février 27, 2013

Tout ce que je pense.

Un article du Monde, une interview de Stéphanie Hessel. Un résumé de ce que je constate et qui me fout une trouille terrible. 

Morceau choisi :
"On ne cherche plus guère à éduquer le public ni à élever son esprit, mais à flatter ses goûts supposés. Cette idée est aussi menacée par le désengagement de l’État et des institutions dans le financement des secteurs non marchands, par le manque de crédits, de subventions pour les auteurs véritablement créatifs."

"Une vision comptable de la culture."

On aurait pu penser qu'Internet remettrait les compteurs à zéro, permettant la publication d'auteurs créatifs hors machine médiatique, mais, pour ce qui concerne l'édition, Fifthy Shades of Grey a prouvé que pour le moment, la tendance est loin d'être inversée, bien au contraire.

Donnez-moi vite des contre-exemples, des créatifs purs qui réussissent à imposer leur talent malgré la nullité ambiante (oui, je force volontairement le trait, parce que vous allez voir que le jour où nous nous réveillerons, tout aura déjà brûlé).

Pour moi, la responsabilité est largement partagée entre état et citoyens : avant de nous dissoudre dans Internet, la télévision et les consoles de jeux, éteignons, débranchons et lisons, peignons, sortons de chez nous, bougeons-nous et redonnons leur juste place aux écrans. 

La suprématie de la télévision s'est faite sur le dos de notre culture et de notre intelligence, inversons la tendance ! Et ne tombons pas dans ce second piège qu'est Internet ! 
Je vous autorise, là, maintenant, à éteindre votre ordinateur. 

A bientôt