janvier 15, 2010

blog blues

Il fut un temps où j'écrivais des billets sur les livres que je lisais et que j'appréciais, ou non, c'était selon l'humeur.
Je ne le fais plus parce que je crois que je manque de temps, et parce que d'autres le font bien mieux, bien plus vite et de façon beaucoup plus constructive, construite et argumentée.
Franchement, un billet littéraire par mois, ça rime à quoi ?

Du coup je tâtonne un peu avec l'angle de ce blog.
Mais je m'en fiche, l'important c'est qu'il reste là, une petite fenêtre ouverte sur vos blogs, que je connais pour certains depuis bientôt quatre ans.
Non, pour être tout à fait honnête, je ne m'en fiche pas tant que ça.
J'aimerais avoir un blog plus structuré, alimenté avec sérieux, qui prendrait ses repas, équilibrés, cela va de soi, chaque jour à 19h30, qui serait plus sociable, qui aurait l'esprit d'équipe, participerait aux divers swap et tags qui passent.
Mais je ne vais pas vous faire le coup de la fille qui a un blog mais se plaint de ne pas avoir le temps de le faire vivre à fond.
Je n'ai pas le temps, c'est un fait. Et pas envie de renoncer. Un fait aussi.

L'autre jour j'ai entendu "Un blog, c'est un journal intime". C'est drôle.
C'est même hilarant. De l'intime sur Internet.
Alors non, ce blog n'est pas mon journal intime, et franchement, vous préférez.
Et je me dis que si des gens dont le boulot est de vendre de l'Internet sont capables de dire qu'un blog c'est un journal intime, alors moi je suis diablement libre de mettre à peu près tout ce qui me passe dans la tête sur ce blog.

Des tergiversations pour dire ceci, finalement : depuis quelques mois j'écris un roman.
Je travaille en atelier, avec une dizaine d'autres personnes, pendant lequel nous travaillons chacun sur un projet de roman.
Entre octobre et décembre, on a posé les personnages, le décor, quelques scènes, on s'est baladés. Mais là il faut que je me bouge. Que je remonte mes manches, que je prenne les rênes et que je dégaine la truelle parce que si je ne le fais pas maintenant, ça ne servait à rien de me lancer là-dedans.
Quand je pense que d'autres n'ont même pas besoin de travailler ! Je n'arrête pas d'en croiser en ce moment. Des gens qui ont le temps...

Tout ça pour dire, finalement, que je vais peut-être moins écrire ici, ce qui laisse imaginer que vous allez m'oublier. Et ça me fiche un peu le cafard. C'est idiot.
Allez, je vais essayer de ne pas complètement me laisser prendre dans le ciment et de revenir ici de temps en temps.
Et de passer vous visiter, aussi.
Évidemment.

janvier 11, 2010

šťastný nový rok !*


Avant de clore finalement le chapitre 2009, voici quelques clichés de notre dernier voyage de l'année, à Prague, histoire de partager un peu le dépaysement.
Il manquera les odeurs de vin chaud, le bruit des pas sur les pavés, la langue, incompréhensible même au bout d'une semaine, shame on me, le tchèque n'est pas pour moi (je sais dire merci, mais tout juste)...
Un joli voyage, parfait pour passer en beauté de 2009 à 2010.










*Vous avez deviné...

janvier 06, 2010

Le calme parfait d'une mer d'aurore


A un moment, l'année passée, j'étais là. C'était beau, on était bien.
La mer immense, l'aurore, sacrées promesses.
Les bilans me laissent parfois mitigée; pas celui de l'année passée.
Elle fut belle, aimante, et rigolote.
On a voyagé, on s'est aimés, wow...
Une seule envie : continuer.




Je salue Erzébeth, qui a eu cette idée fameuse de proposer les anti-voeux. La meilleure idée de 2010*.

*Même si cette phrase vous semble grotesque pour le moment, vous verrez dans quelques mois, elle aura vieilli, elle aura pris en saveurs et en tanin, elle sera à point.

janvier 04, 2010

Tous mes (bons) voeux !

Quel drôle de début d'année...
C'est comme si les quelques courants d'air de l'année dernière avaient pris en amplitude et en force pendant ces derniers mois pour donner une vague énorme.
Un grondement terrible, que l'on sent avant de l'entendre, et que l'on subit avant même de le voir vraiment.
Un genre de tsunami.

Un tsunami quand on apprend qu'une charrette va avoir lieu dans une boîte de 25 personnes. Comme ça. Entre un "Bonne année" et un "allez, ne vous faites pas mal à la tête, tout va bien se (...)". Il n'a pas terminé. Il aurait pu, au point où il en était rendu : annoncer à ses salariés qu'ils vont être licenciés, sans qu'ils sachent quand ni comment, entre des voeux et l'annonce d'un chiffre d'affaires malgré tout pas si mauvais.

Un tsunami de lumière, quand on a décidé de voir les choses avec des yeux propres et neufs, de s'armer de courage, et de décider, quoiqu'il advienne, que ce sera positif, qu'on en sortira grandi, que ce ne sera pas la fin pour rien. Juste pour être bien.


Allez, je vous souhaite avant tout d'envisager cette nouvelle année et chacun des jours qui la composent comme autant de promesses de nouveauté, de surprises, de joies et de petits et grands bonheurs.