Les heures souterraines</i><span style="font-style: normal;"> et
</span><i>No et moi</i><span style="font-style: normal;">. Peu portée sur
l’autofiction qui sévit actuellement, c’est plus mon goût pour les récits de
vies qui m’a incitée à le lire et à travers eux la peinture d’époques. Encore
une fois, je fus captivée, Delphine de Vigan est pour moi de ces auteurs qui
saisissent l’air du temps et le retranscrivent avec beaucoup de justesse, de
ces auteurs qui ont les deux pieds dans la vie. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i>Rien ne s’oppose à la nuit</i><span style="font-style: normal;">, Delphine de Vigan, JC Lattès, novembre 2011. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<!--EndFragment-->Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-85595892766298296382012-02-23T17:11:00.000+01:002012-02-23T17:14:37.535+01:00Conceptions de l'évolution<div style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">
<span style="font-size: small;">Hier j'entendais à la radio "Comment ce genre de choses peut-il encore arriver alors que nous sommes en 2012 ?!"<br />
La personne, manifestement révoltée, évoquait la fuite de deux personnes
âgées de leur maison médicale. Atteintes de la maladie d'Alzheimer,
elles ont été retrouvées mortes dans un square voisin de
l'établissement.<br />
Situation choquante, bouleversante, accident tragique.<br />
C'est la formulation qui m'a soudain laissée perplexe.<br />
"Comment ce genre de choses peut-il arriver en 2012 ?"<br />
Se confrontent ici deux notions : 2012, maîtrise technologique chaque
jour plus épatante, multifonction, à l'utilité parfois discutable, et la
notion d'accident.<br /><br />
Je me demande si, emportés par les évolutions technologiques, nous
n'avons pas l'impression de posséder le pouvoir de maîtriser toute chose
et si, dès lors qu'un accident survient, nous ne sommes pas brutalement
tirés de notre cocon sécurisé pour constater, de fait, notre
impuissance.
</span><span style="font-size: small;"><br /><br />
En 2012, des gens meurent de faim, il y a des guerres un peu partout.
</span><span style="font-size: small;"><br />
Les baleines grises disparaissent et dans moins de 40 ans il n'y aura plus de poisson.<br />
Et la notion d'accident nous demeure cependant intolérable.<br />
Pour moi, c'est une expression sursaut de notre humanité, de celles dont
il me semble de plus en plus que, pris dans notre confort et nos
gadgets numériques, nous n'entendons pas assez la profondeur.<br />
De celles qui nous révèlent pourtant des points fondamentaux de notre évolution :<br />
- l'homme n'est pas encore tout puissant<br />
- mais il est encore capable de s'en indigner<br />
- pourtant, il se laisse bercer par des applications, des réseaux et des
technologies qui, pour performantes qu'elles soient, doivent être mises
au service de l'homme.<br />
Pour moi, le virage n'est pas encore pris, et l'homme est pour le moment à la merci des technologies.<br />
Aveuglé par leur performance, ivre de son propre talent, assoiffé d'en repousser les limites.<br />
Un résumé de l'évolution.<br />
Je ne fustige pas les technologies, je tape ce post sur mon iPhone, dans le train qui me conduit au bureau.<br />
Ce matin la radio annonçait la mort de journalistes en Syrie, le message
dominant de Marie Colvin, journaliste américaine, était "Comment le monde peut-il
laisser faire ça ?"<br />
Résonance.
</span></div>Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-7174123785699880182012-02-22T22:18:00.001+01:002012-02-22T22:20:37.671+01:00Un état d'hiver<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Comme beaucoup, je suis en overdose de doudounes, en indigestion de pulls. L'écharpe en travers de la gorge, je regarde tous les matins le givre consteller les velux de l'appartement et enfile consciencieusement les épaisseurs de vêtements qui m'éviteront de concourir dans la catégorie "broncho-pneumonie" puisque je travaille à côté d'une grande et néanmoins glaciale baie vitrée. </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Mes doigts et mes oreilles me détestent, je n'aime ni les gants ni les bonnets.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Sur les murs du métro, deux lianes vêtues de jupes légères au motif fleuri, alanguies sur la plage me rappellent que l'été sera bientôt là. </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">L'espace d'un instant je leur en sais gré ; la seconde suivante, je reviens sur le quai du métro en hiver. </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">No comment. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Je regardais récemment Fargo, polar polaire, histoire de me réchauffer les neurones, et tombais en admiration muette devant ce personnage incarné par Frances Mc Dormand. </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Son détachement face au froid, aux couches de neiges (et aux cadavres), m'interpella. Sa façon de considérer les choses de façon pragmatique sans plainte, sans rictus à cause du froid, son côté canard m'a plu. </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Et si l'hiver était un état d'esprit ? </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Un état de froid qui demande de prendre soin de soi pour tenir jusqu'à la libération des bourgeons et des températures. </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Un moment à passer à prendre soin de soi pour tenir, malgré le gel, les nuits trop longues et le manque de soleil. </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Une parenthèse glacée à accepter pour mieux revivre au printemps.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Me revient en tête l'histoire de Perséphone, fille de Déméter, qui, enlevée par Adès fut menée aux enfers pour en devenir la reine. Folle de chagrin, Déméter va chercher sa fille et négocie avec Zeus et Hadès qu'elle revienne sur terre. Mais Perséphone ayant avalé 7 pépins de grenade, elle appartient malgré elle aux enfers. De tristesse et de rage, Déméter décide de porter en quelque sorte le deuil de sa fille six mois de l'année, ce qui donne lieu à l'automne et à l'hiver. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">7 grains de pépins de grenade. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">A quoi on tient... </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqZmfGWZ1AuQr54sniPSlEYHkOFtRqBc5nSCcTbTk6sboQcb_xT_XtJzYTX1P_jV-V-KxqdegMPeYj8ltr_UoyNLDc6zTGeVrSmb3VHmdzdOXR1YwOUWlkJSQABeYht3ql_uBuMQ/s1600/fargo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqZmfGWZ1AuQr54sniPSlEYHkOFtRqBc5nSCcTbTk6sboQcb_xT_XtJzYTX1P_jV-V-KxqdegMPeYj8ltr_UoyNLDc6zTGeVrSmb3VHmdzdOXR1YwOUWlkJSQABeYht3ql_uBuMQ/s320/fargo.jpg" width="275" /></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span>Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-41890451479556411772012-02-02T22:04:00.003+01:002012-02-02T22:06:12.518+01:00L'essentiel est invisible pour les yeux<br />
<div class="gmail_quote">
<blockquote class="gmail_quote" style="border-left-color: rgb(204, 204, 204); border-left-style: solid; border-left-width: 1px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0.8ex; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-left: 1ex;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcWr9EI3j9fmlI0XSteo88EXYaYh3BX2cq4ERkoaR_KP9Ld7N7IDXTBKCbwc_MPz0E7rZQl8ggUBnH5dRzv46HRMIpiOSSpap9PupoLwKDvhkiADjQWXDcRWhyphenhyphenUrotIBrKieV3zw/s1600/Lepetitprince.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="307" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcWr9EI3j9fmlI0XSteo88EXYaYh3BX2cq4ERkoaR_KP9Ld7N7IDXTBKCbwc_MPz0E7rZQl8ggUBnH5dRzv46HRMIpiOSSpap9PupoLwKDvhkiADjQWXDcRWhyphenhyphenUrotIBrKieV3zw/s320/Lepetitprince.jpg" width="320" /></a><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">Le Petit Prince est-il encore lui-même sans la douceur délicate des aquarelles de St. Exupery, qui suggérait si bien son ingénuité ? </span></blockquote>
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">Gonflé de 3D, assujetti aux critères graphiques de notre époque, ce petit prince 2000 a-t-il quelque lien de parenté avec ce conte intemporel, qui avait tout pour passer à la postérité sans qu'il soit besoin de lui réinventer des aventures spatiales. Dans lesquelles, qui plus est, on lit des absurdités aussi édifiantes que le petit prince déclarant "Encore un coup du serpent".</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">Bon. Je pense qu'il y a un marché pour "le profil d'une oeuvre"...</span><br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">Idem pour Tintin. Le prétexte de l'animation 3D n'atteindra pas pour cette fois la légende de cette BD qui fut longtemps la référence en matière de 9e art. Les années 50, le charme délicieusement rétro des dessins et de l'atmosphère, sont-ils compatibles avec la mise en animation ? Que dire des films qui n'ont jamais atteint l'esprit de la bande dessinée... </span><br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">Foutons la paix à ces personnages, dont le message dit si bien leur époque et sachons imaginer les nôtres. Encore faut-il avoir quelque chose à dire de notre époque, dont les prouesses en animation ont vite pris le pas sur le propos. Il suffit de compter les super productions dont on voudrait croire que les moyens graphiques suffiront à pallier le manque de finesse de la construction et l'absence de message de fond. Il suffit de voir la pauvreté du message d'Arthur et les minimoys, l'inefficacite des dialogues et la lourdeur de mise en place d'un scénario dont le manque de crédibilité crie si fort qu'il en extermine toute possibilité de magie. Luc Besson a du talent et j'aime beaucoup son travail, mais reconnaissons qu'il aurait </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">pu </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">tellement mieux faire. </span><br />
<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">Les enfants ne demandent qu'à rêver, mais c'est aux adultes qu 'il revient de créer dans cette industrie et je suis désolée de constater qu'aujourd'hui on recourt trop souvent aux classiques d'hier sans prendre la peine de conserver ce qui en faisait l'essence, pervertissant ainsi leur personnalité propre et trahissant à la fois leurs auteurs et leurs admirateurs. (Que font les ayants-droits ?! Ils exploitent et "font vivre" l'oeuvre de l'auteur. Je vous laisse apprécier). </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;"><br /></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxbrAdqVTKCl6lu26UfePaTHaTAF10aiqbPA-HNqJIB-RKcvhSYLNQGv7ebjXgJ5aLaGq4jM4MPQ-_nT9d1E6-toUniuMWFexLBl3uN6JZB25ByaImM_C1kJZbeY3uViK4HGNDmQ/s1600/Lepetitprince3D.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="139" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxbrAdqVTKCl6lu26UfePaTHaTAF10aiqbPA-HNqJIB-RKcvhSYLNQGv7ebjXgJ5aLaGq4jM4MPQ-_nT9d1E6-toUniuMWFexLBl3uN6JZB25ByaImM_C1kJZbeY3uViK4HGNDmQ/s320/Lepetitprince3D.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<blockquote class="gmail_quote" style="border-left-color: rgb(204, 204, 204); border-left-style: solid; border-left-width: 1px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0.8ex; margin-right: 0px; margin-top: 0px; padding-left: 1ex;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl0U4GFj7ucSYV8ogTBZWrvRifcn9Ly_66q8ROkAD2aq1QWqj-bi5RPQd5_joK0n-xXGOXHQwE1m6Gg4a2eqrqUdZ6DqqEPsNou49L4aZTdAg81NnKG3FPEBHEFoVW3gfQ_JgJRA/s1600/Princesse_Mononoke.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl0U4GFj7ucSYV8ogTBZWrvRifcn9Ly_66q8ROkAD2aq1QWqj-bi5RPQd5_joK0n-xXGOXHQwE1m6Gg4a2eqrqUdZ6DqqEPsNou49L4aZTdAg81NnKG3FPEBHEFoVW3gfQ_JgJRA/s200/Princesse_Mononoke.jpg" width="150" /></a></blockquote>
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">On ne me fera pas croire qu'il n'est pas aujourd'hui d'auteurs de la trempe de St. Ex ou Hergé. En revanche je pense que les producteurs refusent de prendre des risques. Heureusement que Miyazaki nous sauve la mise et nous emporte sans hésitation dans son univers où le quotidien côtoie si bien la féerie et les démons de sa culture. En voilà un qui n'a pas oublié la puissance imaginative d'un enfant et qui n'a pas eu besoin de la 3D pour imposer ses films en salle. Je n'ai rien contre la 3D, bien que je la trouve loin d 'être aussi impressionnante que les films que je voyais enfant à Géode. Mais je ne la trouve pas toujours utile.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">Ne ressuscitons pas le petit prince sous couvert de modernisme. Pour moi, c'est une démarche inverse que cela connote, celle de personnes qui placent devant toute chose le profit nécessaire et qui voudraient croire qu'elles peuvent impunément remodeler des oeuvres et leurs personnages parce qu'elles détiennent une magie technologique. Il y a erreur, puisque bien entendu la technologie ne fait pas le talent, on le saurait, depuis le temps.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;">Mais il semblerait que l'on préfère prendre les spectateurs pour des oies. Le pire ? C'est que les entrées en salle leur rendent raison. Sur un malentendu...</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: arial; font-size: x-small;"><br /></span></div>Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-66399398696105749932012-01-19T10:00:00.000+01:002012-01-19T22:25:02.662+01:00A l'est du web<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Si ça continue, après la télévision, c'est d'Internet que je vais devoir me déconnecter, sous peine de finir la tête fusionnée dans l'écran. C'est pire que tout, c'est un labyrinthe sans murs, et je me sens me dissoudre dans les méandres des blogs et divers sites ou tout est si joli, drôle, distrayant que le temps passe encore plus vite que d'habitude. Certaines études disent que quand on fait plusieurs choses à la fois, on flingue des neurones deux fois plus vite. Au moins. Autant vous dire qu'au rythme ou je zappe et empile les activités, il ne doit plus me rester lourd sur la carte mémoire. </span><br />
<div style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
<b><br /></b></div>
<div style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
<b><a href="http://www.worldwildwest.zone/" style="color: #1155cc;" target="_blank">www.worldwildwest.zone</a></b><b> : le temps ou la vie. </b><br />
Il y a peu, je lisais dans Le Monde que les chirurgiens et autres aides soignantes ou anesthésistes surfent autant que n'importe quel cadre au bureau. Sauf que certains téléchargent des images tandis que d'autres transfusent des anesthésiants ou du sang tout neuf. Evidemment, ça n'a plus la même portée, on parle de risques, là. Mais il paraît que ce n'est pas grave, puisque les anesthésistes lisaient avant. Ah bon, alors ça va, me voici rassurée. </div>
<div style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
Sinon, sérieusement, cela a-t-il du sens de pleurer sur le temps que l'on n'a pas quand on en perd une pléthore à répondre à des mails d'amis que l'on voit régulièrement ? Evidemment puisque, quand on les voit, on n'a pas le temps de tout se dire. (Memo de la rédactrice, c'est une fille qui vous parle). </div>
<div style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
Et pour pousser le raisonnement à son comble, à quoi le temps est-il bien employé ?</div>
<div style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
Comment trouver l'équilibre entre ses différentes obligations, les relations humaines et les envies personnelles ? </div>
<div style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
<br />
<b>Un éléphant, qui se balançait... </b><br />
Je crois qu'en écrivant cette phrase, je touche au mot qui fera mon année 2012 : l'équilibre.</div>
<div style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">
Et qu'il n'est pas acquis celui qui me permettra d'obtenir le résultat suivant : moins de virtuel, plus de réel.<br />
(Quoique. Si je compte les choses réelles que j'effectue toute la journée grâce à mon travail dans le monde virtuel, ce n'est pas tout à fait juste. Le tout étant de parvenir à débrancher le soir...)<br />
Je suis comme beaucoup d'entre nous, je dois reconnaître que longtemps je me suis ennuyée, et que je ne sais plus le faire. La faute au grand vide Internet si bien rempli.<br />
ça me fait tout drôle d'en arriver à cette conclusion, d'autant que pendant que je surfe, je n'écris pas.<br />
Je me rassure en songeant que j'écris dans mon blog, mais je ne me dupe pas.<br />
C'est là que le bât blesse. Puis-je continuer à consacrer le petit temps que je laisse à l'écriture pour alimenter ce blog ?<br />
<br />
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
Des fois je m'échappe.</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<br /></div>
</div>Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34762290.post-51188447464858826162012-01-12T21:27:00.000+01:002012-01-12T21:35:45.891+01:00vivre un livre - Dans la main du diable<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Vous est-il déjà arrive de vous demander comment vous alliez survivre a la fin d'un livre, tant l'univers dans lequel il vous mène vous est agréable ? Tant il comble un vide en vous ? Tant ses personnages sont autant de vos proches, familiers et indispensables ?</span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Comment avez-vous traversé cet après ? </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">En vous jetant à corps perdu dans la suite ? </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Dans un autre livre au sujet diamétralement opposé ? </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">En faisant une grève de la lecture pour laisser à cet univers le temps de se retirer doucement et à votre cœur de sécher comme le sable humide après la vague ?</span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Certains</span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"> </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><span class="il" style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-color: white; background-image: initial; background-origin: initial; color: #222222;">livres</span></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"> </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">ont ce pouvoir d'indispensabilité. Ils épousent votre quotidien comme un petit animal chaud et câlin, aux souhaits impérieux, gentiment exigent et attachant.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse;"></span></span><br />
<div style="font: 12.0px Helvetica; margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px;">
<span class="Apple-style-span" style="clear: left; color: #222222; float: left; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></span></div>
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">J'ai fini le premier volume de la trilogie d'Anne-Marie Garat </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">et j'ai tant aimé, je me suis sentie tellement choyée par cet auteur, elle a si bien parlé à mon imagination, m'a tant touchée au coeur, que je n'ai plus guère d'appétit pour un autre roman. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse;"><br /></span></span><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPZ2d1-ZCPHdihN-uJDBlrldltBIzdvv2cztKasLjgN_EjPROiT8Oeq0Dh1YYBH7cmzfTefbJgxeLz8UVXKiV9rvvgg8wg1m3nYVZCjyhBoa8sR7lpx2ave5R_yY7iFOkRCXfRhQ/s1600/Dans+la+main+du+diable.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPZ2d1-ZCPHdihN-uJDBlrldltBIzdvv2cztKasLjgN_EjPROiT8Oeq0Dh1YYBH7cmzfTefbJgxeLz8UVXKiV9rvvgg8wg1m3nYVZCjyhBoa8sR7lpx2ave5R_yY7iFOkRCXfRhQ/s200/Dans+la+main+du+diable.jpg" width="200" /></a><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Ce roman que j'ai tant aimé, <i><a href="http://www.estampilles.com/dans-la-main-du-diable-anne-marie-garat.html" target="_blank">Dans la main du diable</a></i>,se situe en 1913, en France. Une jeune femme se lance dans une enquête afin de découvrir les circonstances de la mort de son cousin, qu'elle aimait. </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Elle ne mesure pas le dixième des péripéties dans lesquelles elle va être entraînée, ni les connexions et les manipulations dont elle sera le jouet. </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Les portraits sont justes, les dialogues excellents, les descriptions sont vraiment savoureuses, enfin la structure même du roman est impeccable. Les rebondissements sont bien calculés, les sentiments des personnages si justes que l'on est totalement embarqué, enfin, elle ne manque pas d'humour et l'on se réjouit de l'esprit de certains de ses personnages, dont certain ont vraiment le sens de la formule ! </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">La situation sociale de l'époque est très justement exposée, les classes sont toutes représentées sans que cela passe pour un catalogue. La condition de la femme, les découvertes de la médecin, le contexte politique, tout concoure à composer un tableau très juste, et un roman éblouissant. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse;">900 pages, 1,05 kilos de plaisir (même dans le métro !), j'ai adoré !</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse;"><br /></span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse;"><i><a href="http://www.amazon.fr/Dans-main-diable-Anne-Marie-Garat/dp/2742769315/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1326399487&sr=1-1" target="_blank">Dans la main du diable</a></i>, Anne-Marie Garat, Actes sud / Babel pour le poche. </span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse;">Premier volume (indépendant) d'une trilogie. </span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse;"><br /></span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse;"><br /></span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="clear: left; float: left; font-family: Helvetica; font-size: 12px; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwlmTVCG72-zmcRccRR8KiwUyQT0VisFWbopQSYBo0-sjWYgWAzX9bdHbQB6Um7PIjicu-hbEj9R0TIAlAlszBJePZDAxN-BhFEGsquuYhT9Y3cqNmayasvDLIr_nGPvYBkK9DrQ/s1600/Vango2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwlmTVCG72-zmcRccRR8KiwUyQT0VisFWbopQSYBo0-sjWYgWAzX9bdHbQB6Um7PIjicu-hbEj9R0TIAlAlszBJePZDAxN-BhFEGsquuYhT9Y3cqNmayasvDLIr_nGPvYBkK9DrQ/s200/Vango2.jpg" width="200" /></a><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Du coup, le second tome de </span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><i><a href="http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=vango&x=0&y=0" target="_blank">Vango</a></i></span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"> m'a presque un peu déçue, c'est vous dire. Je l'ai trouvé trop rapide, j'ai constamment eu le sentiment que l'auteur avait été obligé de couper son texte, et j'aimerais savoir si je me trompe. Les nombreux allers et retours géographiques et temporels m'ont encore plus déboussolée que dans le premiers tome. J</span><span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">e me demande comment les ados se retrouvent dans les faits historiques, mais je suis plutôt pour les faits historiques en toile de fond. Pour le coup, certains rebondissements étaient totalement improbables. </span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;">Mais enfin, je reconnais que j'ai encore beaucoup aimé ses personnages et qu'il a vraiment du talent. Je me sens presque injuste !</span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<br />
<span class="Apple-style-span" style="border-collapse: collapse; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px;"><a href="http://www.amazon.fr/Vango-T2-prince-sans-royaume/dp/207063891X/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1326399568&sr=1-2" target="_blank"><i>Vango</i></a>, Thimotée de Fombelle, Gallimard. </span></div>Mayhttp://www.blogger.com/profile/11754099594798628521noreply@blogger.com1