octobre 28, 2010

Miss T-hair

Hier je suis allée chez le coiffeur

En rentrant, mon mec n'a rien vu. What a cliché, isn't it ?
Quand je lui ai fait remarquer, je lui ai dit que j'avais coupé toute seule.
Il m'a crue.

Depuis je m'interroge, et j'ai trouvé trois possibilités :

A. Il a une confiance aveugle en mes talents de coiffeuse
B. Il avait mangé un hareng pas frais et avait la vue troublée.
C. La coiffeuse m'a vraiment saccagée


octobre 27, 2010

Recherche travail pour rédactrice motivée


Dimanche soir, le retour de l'angoisse du dimanche soir même quand tu ne travailles pas le lendemain.
Le comble du salarié en arrêt de travail, non ?

Je me suis imaginée de retour à mon bureau, vissée devant mon écran 8 heures par jour, 5 jours par semaine, 47 semaines par an.

N'en jetez plus. L'asphyxie nerfs-neurones me guette.

Je fais la maligne comme ça, mais je peux vous dire que "cogito mucho, convaincue ergo sum".

Ma santé mentale et physique sont en grave danger.

A moi donc les lettres de motivation très motivées, voir originales (on tente, non ?) et le CV gonflé à bloc.

Urgent : recherche, cause dépérissement avancé de mon moi profond, travail de rédacteur pour plume alerte et dégourdie.
Agence de com s'abstenir.



octobre 21, 2010

Les parades à la solitude

ça manque de couleurs, par ici, non ?
Si, je trouve moi.

Depuis que je suis arrêtée, une éternité (ma vie sociale s'est brutalement interrompue lorsque nous étions à peine en post-rentrée, vous imaginez ?), j'ai découvert plein de choses, certaines aussi peu glamour que les conséquences de l'arrêt prolongé sur mes réflexes vestimentaires, d'autres plus rigolotes (j'arrive à me faire rire moi-même, parfois jusqu'à plusieurs fois par jour, si c'est pas un vrai pouvoir, ça !).

Rassurez-vous, j'ai réagit et le jogging ne passe plus par moi (et vous devrez me croire sur parole, puisque je vous le dis, c'est que c'est vrai (reconnaissons cependant que le jogging est le vêtement le plus confortable et pratique que je connaisse, surtout quand il est doublé en molleton comme le mien))

J'ai découvert que le sourire n'est pas un réflexe chez moi. Quand je sors, je me remémore les précautions d'usage : sourire est ce que font deux personnes qui se connaissent de près ou de loin quand elles se croisent. Ensuite elles se parlent. Eventuellement.

J'avoue avec effroi, chers amis, que je suis en train de virer à l'ours. Aucune menace en matière de pelage, rassurez-vous (quoiqu'avec la chute des températures que nous connaissons, cela pourrait être salvateur). J'ai donc mis en place des mécanismes de parade afin que lorsque je ferai mon retour dans le monde (et là j'ai deux minutes devant moi, je vous prie de compatir) je ne sois pas complètement déshabituée et qu'on ne me surnomme pas "May Robinson" (coo-coo ca-chou, Mrs. Robinson n'a rien à voir dans cette histoire. Je suis beaucoup moins âgée qu'elle. C'est ma mère, en fait.).

Enfin voilà.
Donc je souris à mon bananier à chaque fois que je le croise (172 fois par jour les jours de sieste), je parle à mon micro-ondes pendant qu'il chauffe, je répète avec ma fourchette les pas du ballet des petits pains de Chaplin et, clou de ma semaine, j'organise des "nails parties" avec mes vernis à ongles pendant lesquelles nous dissertons des derniers potins de la presse populaire.

Avec tout ça, mes journées passent en une seconde et je suis certaine de revenir comme une fleur me réintégrer dans la tendre pelouse de mon univers social.

Ne dites rien, je sais.

Vous m'enviez terriblement.





octobre 17, 2010

Il est ennuyé, Lambert



Au XIXe siècle, dans un domaine de l'Ouest de la France, Lambert, un garde-chasse voit arriver son nouveau maître, le baron de l'Aubépine.
Celui-ci, absent depuis quinze ans, se révèle très différent de son père, nourrissant notamment des idéaux révolutionnaires, il partira se battre à Paris laissant ses gens dans le besoin.
A son retour, le baron entretient des relations pour le moins surprenantes avec de jeunes femmes puis bâtit des projets délirants autour du personnage de Victor Hugo.
Lambert, sa femme Eugénie et leur fille Magdeleine, se trouvent là les témoins d'agissements qui remettent en cause leur honnêteté puisqu'ils se trouvent contraints de les taire par obéissance tout d'abord, puis pour sauvegarder leur place.
Entre les non-dits et les menaces, les coeurs couvent, mais ils ne peuvent se taire éternellement.

Après avoir longtemps tourné autour de cette couverture que je trouvais intrigante, voici que j'ai cédé à l'appel du livre, dont le sujet ne me tentait pas plus que ça.
Annoncé comme un huit-clos, ce récit est mené avec bon train, notamment grâce à une écriture extrêmement rythmée et vivante qui reflète avec beaucoup de justesse les caractères des personnages. L'ensemble est authentique, tant le respect que les gens portent à leur maître que l'ambiance des lieux, l'Ouest étant à la fois ici le décor des lieux et un acteur à part entière.

Au cours de l'histoire, nous pataugeons au côté de Lambert lors de ses chasses, à la tête de la meute qu'il nous semble entendre gueuler et respirer derrière notre épaule tout au long du roman. Leurs crocs et le fusil de leur maître sont omniprésents, ils appartiennent au décor au même titre que les bois, l'étang et l'humidité.
Nous subissons les assauts délirants du maître, dont les idées révolutionnaires sont aussi fantasques que ses fantasmes sexuels sont inquiétants.
Nous le voyons nourris des espoirs farfelus autour de la personnalité de Victor Hugo, et comme la famille de Lambert, nous observons la folie du maître s'insinuer, s'imposer à ses gens, jusqu'à les contraindre à agir, à la fois de bon et de mauvais gré.

L'ensemble sent la terre, les sous-bois, le chien mouillé et la moisissure, mais si à cette description il semblerait que l'on ne souhaite qu'y échapper, ce qui se noue là ne nous laisse pas d'autre choix que de poursuivre, haletant, de courir dans les pas de Lambert afin de savoir ce qu'il adviendra, finalement.

Voici un auteur que je découvre et que je lirai encore avec grand plaisir.
Un très bon roman, de ceux que l'on termine vite, qui s'impriment dans notre esprit et laissent une trace, crottée et baveuse pour celui-ci !

Ouest, François Vallejo, aux éditions Viviane Hamy.
Prix du livre Inter 2007.

octobre 14, 2010

SOS patte en vrac


Vous voici coincé avec la jambe dans le plâtre, vous êtes désespéré, vous ne savez pas quoi faire de vos dix doigts réduits au statut de simples crochets à béquilles. Voici, en quelques lignes de quoi voir le plâtre en rose.


. Le plâtre vous empêcher d'aller travailler.
Réjouissez-vous ! Au lieu de sortir jouer des coudes dans les transports puis au bureau, vous pourrez librement passer des heures à tchater sur des forums sur des sujets aussi intéressants que "Mon vieux chat n'arrête pas de vomir".


. Le plâtre a un bon potentiel sympathie.
A l'égal des bébés ou des chiots, le plâtre vous attirera des regards souriants, et vous permettra d'engager la conversation avec toutes les vieilles dames que vous croiserez dans la rue en pleine journée quand vous irez chercher votre journal. Vous ne verrez plus votre quartier comme avant.


. Le plâtre vous dispense de certaines corvées.
Comment pourriez-vous cuisiner, ou encore passer l'aspirateur ? Je vous le demande. (Demande rhétorique, s'il en est.)


. Le plâtre peut vous faire passer pour un aventurier.
On vous croyait plan plan, vous voici devenu aventurier : ah bon, tu ne savais pas ? Ben si, je fais du close combat tous les vendredis soir...
Qui a besoin de savoir que vous vous êtes pété la cheville en ratant la marche de l'escalator chez Carrefour ?


. Le plâtre vous permet de vous faire plaindre.
Et qui, à notre époque, n'a pas besoin de se faire un maximum dorloter ?

la citation du jeudi : retour aux fondamentaux



IF.....



IF you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don't deal in lies,Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise:

If you can dream - and not make dreams your master;

If you can think - and not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build 'em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings

And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;

If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: 'Hold on!'

If you can talk with crowds and keep your virtue,
' Or walk with Kings - nor lose the common touch,
if neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds' worth of distance run,
Yours is the Earth and everything that's in it,

And - which is more - you'll be a Man, my son!




Joseph Rudyard Kipling (Bombay, Inde britannique, le 30 décembre 1865 - Londres, le 18 janvier 1936) pour "La citation du jeudi", imaginé par Chiffonnette.



octobre 12, 2010

Tout ça et bien plus encore

La blogosphère, c'est un peu comme Disneyland (si on avait 5 ans) : on court dans tous les sens, avides de découvrir les nouveaux venus, les anciens à côté desquels on est passé jusqu'à présent, les talentueux qui ne restent pas planqués longtemps, les touristes du blog (ouais, moi aussi j'ai connu ça), les têtes connues qu'on retrouve avec plaisir, les frères et soeurs de blog, qui ont ouvert la boutique en même temps que nous, ceux avec lesquels on a sympathisé au-delà des commentaires, ceux qui ont fermé mais restent ouverts et ceux qu'on ne reviendra pas voir parce que bon, pas que ça à faire, quand même et ceux auxquels on adhère sans réserve.

La blogosphère c'est comme un labyrinthe dans lequel on se perd, on se balade, on revient en arrière, on explore un peu plus loin. Y' ales modeuses, les pipelettes, les rigolotes (parfois les trois sont réunies, c'est chouette), les lecteurs, les illustrateurs, les politiques les philosophes, les photographes, les cuisinières (certains masculins-féminins sont des partis pris parfaitement subjectifs, j'assume).

La blogosphère a ses festivals, ses manifestations, ses stars.
Ses communautés, ses fans, ses détracteurs.

Autour de vous, il y a ceux qui en sont, et les autres. C'est bien comme ça.

On y passe un temps fou ou trois minutes selon les périodes, la vie reprend parfois ses droits.

Quand on voit l'ampleur de la blogsphère, c'est à se demander ce que l'on faisait avant.


octobre 07, 2010

Dans ta face, Justin Bieber...


Justin Bieber, tout le monde ne parle que de lui. Mue par la curiosité et l'impression d'avoir raté le train de l'été, je vais sur Internet, où j'apprends, dans les premières lignes de Wikipédia, que Justin est né en... 1994 !


Jusqu'à présent, quand je découvrais que des acteurs ou des chanteurs étaient plus jeunes que moi, ils étaient généralement nés en 198...


ça fait mal. Dans ta face de vieille, le Justin.


Je vais voir quelques clips, et oh ! C'est un baby Justin !


Bref, le Justin Bieber est un enfant à la voix un brin nasillarde (l'article de Wikipédia précise qu'il vient de finir de muer, j'ai des doutes, et qu'il ne peut donc plus atteindre certaines notes de son single "Baby", gosh!).


MAIS, et c'est là qu'on touche au sommet de ce post hautement culturel, je lis également qu'il est en passe d'atteindre le milliard de vidéos vues sur Youtube, en compétition avec Lady Gaga-Didi-dododo-dadada...


Saint Michael, que faites-vous donc là-haut !!!! (Si tu me lis, Michael, always in my heart)


Finalement, je préfère avoir l'âge que j'ai et retourner à mes Georges et autres charmes matures et non moins virils.


Je suis bien soulagée.



Alors ? ça avance ?

- Tu bosses là ?
- Nan
- Pourquoi tu bosses pas ?
- J'y arrive pas
- T'y arrives pas... T'as essayé au moins ?
- Ouais
- bon, t'as pas essayé quoi.
- Nan, pas vraiment...
- T'as essayé quoi ? Cinq minutes ?
- Ouais... Presque... Mais c'pas ma faute, on m'a téléphoné.
- Et alors, ça ne t'empêche pas de t'y remettre après.
- Nan mais après on ma re-téléphoné, il fallu que je me lève. Et puis j'avais envie de faire pipi, et puis j'avais soif et après j'avais envie de faire plein de choses, c'est vrai, un nouveau jour commence, j'avais plein de curiosité de la nuit à aller dilapider partout sur Internet, moi !
- Mais bon sang, tu sais comment ça se passe ! Tu te balades sur Internet et quand tu relèves le nez, il est midi passé ! T'es pas lavée, t'as rien fait, t'es assommée par la lumière de l'écran et soûlée de tout ce que tu as vu !!! Tu le sais ça, oui ou non ??!!!
- Oui... je le sais.
- Alors qu'est-ce que tu attends pour t'y mettre ?! T'y mettre vraiment je veux dire !
- C'est que... A chaque fois il faut que je ramasse mon courage éparpillé partout en moi, et puis dès que je suis dérangée, il se vaporise dans l'air "pouf !" et il faut que je le rassemble à nouveau, et puis... c'est duuuuurrr
- Ouais ouais, "c'est duuuuurrrr" ben tu viendras pas te plaindre de n'avoir jamais réalisé ton rêve, hein, tu sauras à qui t'en prendre !
- Vii... je sais, tu es la voix de la raison, et moi je suis faible et volage. C'est mal.
- C'est pas ça, tu sais bien, et puis j'en ai marre de te reprendre constamment. Prends-toi en main. Et si tu dis "c'est ton destin !", c'est celui qui dit qu'y est ! Allez... écris !


octobre 06, 2010

Tôt

il est très tôt

il n’est pas encore bien réveillé, le monde non plus, qui ne fait pas de bruit

il sort sentir sa respiration nocturne, la rosée, la fraîcheur de la nuit qui s’enfuit sous les premières lueurs du jour

le monde crépite autour de lui

dans sa tête, ça crépite aussi un peu, il n’est pas habitué à se lever si tôt

il avance sur les pierres de la terrasse qui lui réveillent les pieds et marche jusqu’à l’herbe, froisse quelques brins encore mouillés, fouler le jardin, être le premier à marcher sur le gazon pour aujourd’hui, être le premier à voir le monde ce matin

il est seul, unique, et malgré l’engourdissement matinal, il se sent plus vivant que jamais

il hésite un instant à rentrer prendre ses chaussures, mais finalement avance, nu pieds, jusqu’au fond du jardin. Il escalade la petite barrière de bois, arrive dans le chemin de terre, essaie d’éviter les gros cailloux censés tenir la terre et les petits graviers qui s’impriment dans sa peau

Il a un peu mal aux pieds mais il s’en fout, il respire à fond l’odeur de mûres, de sous-bois et de terre et avance. Tout est encore humide, la nature craque, comme lui


Sur la plage aussi, le sable est lourd, trempé, vierge.

Il a mis les mains dans les poches de son pantalon, il commence à avoir froid.

la mer redescend gentiment après avoir pris entièrement possession de la plage, déposé quelques algues et déchets de bois, de plastique

Il ôte son tee-shirt en marchant et frissonne un peu

Rapidement il jette du bout du pied son pantalon sur le sable humide et avance vers elle

Sans ralentir, il entre, il a froid, mais n’hésite pas et se laisse glisser dans l’eau jusqu’aux épaules.

La mer le caresse doucement, le berce et l’accueille

il nage un peu, plonge dans son silence, ses bruits énigmatiques

ressort, la tête pressée par le froid

et recommence

il nage à grandes brasses sous l’eau et se replie sur lui-même, expire l’air à grosses bulles bruyantes

fait quelques roulades sur lui-même, sort la tête, reprend de l’air à fond et redescend

il a mal aux muscles à cause du froid et sa poitrine le brûle, à cause de l’air

quand il sort, il se sent vide et plein, réchauffé et glacé

il sait qui il est et ce qu’il fait là

il vit


octobre 05, 2010

Voyage autour de mon plâtre


Saviez-vous que la plupart des neurones, pour ne pas dire la quasi-totalité, se trouve dans le pied ?
Gauche, plus précisément.

C'est une des constatations que j'ai eu le loisir de faire au cours de la semaine passée.

Il faut savoir que les neurones les plus actifs sont les premiers à vous lâcher en cas d'arrêt machine brutal.
Personnellement, j'ai immédiatement cessé de penser.

D'ailleurs je suis incapable de vous dire ce que j'ai fait de la semaine passée.

Ai-je regardé la première saison de Dollhouse ?
Ai-je ouvert un livre, une fois ?
Ai-je fais des siestes tout les après-midi ?
Ai-je envoyé un record de mails, donné des nouvelles de mon plâtre sur Facebook et trouvé le moyen de ne pas écrire une ligne ?

Je ne sais pas. Peut-être.

Une semaine plus tard il me semble revenir lentement à la conscience. J'ai donc expérimenté l'absence de soi au monde, et parfois à soi-même, j'ai nommé : la déconnexion.

En phase de déconnexion, vous ne voyez pas passer les heures. Vous n'avez pas d'échéance, le monde tourne parfaitement bien sans vous. Ne serait-ce les enfants qui rentrent de l'école, vous pourriez enchaîner les jours et les nuits sans mollir. Attention, danger, la fonte du cerveau guette.
Hé oui : je suis incapable de rester à côté de mon ordinateur sans l'allumer et passer mon temps à surfer et à envoyer des mails.
Une chance pour moi, à force de ne rien faire, je n'ai plus grand chose à raconter, donc mes mails sont plus concis. Mes amis cessent peu à peu de m'écrire, et tout revient dans l'ordre, je peux recommencer à lire des pages imprimées.
Quant à Internet, la quantité de sites est infinie, ma patience et ma curiosité moins. Et puis reconnaissons-le, les blogs ne sont pas tous enrichissants, et encore moins originaux.

Donc il m'aura fallu une semaine pour fondre de la caboche et revenir au monde.
Une semaine pour finir par m'ennuyer et avoir envie de faire vraiment quelque chose.

Peut-être avais-je besoin de ça ?