août 24, 2011

Une bonne reprise

C'est quoi, une bonne reprise ?!


On ne parle pas de reprisage ici, couturières hors sujet. Quoique. De là à dire que la reprise consiste à ravauder son vieux quotidien de fils de couleurs mer, soleil et plage, il n'y a qu'un point (de croix ?).





Une bonne reprise, c'est une reprise avec des projets dedans, à long, moyen et court terme. Dans le même esprit que ce que je disais précédemment "Toujours avoir dans le viseur sa prochaine destination quand on rentre de vacances", ça permet de ne pas se retourner dans la reprise comme dans des draps qui grattent.
C'est donc le we à la mer improvisé ou presque, pour lequel on cale un we en septembre à l'avance. Septembre, c'est comme juin et décembre, ça se remplit plus vite qu'une salle de ciné quand il pleut en juillet.
C'est une semaine de vacances chez des copains qui viennent de prendre un poste à l'étranger. Un stage de trapèze d'une semaine parce qu'on en rêve depuis toute petite. Une pause dans le désert parce qu'on en rêve depuis toute ado. Un we sans cris d'enfants (de chat, de voisins, ce qui vous pompe les nerfs). Bref, vous avez saisi le concept.

C'est aussi une reprise dans un quotidien un peu plus souriant. Soit qu'on décide de se mettre à cuisiner des plats simples mais sains, riches en produits frais, soit que l'on change des choses dans son intérieur qui ont fini par nous lasser ou qui nous déplaisent depuis longtemps mais qu'on ne voyait plus. Exit les petits bordels dans les coins, le tableau posé là par manque de temps sera finalement accroché où on le voyait spontanément.

En ce moment j'ai envie d'air, donc j'ai décidé de balancer les choses qui envahissent mon intérieur et me polluent (au rang number one restent inégalées les paloseries de cadeaux pour les enfants issues de chez Mac Cradal, comme on l'appelle dans mon agence)(un coup à renoncer à la junk food, cf. le paragraphe précédant, on a dit des repas sains et aux aliments frais, nom de nom !!! Jean-Pierre C. est mon gourou). En plus, je ne sais pas vous, mais moi, je déteste ranger... Donc je jette de temps en temps et m'efforce d'éviter de reremplir trop vite. Vieux pieu (il en faut, de temps en temps).

Ensuite qui dit faire sourire son intérieur dit aussi faire sourire son corps.
Recette ancestrale sans faille : faire l'amour.
Recette ancestrale sans faille : faire du sport.
Qu'attend-on pour inventer la future recette ancestrale du sport en faisant l'amour (qui soit vraiment efficace, je vous entends vous récrier, les dévoyés des salles de sport, faire l'amour ne permet de perdre que quelques calories et ne muscle pas encore aussi bien qu'une bonne vieille séance d'abdos).
On choisit un sport qui défoule ou qui étire, qui détend ou qui inspire, à vous de voir en fonction de votre caractère. Je m'oriente vers le yoga ou l'aïkido, plutôt du souple avec du souffle, donc.

Avec tout ça qu'est-ce que je vous mets ?
Un peu de Koultour : une expo par mois, un abonnement aux Newsletter de Télérama, Beaux Arts ou Photos pour être au courant, une carte de ciné ou un compte VOD, quoique les médiathèques puissent proposer pas mal de classiques qui déboîtent.

Un peu de solitude : un matin de temps en temps on prend le temps de se faire une terrasse avec la presse ou avec le podcast de l'émission qu'on adore mais qui passe le samedi entre 16 heures et 18 heures, improbable. Ou un tour sur la place carrée du Louvre un soir de semaine en sortant du boulot, pour le plaisir des yeux.
Un moment de rien, juste histoire de.

Une bonne reprise, c'est pour moi une reprise pleine d'idées, quand on voudrait avoir un petit carnet greffé sous la main à toute heure de la journée et noter, noter, les titres de bouquins, de films, d'albums qu'on voudrait découvrir.

Et puis au boulot, puisque c'est généralement là qu'on a le plus de mal à revenir, pourquoi ne pas essayer de voir les gens autrement ? Un petit effort... Sinon, on les évite, carrément ! (Où ça, des scrupules ?) En plus les parties de cache-cache dans les couloirs, rien de tel pour se dégourdir les jambes et les idées.


Bon, comme j'ai carrément démissionné avant de partir en vacances, ce qui a l'avantage de limiter les frais de la reprise pour l'ouvrir sur du nouveau très très frais. Certes, j'ignore encore la date de mon départ, qui devrait cependant survenir sous trois semaines, et le poste exact que j'occuperai là-bas. C'est l'aventoure.... pour la reprise, quoi de mieux ?



août 18, 2011

Ouh - lala ! (bis)

Les retours de vacances, c'est un peu comme une bonne cuite, la veille on est grisé et on se sent le maître du monde et puis au réveil on a mal au crâne, le tif en berne et la paupière bouffie.
Cette année, au bout de mes deux semaines de Bretagne, je me suis retrouvée sur le bateau du retour avec la curieuse impression d'avoir été mise à la porte.

Tout en connaissant la date de notre retour, il persistait ce sentiment d'avoir plané haut, très haut au-dessus des vacances et de n'avoir décidé de rien.
Peut-être que je ne me suis pas ennuyée, tout simplement. Peut-être que j'avais un besoin tel de repos et de vide que tout s'est passé sans que je m'en rende compte.
Peut-être que j'ai besoin de voir du neuf, aussi. Surtout.




Ma prochaine destination de rêve. "Ne jamais rentrer de vacances sans avoir les suivantes dans la ligne de mire".



Mais c'était très bien néanmoins. J'ai encore joué les Jenna de Rosnay 2011, abusé des galettes et du cidre, sauté dans les rouleaux comme une môme et dormi comme un bébé, c'était un peu les étranges vacances de Benjamin Button, mon histoire.

J'ai lu, un peu* aussi, rien de mémorable (et pas grand chose des bouquins emportés) sauf Vango, de l'inégalable Timothée de Fombelle (encore un comme ça et je lui voue un culte), très bon si vous êtes amateurs de roman d'aventures pour ados. C'est un peu l'idée que je me fais des romans de Jules Verne (dans un style poétique et l'humour en plus).

Sinon j'ai failli présenter un programme électoral pour interdire les crocs (sur les mouflets passe encore, mais sur des adultes, pitié !), les pantacourts en matière synthétique et pris conscience que je vire facho du style. Surtout celui des autres. C'est moche.


*Note à moi-même pour mes prochaines vacances : ne plus jamais partir avec un livre glauque à lire définitivement en hiver et uniquement en cas de manque de courage pour la pendaison.