juillet 23, 2011

à la prochaine !


Faut qu'je blogue, faut qu'je blogue sinon les quelques fidèles lecteurs qui viennent ici vont passer les trois prochaines semaines dans un état de déception au-delà du supportable, et avec le temps qui règne en ce moment, j'ai peur d'avoir quelques âmes sur la conscience ;o)


Alors en ce moment j'adore ça :



J'ai lu et aimé le Loving Franck de Nancy Horan, J'essaie de poursuivre la lecture de Purge, de Sofi Oksanen, mais je suis de plus en plus convaincue que j'aurais dû le lire à l'automne, quand il est sorti et que tout était aussi noir dehors que dans ce livre. Reste à voir si j'irai au bout pour savoir si. Car il y a prix Fémina. Et que pour moi, qui dit prix dit "un truc d'exception" (et je n'écris pas "exceptionnel" à dessein.)

J'ai hâte de lire encore l'avancée de Miss Zen sur sa route de la zénitude et de l'allégement, que je la remercie de partager avec nous. Parce que ça a l'air simple de s'alléger, et puis non, en fait. Et quand on a compris ça, si on n'y arrive pas, c'est encore pire. Alors qu'avec elle, tout a l'air si simple que c'est un bonheur.


J'ai adoré suivre les posts de Deconstructing Tonino, qui était à NY en même temps que nous mais qui semble y être restée plus longtemps, la veinarde. Et oui, ça me manque, j'ai réalisé ça l'autre jour dans le train en contemplant La Défense, quand la nostalgie a

déboulé en moi sans prévenir. C'est assez indéfinissable et compliqué d'expliquer pourquoi NY plaît tant. C'est cette atmosphère, il semble que tout soit si magique, grandiose, différent, là-bas. Mais à quel point est-ce lié à notre perception ou au lieu, je ne saurais le dire.


J'ai hâte de lire encore Gaëlle et ses nouveaux chapitres, et je sais qu'il faudra que je patiente, mais pas trop, pleeeease !!!



Je suis accroc au blog de Pensées de ronde, parce qu'elle est vive et pertinente.


Et j'ai hâte de savoir POURQUOI PENELOPE EST DANS CET ÉTAT !!!!


Maintenant j'embarque demain pour mon île, pour mon Ouest, mon Nord à moi, et je vais laisser tout cela de côté pour faire une vraie belle et grosse pause, très méritée, qui sera pleine de lectures (un Gaudé, un Alice Ferney, un Fred Vargas, un Fombelle, et d'autres, mais je ne sais pas encore lesquels).

Je vais oublier un peu que je suis en préavis et que je rentrerai pour repartir et essayer de me concentrer sur mon sel: mon mari, mes enfants, ma mer, ma planche (pas à repasser, non, ça va pas bien, hein !)

Je vous souhaite de très belles vacances (pas trop arrosées) (pourquoi ai-je toujours l'impression que le ciel s'est vidé, et pourquoi dois-je toujours surmonter cette déception le matin et durant toute la journée ?)

Un bisou spécial à mes trois femmes enceintes, portez-vous bien ; à ma wineuse qui s'ignorerait presque (sauf qu'autant de chance aussi vite, ça ne tombe pas de nulle part), à ma musa qui devrait musarder un peu plus, histoire de voir ce que ça donne pour une fois ; à H., que j'aimerais voir plus souvent parce que j'aime son regard sur la vie ;
à Bella, que j'espère bien retrouver de l'autre côté de la mer, et à tous ceux qui me font le grand plaisir de venir me lire régulièrement ou de temps en temps.

PASSEZ DE TRÈS BONNES VACANCES ET A TRÈS VITE !!!!

(enfin, pas trop vite non plus, on s'entend)




juillet 03, 2011

A l'ouest, donc

First step in America
Manhattan

J'espère que vous n'êtes pas à un cliché près...

Est-ce que la ville m'a scotchée ? Carrément.
Aérée, gigantesque, vivante mais pas énervée comme peut l'être Paris, pas polluée, pas bruyante. Enfin pas partout. Il y a de vrais et de nombreux îlots de calme (là où les touristes sont moins nombreux, en fait).







Est-ce que les New-Yorkais sont aimables ? Absolument. Absolument... Pas le temps de chercher son chemin plus de 32 secondes sur un plan que l'on a déjà proposé de vous aider. Autant vous dire qu'avec mon caractère, au bout de trois jours ça donnait "Ok, mais tu peux me lâcher le mollet avec ta gentillesse et ta bienveillance ? Si je veux boire du coca au lieu de boire de l'eau, c'est mon droit. Non mais oh, de quoi je me mêle." (Je sais...)


Surprenantes ? Les affiches d'appel à la délation. Partout. Sur les arrêts de bus, sur les chantiers. Une des façons d'assainir la ville dont la criminalité faisait dresser les cheveux sur la tête dans les années 80 ?




Rentrée à Paris, je retrouve la chaleur (37 degrés donc) et regrette la climatisation présente partout alors que mon bureau encaisse mollement l'escalade des degrés en devenant un palais des courants d'air brûlants; l'amabilité des parisiens qui en ce début d'été sont sacrément aigris (ils ont chaud, faut dire) (cf. Le Printemps pendant les soldes, véritable repère de harpies névrosées et dépitées, j'ai crue être dans un film). (Note pour plus tard, ne pas mettre les pieds dans un grand magasin en période de soldes). (Sauf qu'au vu des dits soldes, il n'est pas question que je paye plus jamais de vie une fringue plein pot, on se moque de nous !!!)




Qui m'avait dit que China town n'avait rien à voir avec l'idée que l'on s'en faisait ? Quelqu'un qui ne s'en faisait manifestement pas du tout la même idée que moi (qui pensais que c'était beaucoup moins grand... surtout quand on veut en sortir !)


Le Flat Iron Building, que je trouve tout mimi.

Difficile, même une semaine après, de dire vraiment ce que je retiens de New York. Sinon que j'avais bien raison de vouloir y aller et que comme ça faisait des années, j'ai un peu réalisé un genre de rêve. Genre la fille qui réalise ses rêves, quoi.


Vue de la terrasse du Met.






Downtown vu de l'Empire. La taille de la statue de la liberté, non mais vraiment. Huge deception (en même temps, c'est un des rares trucs qui soit à une dimension presque humaine, c'est pour ça aussi...).



The famous FIFHT AVENUE du haut de l'empire, tout petits yellow cabs en bas et Central Park au fond à gauche.


Wall Street de Brooklyn eights. ça a presque l'air menaçant, d'un seul coup, non ?




Des fois, on a ce sentiment très simple qu'il suffirait d'être propriétaire d'un vélo bleu (et de la maison qui est derrière) pour être heureux.
A quoi tient le bonheur, je vous le demande vraiment !





Les villages sont l'endroit où nous nous sommes sentis vraiment à l'aise et moins débarqués du vieux continent. A part notre quartier où nous avions nos habitudes, évidemment. Et ça, j'avoue que rentrer dans son appart le soir, passer à la petite supérette et acheter des mangues fraîches à la petite marchande du coin de la rue qui nous a repérés et adoptés, dans une ville de cette taille-là, c'est sympa.




"Le Gugg" comme j'aime appeler familièrement ce musée, signé Franck Lloyd Wright dont je lisais une bio romancée sur place. Une façon de voir des choses à travers les années que je trouve assez intéressante.
L'expo temporaire du moment était dédiée à l'artiste coréen Lee Urfan, dont les toiles méritent bien d'être exposées en ce lieu puisque vous pouvez les voir de loin, grâce à l'organisation en spirale du musée.



Le Dakota building, puisque j'aime tant les Beatles.
La lecture de Lennon, de David Foenkinos juste avant de partir m'a aussi un peu rapprochée de là, l'air de rien.





Les cupcakes de chez Alice's Tea Cup (102 W 73rd St. / Columbus Ave.), délicieuse petite boutique où les fillettes viennent prendre un goûter et formuler leurs voeux et sous une ondée de paillettes.


Voilà. J'ai encore la tête qui tourne de tout ce que nous avons vu, senti, aimé de cette ville, de ces gens dont l'esprit autrement plus positif que nous (oui, nous sommes aigris, c'est moche, mais la faute à qui ?).
J'ignore si j'y retournerai, le monde est grand et j'aime voyager pour sortir de ce que je connais, pour être surprise.
C'est une ville que l'on a envie d'adopter, et même si je ne l'ai vue qu'en vacances, j'aimerais y vivre, c'est certain.

Je suis de retour, encore décalée, un peu décalquée.
J'ai démissionné deux heures avant d'être en vacances, pour un nouveau boulot qui devrait enfin me permettre d'apprendre des choses et qui, avec un peu de chance, se déroulera dans une atmosphère plus saine et plus gaie que celle de mon agence actuelle.

J'ai l'impression d'être une surfeuse à Hawaï, dans un tube qui n'a pas encore de fin... C'est où la plage ?