décembre 13, 2012

Six mois en un quelques flashs !

It's been a while, girls and boys !

Tiens, je vais me spécialiser dans le billet de come back...

Bon alors que je vous raconte vite fait :
au départ,  c'était l'avant-vacances, période fatiguée, réorganisation en vue dans ma boîte, appréhension de part et d'autres, et puis les vacances, très belle surprise : on se fait des super potes !
Paf, on n'attendait rien, on n'a pas vraiment vu le truc venir, ni les uns ni les autres, et au bout d'une semaine, on est devenus des amis proches de vrai de vrai. Canon.

Après c'était la rentrée, et ce phénomène maintenant clairement identifié "C'est encore pire que l'année dernière". Cette fois, ce n'était pas que subjectif, mon amore a trouvé le moyen de se casser la clavicule, la chute n'était pas spectaculaire, dixit lui, je n'y étais pas (jamais là quand on a besoin d'elle ;o) mais la fracture, elle oui. Deux mois d'arrêt, des travaux à la maison, la rentrée des kids, la réorganisation annoncée (jusqu'aux oreilles, à peu près), bref, la corrida (qui n'a fort heureusement pas terminé en boucherie, quoique, l'opération dentaire de ma fille, oui enfin, bref).

Et puis au milieu de tout ça, pas vraiment l'envie d'écrire ici, l'envie d'écrire ailleurs, mais pas le temps, enfin si, un peu, mais pas assez, toujours pas assez, mes éternelles errances.

En somme, je vous le dis tout de go : je vous ai épargnés !

Cela étant, j'ai visité de super expos : Rodin, la chair et le marbre, j'ai adoré, ces corps qui jaillissent de la pierre brute, ces travaux en cours plus beaux que des sculptures achevées-pauffinées-léchées.
Allez-y ! Il n'y a qu'une cinquantaine de pièces mais on peut tourner autour et ça vaut vraiment le coup d’œil.

Le musée Magritte, à Bruxelles, ou comment j'ai découvert ce peintre, ses obsessions, ses nuits profondes et ses oiseaux émouvants.
En revanche je mets un zéro pointé à l'accueil, le personnel est intégralement désagréable. A priori, aucune excuse et personne pour rattraper l'ensemble, belle perf.

Et Bruxelles, ville disparate architecturalement s'il en est, mais dont les immeubles art nouveaux sauvent la mise au détours d'une rue. Je pourrais prendre en photo les façades art nouveau tous les jours.

Je suis allée voir le ballet de Martin Schläpfer au théâtre de la ville, alors bon, je ne me suis pas précipitée pour vous en parler, hein, entre la musique (la truite, de Schubert, miam, et des vocalises insupportables), les chorégraphies à l'esthétique convulsive et les costumes psychédéliques à se payer une crise d'épilepsie, c'était... différent/original/crispant... ?
Le genre de ballet dont on ressort en disant "Au moins, les mouvements d'ensemble étaient ensembles". Hum.
En revanche... Akram Khan, je t'attends de pied ferme, en plus le jour de mon anniversaire... T'as intérêt à assurer ! (la fille qui se sent de mettre la pression à Akram, détendue.)

Côté bouquins, je découvre, merci Gaëlle, Jane Eyre, qu'une étrange réserve m'avait jusqu'à présent poussée à ignorer. J'ai toujours cette image de Charlotte Gainsbourg, le visage figé dans son chapeau noir, et tant d'austérité me rebute, je l'avoue, j'ai un problème avec les apparences.
J'adore Charlotte G., ne vous méprenez pas ! Mais cette image... on a franchement l'impression qu'on va reprendre une bonne grosse tranche des Misérables version british. Et bon, ce sera peut-être le cas, mais j'avoue que pour le moment, je suis à fond dedans. (Preuve, je n'attends même pas de l'avoir terminé pour vous en parler).


(Et qui saura me dire le nom de cette coiffe qu'elle porte sur la photo ???)



J'ai lu Naissance d'un pont, comme ça c'est fait, depuis le temps qu'on me dit que cette fille écrit super bien, j'ai vu par moi-même, eh bien c'est VRAI ! Son vocabulaire est riche, au moins autant que son imagination. A la lecture, un doux mélange de jalousie et d'admiration préside, ce n'est jamais désagréable.

J'ai lu le dernier roman de Dickens, Le mystère d'Edwin Drood. Bon, moins captivant que ses romans plus connus, mais comme je suis têtue je suis allée au bout. D'autant que les personnages et l'atmosphère du livre sont quand même intéressants. C'est un inachevé, puisque le père Charles est mort en laissant en plan son manuscrit, sans dire à personne ce qu'il était advenu d'Edwind Drood. Incroyable, non ? Vous croyez que ça arriverait encore, ce genre de chose, à l'époque de Twitter ? Bref, un des traducteurs a proposé une fin. C'est plausible, pas super subtil, mais sans doute moins frustrant que de finir la lecture quasiment au milieu d'une phrase ! 

Et Fifthy shades of Grey ? Parlons-en ou pas, j'ai lu les premières pages. C'est mal écrit ou mal traduit, peut-être un peu des deux, la fille déglutit toutes les trois lignes et c'est encore plus chiant à lire qu'un bon Harlequin. Les premières pages, donc, pour le reste, je crois que je n'ai tout simplement pas envie de prendre le risque d'être émoustillée à la lecture d'un bordel marketing pareil. Et il n'est tout simplement(bis) pas question que j'aille mettre le moindre penny dans la poche de cet éditeur, pas pour ça.
J'ai des principes, c'est ainsi.


Et un petit Maillol pour conclure, Rivière