juin 01, 2009

solidarité pour les salariés

Je bosse. Bon. Passons, ça arrive à des gens très bien, et je ne suis pas la seule.

Même si on l’a appris il y a 15 jours, ce qui n’est pas très fair play.

Passons(bis).

Ce matin, il y avait de la place dans le train, de l’air frais, un joli soleil, je positive en me disant que je vais pouvoir avancer un peu sans les appels de mes clients pour me perturber tout mon sens de la gestion des priorités.

Et puis en arrivant à l’agence, je découvre rapidement que mon boss, cette chère âme, n’est pas là.

J’apprends fortuitement qu’il a reçu des places pour Roland Garros.

Soudain... je me pose cette question que je prenais soin jusqu’à présent d’éluder : jusqu’à quel point est-ce que je me sens solidaire ?

Parce que je suis quelqu’un de conciliant. Pas quelqu’un de facile, mais de conciliant.

Alors la journée de solidarité, je veux bien, mais c’est pas un peu antithétique un boss qui demande à ses salariés de venir travailler un jour férié par solidarité, mais qui lui n’est pas solidaire de ses salariés et des personnes âgées ? (Tout ça, au passage, c’est de leur faute, hein !). On franchit une ligne, là, non ?

Je sens que l'agacement me gagne.


edit de 16h17 : on me dit à l'oreille "console-toi, quoiqu'il arrive, c'est lui qui paye, et d'autre part, le coca à Roland Garros doit être méga cher..." - oui. ça me console un peu...



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