Je ne le fais plus parce que je crois que je manque de temps, et parce que d'autres le font bien mieux, bien plus vite et de façon beaucoup plus constructive, construite et argumentée.
Franchement, un billet littéraire par mois, ça rime à quoi ?
Du coup je tâtonne un peu avec l'angle de ce blog.
Mais je m'en fiche, l'important c'est qu'il reste là, une petite fenêtre ouverte sur vos blogs, que je connais pour certains depuis bientôt quatre ans.
Non, pour être tout à fait honnête, je ne m'en fiche pas tant que ça.
J'aimerais avoir un blog plus structuré, alimenté avec sérieux, qui prendrait ses repas, équilibrés, cela va de soi, chaque jour à 19h30, qui serait plus sociable, qui aurait l'esprit d'équipe, participerait aux divers swap et tags qui passent.
Mais je ne vais pas vous faire le coup de la fille qui a un blog mais se plaint de ne pas avoir le temps de le faire vivre à fond.
Je n'ai pas le temps, c'est un fait. Et pas envie de renoncer. Un fait aussi.
L'autre jour j'ai entendu "Un blog, c'est un journal intime". C'est drôle.
C'est même hilarant. De l'intime sur Internet.
Alors non, ce blog n'est pas mon journal intime, et franchement, vous préférez.
Et je me dis que si des gens dont le boulot est de vendre de l'Internet sont capables de dire qu'un blog c'est un journal intime, alors moi je suis diablement libre de mettre à peu près tout ce qui me passe dans la tête sur ce blog.
Des tergiversations pour dire ceci, finalement : depuis quelques mois j'écris un roman.
Je travaille en atelier, avec une dizaine d'autres personnes, pendant lequel nous travaillons chacun sur un projet de roman.
Entre octobre et décembre, on a posé les personnages, le décor, quelques scènes, on s'est baladés. Mais là il faut que je me bouge. Que je remonte mes manches, que je prenne les rênes et que je dégaine la truelle parce que si je ne le fais pas maintenant, ça ne servait à rien de me lancer là-dedans.
Quand je pense que d'autres n'ont même pas besoin de travailler ! Je n'arrête pas d'en croiser en ce moment. Des gens qui ont le temps...
Tout ça pour dire, finalement, que je vais peut-être moins écrire ici, ce qui laisse imaginer que vous allez m'oublier. Et ça me fiche un peu le cafard. C'est idiot.
Allez, je vais essayer de ne pas complètement me laisser prendre dans le ciment et de revenir ici de temps en temps.
Et de passer vous visiter, aussi.
Évidemment.