septembre 10, 2013

Prix du livre des blogueurs 2013

Et bonjour à tous !

Je profite de l'occasion du lancement du Prix du livre des blogueurs pour reprendre la souris et vous inviter à sauter à pieds joints dans la rentrée littéraire !

Quatre blogueurs ont chacun sélectionné trois livres et proposent aux blogueurs littéraires de les chroniquer. Pour cela, les 700 premiers inscrits recevront gratuitement le livre dont ils devront rédiger la critique.

Les blogs :
Les Livres de George
Moi Clara et les mots
Mille et une pages
Des galipettes entre les lignes


Les titres sélectionnés :
 - Nancy Huston, Danse noire (Actes Sud)
- Claudie Gallay, Une part de ciel (Actes Sud)
- Véronique Ovaldé, La grâce des Brigands (L'Olivier)
- Hélène Frappat, Lady Hunt (Actes Sud)
- Serge Bramly, Arrête, arrête (NiL)
- Maria Pourchet, Rome en un jour (Gallimard)
- Laura Kasischke, Esprit d'hiver (Christian Bourgois)   
- Birgisson, La lettre à Helga (Zulma)
- Hélène Grémillon, La garçonnière (Flammarion)
- Barbara Kingsolver, Dans la lumière (Rivages)
- Sylvie Germain, Petites scènes capitales (Albin Michel)
- Leonor de Récondo, Pietra Viva (Sabine Wespieser)

A vous de jouer !

On se retrouve très vite ...

février 27, 2013

Tout ce que je pense.

Un article du Monde, une interview de Stéphanie Hessel. Un résumé de ce que je constate et qui me fout une trouille terrible. 

Morceau choisi :
"On ne cherche plus guère à éduquer le public ni à élever son esprit, mais à flatter ses goûts supposés. Cette idée est aussi menacée par le désengagement de l’État et des institutions dans le financement des secteurs non marchands, par le manque de crédits, de subventions pour les auteurs véritablement créatifs."

"Une vision comptable de la culture."

On aurait pu penser qu'Internet remettrait les compteurs à zéro, permettant la publication d'auteurs créatifs hors machine médiatique, mais, pour ce qui concerne l'édition, Fifthy Shades of Grey a prouvé que pour le moment, la tendance est loin d'être inversée, bien au contraire.

Donnez-moi vite des contre-exemples, des créatifs purs qui réussissent à imposer leur talent malgré la nullité ambiante (oui, je force volontairement le trait, parce que vous allez voir que le jour où nous nous réveillerons, tout aura déjà brûlé).

Pour moi, la responsabilité est largement partagée entre état et citoyens : avant de nous dissoudre dans Internet, la télévision et les consoles de jeux, éteignons, débranchons et lisons, peignons, sortons de chez nous, bougeons-nous et redonnons leur juste place aux écrans. 

La suprématie de la télévision s'est faite sur le dos de notre culture et de notre intelligence, inversons la tendance ! Et ne tombons pas dans ce second piège qu'est Internet ! 
Je vous autorise, là, maintenant, à éteindre votre ordinateur. 

A bientôt

janvier 16, 2013

Passages obligés

Avant l'overdose et la banalisation inévitable du machinal "Bonne année !" "oui bonnannée..." (comment ça, trop tard ?), avant donc que la fumée des cierges ne se soit dissipée, avant que vous ayez fini de digérer votre 26e galette (mais c'est pas grave parce que la galette, c'est pas gras, ai-je entendu, vos hanches apprécieront), je voulais vous souhaiter une TRÈS BELLE ANNÉE 201, avec tout ce que vous voudrez bien y mettre de plaisir et de bonne volonté, d'espoir et de bonheur...

Je vous ai préparé un petit discours pour l'occasion, il n'y a pas de raison et j'ai formulé quelques souhaits en ce qui me concerne, sorte de principes généraux qui me parlent en ce moment.

Numero uno (olé), mon idée pour 2013, ce serait, par exemple, d'être dans le moment.
A l'heure à laquelle je vous parle, je joue sur Draw something avec un inconnu (jujuA1234) qui a bien du mérite de reconnaître mon dessin (c'est Goldorak, choupy, d'où l'indice G. GO ! Voilàààà...), je consulte quelques sites en parallèle, je me vernis les ongles (que de progrès depuis mes premières manucures maison qui ont manqué m'envoyer à l'asile) et je songe à l'avenir et à toutes les merveilles qu'il nous réserve. je suis multitâche, je suis une femme, rien d'original, sauf que 1/ je voudrais débrancher de mes machines, 2/ je voudrais me mettre à la méditation, 3/ j'ai un roman à avancer (au moins un). 1+2+3 = grosse et belle marge de manoeuvre !

Numero dos, j'aimerais explorer un peu le monde des idées. Oui, ça sonne un peu pédant et ça l'est probablement un brin, mais j'assume, à force de 1/ bosser à plein temps, 2/ élever des enfants, 3/ passer deux heures par jour dans les transports (au moins) et 4/ avoir une maison à faire tourner, les courses, le linge, le ménage et j'en-passe-vous-connaissez, je n'ai plus guère le temps de me plonger dans Historia ou Ovide et évidemment, ça manque à mon épanouissement personnel, et met donc mon amabilité légendaire à mal. Donc on a dit, Ovide dans le métro (si l'on se croise, vous me reconnaîtrez...).

Numero tres, Maria, j'aimerais interroger un peu notre conditionnement culturel (quoi ? Encore pédant ? Vous êtes d'un rabat-joie !). A force de débattre du mariage gay, de me faire matraquer par la pub et manipuler par le marketing, je me demande quelle marge de liberté réelle il nous reste pour répondre à nos choix de vie profonds. Sommes-nous seulement encore capables de les entendre ?

Ensuite en pagaille, j'ai envie de m'amuser, de profiter et de manger de bonnes choses, de bouger mon anatomie et d'aller à l'aventure. Je commence en répondant à une proposition de boulot qui me dépasse un peu, mais qui sait ?

Sur ce, je vous souhaite de tout mon cœur de vivre une belle et heureuse année !

(Et je vous laisse sur une petite série de portes, toutes prises dans la même ville. Oui, mais laquelle ?)