décembre 31, 2007

Birmane

Birmane
Christophe Ono-dit-Biot
Plon - août 2007

César est secrétaire de rédaction dans un magazine féminin et crève de jalousie devant Blanchart, le "grand-reporter" spécialiste de la Birmanie devant lequel se pâme toute la rédaction.
A l'issue d'une rupture sentimentale rapide, César se jette dans les bras de ce pays, décidé à en rapporter une interview exclusive du plus grand trafiquant d'opium. Inconscient du danger et bardé de son incompétence, César rencontre Julie, médecin humanitaire, et un certain nombre de personnages plus ou moins troubles, qui le conduiront au coeur de la Birmanie actuelle.

J'avais entendu l'auteur parler de ce livre cet été à la radio, et depuis j'avais très envie de me laisser emporter par cette histoire. Finalement il aurait peut-être mieux valu qu'il lise l'intégralité de son livre, car je n'ai pas été emballée par son style que j'ai trouvé haché et fourni d'images un peu grossières. L'histoire quant à elle était cousue de fil blanc et je reste un peu sur ma faim quant à ce que je m'attendais à découvrir de la Birmanie.

Bien. Sans plus.

décembre 30, 2007

Ce ne sont que quelques poils...

La moustache
Emmanuel Carrère
Poche, 2005

Un beau soir, Marc décide de se raser la moustache, et attend avec impatience de connaître la réaction d'Agnès, sa compagne, qui n'en aura aucune. Persuadé qu'elle se moque de lui, n'a-t-elle pas un goût déplacé pour les plaisanteries douteuses ?, Marc s'interroge sur ce qui motive Agnès pour faire durer cette mauvaise blague et se met en quête d'indices pour lui prouver qu'il arborait bien auparavant une moustache. La plaisanterie s'étend au reste de son entourage, et Marc bascule. Qui, de lui ou d'elle devient fou ?

J'ai beaucoup aimé la clarté avec laquelle Emmanuel Carrère écrit la folie. Suivant avec minutie les cheminements tortueux de la pensée, il nous bouscule sans ménagement par l'intermédiaire de Marc, personnage perdu, victime, qui jusqu'à la fin ne parviendra pas à y voir clair. Pour une fois je trouve que la fin est à la mesure du livre, même si l'échappée du personnage m'a laissée perplexe un moment.

décembre 19, 2007

Et vous Noël, ça vous dit quoi ?

À l’approche des fêtes, finalement, outre le froid glacial et le givre du matin, les magasins pleins à craquer et surchauffés, le chocolat, les bulles et le foie gras omniprésents, la chasse aux cadeaux insensée et l’énergie que chacun déploie pour « faire ce qu’il faut » en oubliant en route ce que signifie « faire un cadeau », finalement, que reste-t-il ?
Des montagnes de paquets cadeaux à faire, des centaines de kilomètres pour voir tout le monde alors qu’objectivement chacun sait qu’il ne verra véritablement personne, entre la fatigue du road show de Noël et l’accumulation des coupes de champagne, rares sont les moments privilégiés où nous nous retrouvons en petit comité autour d’un feu, délivrés des corvées de cadeaux et de bouffes.
Dit comme ça on pourrait croire que je n’aime pas Noël. Ce n’est pas vrai, au contraire, j’adore Noël. Même si on ne m’a pas laissé croire à l’existence du père Noël, manifestement ce n’est pas indispensable ! Malgré ce moment assez magique, et passé le réveillon, j’ai régulièrement la gueule de bois, une nouvelle année commence, et pour moi qui suis née un 2 janvier, elle commence avec un an de plus, mais depuis quelques années ce n’est pas bien grave.
Alors j’essaie de me motiver, de voir le côté agréable et réjouissant de la fin décembre, le mieux je crois, c’est que les jours vont commencer à rallonger, c’est terriblement important pour quelqu’un comme moi dont l’énergie et le moral diminuent avec la tombée du jour. Et puis tout cela nous emmène vers le printemps, ma saison préférée. En bref, vivement 2008 !
Au fait, vous prenez de bonnes résolutions, vous ?

décembre 11, 2007

Un mariage, des milliers d'enterrements


Le roi Tsongor va mourir. C'est le titre qui nous le dit. Et en effet, le livre s'ouvre cette promesse de mort, un serment fait des années auparavant par un serviteur fidèle. Le roi Tsongor, lui, va marier sa fille, c'est à la fête qu'il se prépare. Mais un événement va contrecarrer le bon déroulement des festivités, et faire basculer le destin de chaque membre du clan Tsongor dans une destiné écrite à la suite du roi.

Je ne vous en dit pas plus. Pour une fois je n'avais pas lu la quatrième de couverture et tout m'a surprise, c'est très bien comme ça, je crois que désormais je m'efforcerais de ne pas lire le résumé, ce qui va me demander un effort certain, compte tenu de ma curiosité.

Je pense que pour la plupart d'entre vous, ce livre n'est plus une découverte, mais pour ceux qui ne connaissent pas encore l'écriture de Laurent Gaudé, vous pouvez y aller les yeux fermés, si j'ose dire. La langue est réjouissante, les images très évocatrices, tout est dit en quelques mots. Ici, point d'effet de manches ou de champs lexical débridé, chaque phrase, mot, description est juste, il n'y en a ni trop ni trop peu, c'est bien. le livre lui-même est exactement de la bonne longueur, en un mot comme en cent, il est parfait.

décembre 03, 2007

Le 100e message

Mes amis, puisqu'il m'est aujourd'hui donné d'écrire mon 100e message, je me suis dit que vous méritiez d'en savoir un peu plus sur moi.


Physiquement, prenez un peu de Romy et/ou de Jacqueline.
Ce n'est pas moi qui le dit, ouhlà ! je vous vois venir avec votre septicisme narquois. Vous croyez franchement que j'oserais simplement penser ce genre de comparaisons ? Ce serait bien mal me connaître...




"Vils flatteurs", pensez-vous... Je suis complètement d'accord !


Pour les cheveux c'est plutôt Jean S.



et pour la taille, Kylie M. !



Vous me suivez ?
Bon, oui, je n'ai pas pris les filles les plus moches pour illustrer ma coupe et ma taille, et puis quoi encore ?

Pour le prénom, je porte ce qu'il est commun d'appeler "LE" prénom féminin.
À tout prendre j'aurais préféré plus original, je me suis rattrapée sur mes enfants, qui eux n'ont rien demandé, c'est comme ça la vie, une profonde injustice qui se répercute de générations en générations.


Côté caractère, je suis un doux mélange. Certains amis de fac m'avaient surnommée "Godzilla" et "Twister". C'étaient des années fastes, j'étais très en forme.

L'âge venant je me fais plutôt penser à...


en moins roux, peut-être...


Sachez que dans un mois moins un jour exactement je prendrai une année de plus.

Que côté projets, mon rêve est d'écrire un livre. Comme le livre que j'aurais aimé écrire s'intitule Le grand Meaulnes, et comme ce qui est fait n'est plus à faire, je suis partie sur une histoire toute autre, avec une fille pour héroïne.
Et ça ne parle pas d'amour. Pas encore du moins, on ne sait jamais...

Que ma fée inspiratrice-cocheuse n'est pas encore ré-entrée en fonction, que je rame comme une dingue pour aligner trois mois en ce moment... depuis quelques mois... Ceci n'est pas un appel aux dons d'idées, mais un constat. ça va sûrement se tasser. Depuis que je suis devenue une Multipare (avec les ovipares et les vivipares ce terme me ramène à l'essence de ce que nous sommes, nous, les Hommes, si j'ose dire...), je ne sais plus où donner de la tête, mais je constate que pour le moment, l'endroit le plus efficace est : dans mon oreiller.

Que j'adore aller voir vos blogs, qu'ils parlent des hommes que j'aime ou des livres que je lirai, plus tard, qu'ils illustrent vos vies ou chroniquent le quotidien, qu'ils billètent en beauté autour d'une tasse de café ou parlent mode, je suis toujours contente de faire un tour par chez vous, et toujours ravie de vous lire quand vous passez la tête par ici.
Merci à vous