août 23, 2007

A la radio ce soir

A tous les mordus fanas dingues d’auteurs et d’écriture, je recommande chaleureusement l’émission de France Inter « Un été d’écrivains » où chaque soir Brigitte Kernel reçoit un auteur qui parle de sa relation à l’écriture, lit des extraits de ses livres et parle de lui.
J’ai écouté l’émission de lundi, l’invité était Christophe Ono Dit Biot pour son livre « Birmane », et mercredi c’était Anna Gavalda.
Les deux fois, j’ai adoré écouter ces personnes parler de leur relation à l’écriture, à leurs personnages, et de leurs sources d’inspiration, de la place de l’écriture dans leur vie, vraiment c’est passionnant.
C’est du lundi au vendredi de 20h05 à 21h

août 18, 2007

Un été, un Follett !

L'été dernier, j'ai dévoré Les piliers de la terre. Un de ces romans fleuve que l'on ne peut pas lâcher, d'ailleurs je me demande... combien de temps on y resterait accrochés si ces livres ne finissaient jamais ?
Combien de temps nous aurait tenu Miss Rowling si elle n'avait pas dès le début posé la construction sur sept tomes.
Elle aurait pu faire durer le plaisir, mais certainement l'aurait-elle émoussé ou dilué.
Encore une fois, je suis d'accord avec la sagesse populaire qui veut que les choses les meilleures voient leur finitude !
Les piliers de la terre l'année dernière, donc, Le troisième jumeau (1998) cette année.
Je me demande parfois si je suis trop critique ?
Autant Les piliers m'avait séduite, autant pour la construction du livre et les personnages que pour l'époque et la documentation de l'auteur, autant Le troisième jumeau ne m'a pas plus convaincue que cela. Heureusement qu'il se laissait lire vite, sinon je pense que je n'aurais pas persévéré.
Le style d'abord m'a déplu. Mais c'est une traduction, donc je ne saurais critiquer le style de l'auteur. J'ai eu l'impression de lire du Douglas K.
Mais l'histoire. Dès le titre bien sûr on sait qu'il y a un troisième jumeau. fin du suspens. Et le peu de rebondissements au cours de la lecture m'on laissé sur ma faim.
C'est dommage car en revanche l'auteur était plutôt documenté, son livre est crédible, je suis un peu déçue.

précisions du 21/08/07 car j'ai donc oublié l'essentiel, c'est-à-dire les sujets des romans :
. Les piliers de la terre est une saga, récit des aventures d'une famille dont le père est bâtisseur de cathédrales au moyen-âge.
. Le troisième jumeau est plutôt un polar sur le clonage.

août 08, 2007

Je, François Villon

Je, François Villon - JeanTeulé (2006)

Jean Teulé est journaliste. je l'ai connu dans l'émission de télévision de Bernard Rapp, "L'assiette anglaise", où il chroniquait au côté d'autres que j'affectionne : B. Rapp bien sûr, mais également Philippe Aubert, deux hommes dont j'adorais la verve et dont je regrette la disparition.
Je le découvre auteur avec ce texte romancé sur François Villon, poète de grands chemins, bandit de tous les mauvais coups.
Dès les premières lignes vous saurez à quoi vous en tenir : la scène vous donne un parfait aperçu du ton du livre. Villon était un poète, mais bien dans son époque. Il ne débordait pas de tendresse, et vous trouverez du sang, de la merde, du foutre et de la violence en toute occasion. Je ne peux pas vous dire mieux.
Au-delà de ça, Jean Teulé met parfaitement en scène les textes de Villon, leur donnant corps, odeur et vie.
Moi qui suit plutôt sensible, j'ai parfois eu du mal à aller au bout de certaines scènes. Mais elles ne sont pas gratuites. Toutes permettent de découvrir et de mieux comprendre jusqu'où Villon pouvait être aussi grand poète que le pire des salopiauds.
Et il fallait au moins ça pour comprendre.
Jean Teulé écrit divinement bien, ça je l'ai déjà dit.
Son texte est magnifiquement mené : parfaitement rythmé, j'ai eu du mal à le lâcher avant de l'avoir terminé.
Les mots de l'époque sont là, le Paris aussi, étrangement familier et pourtant si sauvagement différent que celui de notre temps, mais tellement plus vivant !
J'ai découvert les moeurs de ce siècle, dont je ne suis pas familière, et je comprends qu'on puisse en être intrigué.
Lisez-le !
Même si mon texte est décousu, je ne me pardonnerai jamais d'avoir si mal vendu ce livre, mais je crains que la fatigue ne me permette de faire mieux avant un certain temps, et je vais passer à autre chose, je ne voulais pas ne pas en parler.
je vous le livre brut : oui j'en ai pris plein les dents, oui je suis une fille moult impressionnable, mais bon sang, qu'est-ce que j'ai aimé ce bouquin !
Bravo à l'auteur pour avoir su si bien écrire l'homme, le poète, le voleur, indécrottable brigand mais poète admirable.

Pour me ratrapper, je vous livre le lien de thom, redoutable chroniqueur.

août 03, 2007

les gens passionnés

En ce moment, quand j'arrive à connecter deux neurones, je prends un plaisir fou à écouter une chanson, à découvrir un livre, à discuter avec mes amis, ou à lire vos blogs.
Quand je dis un plaisir fou, je pèse mes mots.
Ce sont des petites parenthèses qui me permettent de reprendre une bouffée d'air.
Et je suis contrariée d'être si fatiguée et de ne pas accorder autant d'attention que je le souhaiterais aux gens.

Et toujours cette envie d'écrire qui me tient, et devant laquelle je m'esquive pour des raisons plus ou moins valables.
Je crois que j'ai peur d'atteindre d'hypothétiques limites.
Encore ce que j'appeller une raison "plus ou moins valable".

J'adorerais être de ces passionnés qui se lèvent aux aurores pour écrire, dans ce temps arrêté du petit matin.
Mais je ne conçois pas de me lever tôt. En ce moment, évidemment encore moins que d'ordinaire !

Les gens passionnés m'ont toujours fascinée. Moi qui papillonne d'un truc à l'autre, qui suis changeante.
Je ne vais pas au fond des choses et déjà elles me lassent, j'ai le sentiment d'en avoir fait le tour.
Je suis très intriguée par cette capacité à se concentrer sur une cause, une activité ou une personne.
Je crois que j'aurais l'impression de me perdre.
Ce qui est assez paradoxal quand on considère que certains de ces passionnés se réalisent dans leur passion.

août 01, 2007

Au bout de 15 jours

Les jours se suivent et se ressemblent sur certains points. Levers difficiles, les repas nocturnes de mon garçon à minuit, 3 et 5 heures du matin me laissent sur le carreau au bout de 15 jours. Je ne fais pas assez de siestes dans la journée, résultat j'ai constamment l'impression d'être ivre : des vertiges, des fourmis dans la langue et un vocabulaire aléatoire "mange ta serviette/salade", "Mets ta fourchette/serviette".
Autant vous dire que dans ces conditions, j'aimerais écrire mais je choisis de m'abstenir. Je n'ai pas envie de me relire dans quelque temps et de constater, navrée, que je commets une répétition par phrase.
Non, je n'ai pas les yeux en face des trous.
J'ai commencé "Je, François Villon" hier. Jean Teulé écrit très bien, mais je relis une quantité incroyable de phrases, me faisant parfois des noeuds au cerveau pour remettre les mots dans l'ordre et en comprendre le sens.
Enfin bon, il fait beau, j'ai enfin réussi à liquider une des deux piles de papiers qui se sont constituée sur notre bar, ça dégage un peu les idées. Je ferai sûrement la seconde demain. Avec un peu de courage.
J'ai des envies de cure de sommeil.
Ce qui me fait le plus bizarre, c'est que j'en arrive à ne plus avoir envie de voir mes amis tellement je préfèrerais dormir.
ça m'effraie.