juillet 03, 2011

A l'ouest, donc

First step in America
Manhattan

J'espère que vous n'êtes pas à un cliché près...

Est-ce que la ville m'a scotchée ? Carrément.
Aérée, gigantesque, vivante mais pas énervée comme peut l'être Paris, pas polluée, pas bruyante. Enfin pas partout. Il y a de vrais et de nombreux îlots de calme (là où les touristes sont moins nombreux, en fait).







Est-ce que les New-Yorkais sont aimables ? Absolument. Absolument... Pas le temps de chercher son chemin plus de 32 secondes sur un plan que l'on a déjà proposé de vous aider. Autant vous dire qu'avec mon caractère, au bout de trois jours ça donnait "Ok, mais tu peux me lâcher le mollet avec ta gentillesse et ta bienveillance ? Si je veux boire du coca au lieu de boire de l'eau, c'est mon droit. Non mais oh, de quoi je me mêle." (Je sais...)


Surprenantes ? Les affiches d'appel à la délation. Partout. Sur les arrêts de bus, sur les chantiers. Une des façons d'assainir la ville dont la criminalité faisait dresser les cheveux sur la tête dans les années 80 ?




Rentrée à Paris, je retrouve la chaleur (37 degrés donc) et regrette la climatisation présente partout alors que mon bureau encaisse mollement l'escalade des degrés en devenant un palais des courants d'air brûlants; l'amabilité des parisiens qui en ce début d'été sont sacrément aigris (ils ont chaud, faut dire) (cf. Le Printemps pendant les soldes, véritable repère de harpies névrosées et dépitées, j'ai crue être dans un film). (Note pour plus tard, ne pas mettre les pieds dans un grand magasin en période de soldes). (Sauf qu'au vu des dits soldes, il n'est pas question que je paye plus jamais de vie une fringue plein pot, on se moque de nous !!!)




Qui m'avait dit que China town n'avait rien à voir avec l'idée que l'on s'en faisait ? Quelqu'un qui ne s'en faisait manifestement pas du tout la même idée que moi (qui pensais que c'était beaucoup moins grand... surtout quand on veut en sortir !)


Le Flat Iron Building, que je trouve tout mimi.

Difficile, même une semaine après, de dire vraiment ce que je retiens de New York. Sinon que j'avais bien raison de vouloir y aller et que comme ça faisait des années, j'ai un peu réalisé un genre de rêve. Genre la fille qui réalise ses rêves, quoi.


Vue de la terrasse du Met.






Downtown vu de l'Empire. La taille de la statue de la liberté, non mais vraiment. Huge deception (en même temps, c'est un des rares trucs qui soit à une dimension presque humaine, c'est pour ça aussi...).



The famous FIFHT AVENUE du haut de l'empire, tout petits yellow cabs en bas et Central Park au fond à gauche.


Wall Street de Brooklyn eights. ça a presque l'air menaçant, d'un seul coup, non ?




Des fois, on a ce sentiment très simple qu'il suffirait d'être propriétaire d'un vélo bleu (et de la maison qui est derrière) pour être heureux.
A quoi tient le bonheur, je vous le demande vraiment !





Les villages sont l'endroit où nous nous sommes sentis vraiment à l'aise et moins débarqués du vieux continent. A part notre quartier où nous avions nos habitudes, évidemment. Et ça, j'avoue que rentrer dans son appart le soir, passer à la petite supérette et acheter des mangues fraîches à la petite marchande du coin de la rue qui nous a repérés et adoptés, dans une ville de cette taille-là, c'est sympa.




"Le Gugg" comme j'aime appeler familièrement ce musée, signé Franck Lloyd Wright dont je lisais une bio romancée sur place. Une façon de voir des choses à travers les années que je trouve assez intéressante.
L'expo temporaire du moment était dédiée à l'artiste coréen Lee Urfan, dont les toiles méritent bien d'être exposées en ce lieu puisque vous pouvez les voir de loin, grâce à l'organisation en spirale du musée.



Le Dakota building, puisque j'aime tant les Beatles.
La lecture de Lennon, de David Foenkinos juste avant de partir m'a aussi un peu rapprochée de là, l'air de rien.





Les cupcakes de chez Alice's Tea Cup (102 W 73rd St. / Columbus Ave.), délicieuse petite boutique où les fillettes viennent prendre un goûter et formuler leurs voeux et sous une ondée de paillettes.


Voilà. J'ai encore la tête qui tourne de tout ce que nous avons vu, senti, aimé de cette ville, de ces gens dont l'esprit autrement plus positif que nous (oui, nous sommes aigris, c'est moche, mais la faute à qui ?).
J'ignore si j'y retournerai, le monde est grand et j'aime voyager pour sortir de ce que je connais, pour être surprise.
C'est une ville que l'on a envie d'adopter, et même si je ne l'ai vue qu'en vacances, j'aimerais y vivre, c'est certain.

Je suis de retour, encore décalée, un peu décalquée.
J'ai démissionné deux heures avant d'être en vacances, pour un nouveau boulot qui devrait enfin me permettre d'apprendre des choses et qui, avec un peu de chance, se déroulera dans une atmosphère plus saine et plus gaie que celle de mon agence actuelle.

J'ai l'impression d'être une surfeuse à Hawaï, dans un tube qui n'a pas encore de fin... C'est où la plage ?




5 commentaires:

  1. Je t'envie, tu sais.... J'adore cette ville. J'y ai des souvenirs magiques. Cest une ville énergisante mais pas stressante. Et la terrasse du MET, un de mes endroits préfères !!!! Pfffff ......j'avais aussi remarque que les parisiens sont particulièrement odieux ces dernières semaines. Pourvu que les vqcqnces les détendent !

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  2. Un voyage comme cela régénère.
    Cela va t'aider pour ton nouveau travail.
    Pour ma part, ça fait un an que je surf et je n'ai toujours pas trouvé la plage...

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  3. Miss Zen : oh oui, et moi j'envie ceux qui y sont. Hier je me suis rendue compte que j'étais vraiment nostalgique en me surprenant à soupirer devant la Défense !


    bella : à mon avis, le tout c'est de la trouver avant de trop s'essouffler.

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  4. Un jour, j'irais à NY avec mouaaaaaahhhhhh... lalala !!

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  5. Alius Borice7:45 PM

    Hello !
    Je savais pas que tu tenais un blog ! J'ai compris après coup avec NY... :)
    J'aime beaucoup, je reviendrais...
    xxx

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