octobre 24, 2007

Pourquoi j'aimerais etre la mère des Barbapapas

J'imagine que vous connaissez tous les Barbapapas, c'est déjà une bonne raison pour souhaiter les avoir inventés.
Depuis quelques temps déjà, j'essaie d'écrire. Nous sommes nombreux dans cet état, me semble-t-il, et je bataille terrible avec moi-même pour ne pas dévaloriser ce que je fais. D'abord c'est trop facile de ne rien faire en se disant qu'on ne fera jamais aussi bien écrit QUE, ni aussi original QUE, ni encore aussi génial QUE. Ensuite parce que je me vois mal vivre avec ce désir inachevé. Donc je me débats, je vous l'avoue, avec moi-moi (je voulais écrire "avec moi-même", mais ce lapsus me fait sourire, alors je partage).
En ce moment, je suis un peu coincée sur mes personnages. Et donc je réfléchis, quelquefois (pas tout le temps en ce moment, mais plus que pendant ma grossesse, semble-t-il, puisque j'ai appris récemment que j'ai passé sept mois dans un état mono-neuronal poussif, ce dont je ne me suis même pas vraiment rendu compte, mais que mon homme, doux et tendre - et prudent - a bien pris soin de me cacher). je réfléchis donc à ce qui fait que l'on retient tel ou tel personnage, tel ou tel auteur, et ce matin, je me suis arrêtée sur les Barbapapas, qui m'ont laissé une forte impression, depuis que j'ai quitté le monde de l'enfance. D'ailleurs ce sont des personnages que j'ai vraiment voulu faire découvrir à ma fille dès que possible.
Le fantasme est génial : pouvoir prendre la forme qu'on veut : objet ou animal, végétal, le tout en une fraction de seconde, sans perdre son identité tout-à-fait puisqu'ils conservent leur couleur originale.
En plus, ils se servent de cette capacité pour faire le bien : Barbapapa sauve des gens d'un incendie dans le tout premier volume, en se transformant en escalier.
Le message est également écologique, humaniste, et franchement sympatique. Un peu grosses, les ficelles ? on a plus cinq ans, ceci explique peut-être cela. Un peu daté années soixante-dix ? Ouai, moi aussi je me sens un peu datée.
Les dessins ne sont pas aussi chiadés que certains albums illustrés d'aujourd'hui, mais ce n'est pas l'idée, au contraire, le tout est simple, et fonctionne bel et bien si on en juge leur succès depuis 1970.
Vous aurez sûrement remarqué que Barbapapa est rose et Barbamama noire, et que leurs enfants sont de toutes les couleurs. Un joli clin d'oeil au métissage, je trouve.
Et puis les enfants ont tous leur domaine de compétences, il y a le peintre (le seul à avoir de poils, on se demande un peu ce qu'il a fait pour mériter ça...) le costaud, le copain des animaux et de la nature, la chanteuse, le savant, l'intello, et même la belle (bon, le costaud et la belle, c'est pour compenser, on ne peut pas avoir que des enfants brillants et intellectuels ;o))
Bref, de tout pour se faire un monde et s'identifier, une jolie tribue qui se fabrique des maisons à volonté, et un univers bien personnel.
Tout cela tout en simplicité et sans prétention, ça a de quoi plaire, non ?
Bon, ça ne m'avance guère pour mon texte, mais je voulais rendre un petit hommage à mes Barbapapa chéris, tous plus mignons les uns que les autres, et à leurs auteurs, Annette Tison et Talus Taylor.
Et quand ma fille m'a demandé ce matin "Et toi, tu voudrais être laquelle ?" "Ben, la noire tiens !"
Franchement, ils n'ont pas l'air heureux ?


octobre 16, 2007

L'élégance d'une écriture

L'élégance du hérisson - Muriel Barbery
Éditions Gallimard - 2006

Ce livre est très bien écrit. Les phrases sont cousues avec soin, bien que certaines d'entre elles soient trop longues à mon goût (une demi-page ne me semble pas une longueur raisonnable pour une phrase, mais où irions-nous si tout le monde écrivait de façon raisonnable, n'est-ce pas ?).
Le personnage principal est une concierge. Soit. Qui s'appelle Madame Michel, soit. Et a un chat. Forcément. En revanche celui-ci s'appelle Léon "parce que Tolstoï".
Vous l'aurez compris, en lecteurs avisés que vous êtes, cette concierge a priori un peu caricaturale cache bien son jeu.
Autre personage du livre, la jeune Paloma, 12 ans, est très intelligente.
Ces deux héroïnes ont pour point commun de consacrer toute leur énergie à la dissimulation d'une intelligence et d'une cultures embarrassantes. Pourquoi embarrassantes ? Vous le découvriez si vous décidez de lire ce livre.
Elles vivent toutes deux dans le même immeuble, et, si elles se connaissent déjà, elles vont se découvrir l'une l'autre.
Je m'arrète là pour l'histoire, voici maintenant ce que j'en ai pensé : les personnages sont trop caricaturaux, je n'ai pas cru à la concierge hyper érudite qui de sucroît nous fait des sorties philosophiques à tout bout de champ. Quant à la petite fille de 12 ans, idem. Elles se ressemblent beaucoup, c'est certainement un parti-pris, que je trouve ça dommage. Oui elles se ressemblent, et elles vont donc se reconnaître, mais c'est trop gros.
Ensuite l'action est longue à se mettre en place. J'ai toujours un peu de mal à entrer dans un livre quand il faut passer un tunnel de 140 pages avant de rencontrer un ressort de l'histoire.
Quant à la fin, elle est un peu abrupte, mais elle s'inscrit plutôt bien dans l'idée que j'ai retenue de toute cette histoire qui schématiquement (très schématiquement même) pourrait tenir en quelques mots : méfiez-vous de vous si vous croyez connaître les gens, combattez sans relâche les préjugés que vous avez sur eux.
Suite à la lecture du livre, j'ai lu l'article du Monde des livres, et ai découvert que l'auteure est philosophe. Tout s'éclaire. J'ai également découvert que beaucoup de lecteurs ont retrouvé dans L'élégance du hérisson, l'ambiance de Ensemble c'est tout, d'Anna gavalda, ou encore de la famille Malaussène de Pennac. Je ne partage pas du tout ces avis car les relations entre les personnages n'ont rien à voir avec ces autres livres où ils fonctionnent un peu comme des tribus.
Aurais-je eu la même opinion de ce livre si je n'en avais pas entendu autant de bien avant de l'ouvrir ? Certainement pas, et je comprends qu'il fut une agréable lecture pour ceux qui l'ont découvert dans les premiers. J'avoue que j'étais tellement curieuse de le lire à mon tour que j'ai été un peu déçue. La fatigue aidant, j'ai eu du mal à accrocher. Mais je reviens sur mon entrée en matière, et je la confirme, ce livre est très bien écrit.










octobre 13, 2007

Que les choses soient claires

Non, je ne manque pas de temps. Enfin si. Un peu.
Mais c'est surtout ma connexion Internet qui laisse franchement à désirer.
Déposer un commentaire sur vos blogs peut me prendre un temps infini.
J'aime vos blogs, je vais visiter vos blogs. Et je dirais bien des choses plus ou moins pertinantes, mais mes pauvres nerfs ne résistent pas à la déconnexion intempestive. Et la grossierté l'emporte plus qu'à son tour (la pudeur m'empêche de vous écrire ici les injures que subit mon entourage à cause de ces coupures...)
La liaison est tellement mauvaise que j'ai parfois l'impression d'être revenue aux balbutiements du téléphone.
Alors pardonnez ma présence (encore) moins fréquente, en fait, je vous lis, mais je ne peux pas vraiment participer.


Allez, ce soir, c'est match, j'espère que la dynamo tiendra le coup ! ;o))

Alllezzzzzzz !!!

octobre 11, 2007

Mères, grands-mères, femmes et plus si affinités...

Les grands-mères - Doris Lessing, 2003

Au moment où je chronique un de ses livres, j'apprends que l'auteure a reçu le prix nobel de littérature. Hasard, pas vraiment, dans la mesure où je l'ai lu à la suite d'un article de Libération.
Bref, le livre dont je parle n'a pas grand chose à voir avec les raisons de son élection.
Les grands-mères ne parle pas de mamies gâteaux, ni même gâteuses, il parle d'amour et de famille, de filiation et d'amitié.
Je ne vous en révèlerai pas le sujet, et je vous conseille vivement de ne rien lire de plus explicite sur ce livre, pas même la quatrième de couverture, afin de conserver intacte la curiosité qui guidera votre lecture.
96 pages d'une histoire rondement menée, de personnages attachants et aux personnalités affirmées, je suis maintenant curieuse de découvrir plus en détails cette femme et son oeuvre.

octobre 05, 2007

Étrange affaire, Docteur Jekyll...

L'étrange affaire du Dr Jekyll et de Mr Hyde - 1886
Robert Louis Stevenson
Nouvelle traduction de Guillaume Pigeard de Gurbert et Richard Scholar
Babel

Quelle langue, mes amis, quelle langue ! Rien qu'à la lecture de la préface, j'avais déjà envie de balancer mon bouquin pour aller l'acheter en VO et m'en régaler. Je n'en fis cependant rien car la traduction (nouvelle), est de très bonne qualité.
L'histoire, nous la connaissons tous, quant à vous dire ce qui me poussa à acheter le livre, je l'ignore. Peut-être le fait que je n'avais jamais rien lu de Stevenson, associé au fait que j'aime bien me faire peur avec des vieux classiques.
Ainsi ai-je lu il y a quelques années le Frankenstein de Mary Shelley. Je n'ai pas été déçue du voyage, la description des incursions nocturnes du docteur dans les fosses communes pour récupérer des restes humains est glaçante, et je fus plusieurs nuits sans pouvoir me défaire de ce que mon imagination avait bâti autour du récit. C'est aujourd'hui encore une de mes plus grandes frayeurs littéraires, avec La ligne noire de Jean-Christophe Grangé, qui n'est certes pas un vieux classique mais qui m'a foutu une trouille de tous les diables.
Évidemment, le suspens est un peu émoussé de cette histoire que Stevenson a tirée d'un de ses cauchemars (je cultive depuis l'espoir qu'en me couchant en pensant à mon texte, je rêverai d'une scène que je n'aurai plus ensuite qu'à mettre en mots, mais ça n'a pas encore marché...). Je pense donc pouvoir vous parler librement de ce brave Docteur Jekyll qui mit au point une potion capable de révéler la nature sombre de son être et qui se fait bientôt envahir par la puissance de ce "lui" longtemps maintenu prisonnier dans les tréfonds de son âme.
" Pour ma part, étant donné la nature de mon existence, j'avançai infailliblement dans une seule et unique direction. Ce fut par le côté moral, et dans ma propre personne, que j'appris à reconnaître la profonde et primitive dualité de l'homme; je vis que, des deux natures qui combattaient dans le champs de ma conscience, même si je pouvais à bon droit être identifié à l'une ou à l'autre, c'était seulement parce que j'étais radicalement les deux."
Dès la découverte de la formidable puissance que possède cette part noire de son être, le Dr Jekyll n'aura de cesse de choisir l'une puis l'autre de ses personnalités, sans toutefois parvenir finalement à contenir la bête qu'il a déchaînée.
"Entre ces deux-là, je sentis en ce moment que je devais faire un choix. Mes deux natures avaient en commun la mémoire, mais toutes les autres facultés étaient très inégalement réparties entre elles. (...) Mon démon avait été longtemps en cage ; il sortit rugissant. J'eus conscience, au moment même où je pris le breuvage, d'une propension au mal plus débridée, plus déchaînée."

Si vous êtes tentés de redécouvrir cette histoire fantastique, et de savourer le style séduisant de Stevenson, n'hésitez plus, foncez, vous passerez un agréable moment, d'autant que le livre a juste la bonne longueur.

octobre 04, 2007

Soutien


Free Burma!




About "Free Burma!"
International bloggers are preparing an action to support the peaceful revolution in Burma. We want to set a sign for freedom and show our sympathy for these people who are fighting their cruel regime without weapons. These Bloggers are planning to refrain from posting to their blogs on October 4 and just put up one Banner then, underlined with the words „Free Burma!“.

octobre 03, 2007

Vous avez demandé la police ? Ne quittez pas...

20 ans qu'on les attendait ! Enfin, entre vous et moi, je ne les attendais plus vraiment depuis le temps, moi.
Mais voilà, intérêts financiers ou crise de popularité ? Trop-plein de nostalgie ou défi de quinqua ?, THE POLICE s'est reformé, le temps d'une tournée madeleine.
Qui suit ce blog depuis les origines ou presque sait que je suis une incorrigible nostalgique, alors la tournée madeleine, c'était pour moi. En tous cas, c'est ce que s'est dit mon homme, qui connaissait de surcroît mon adoration pour le groupe.
Nous voilà donc partis samedi soir, après de laborieuses recherches pour trouver la perle qui s'occupera de nos enfants bien-aimés et non moins précieux. Ma fille, passe, elle s'adapte et nous a même mis à la porte (4 ans et demi, je le rappelle) "vite, vous allez rater le concert". Mais mon fils, trois mois tout juste, je n'allais quand même pas le larguer à la première venue. Notez que j'étais plutôt détendue à l'idée de passer la soirée loin de lui, seulement je voulais que l'heureuse élue ait déjà eu des enfants. Parce que supporter les cris d'un petit troll de 19h à 22h15, faut pouvoir encaisser. Et donner le bib à un enfant qui n'y est pas habitué, il faut savoir faire. C'est tout.
Et la nounou en question a débarqué, première réaction "Oh mon dieu, qu'il est petit !!!" je me suis bien dit que c'était moyennement rassurant, mais vu mon niveau de fatigue (je sortais d'une sieste de 2h30 mais ce n’est pas encore assez…), je n'ai pas vraiment relevé. Je vais vous dire, moi, ce bébé n'est pas si petit, si on considère qu'il fait presque ses 5 kg. Mais pour trois mois, ce qui en fait un petit bébé mais plus si petit non plus, vous me suivez ?
Bref, après ça, la nounou a fait le tour de l'appart, a commencé à battre des bras dans tous les sens en disant des trucs genre "ça va aller" pour se rassurer elle toute seule, parce que nous, on savait bien que ça allait aller.
Nous l'avons bien prévenue qu'il pleurait (hurlait, d'accord) toute la soirée.
Et puis on a filé.
Parce que le Stade de France nous attendait.
Un stade de France relativement vide à 19h45, peu de gens se sont pressés pour voir le groupe du fils de Sting « Fiction Plane »
ET ILS ONT BIEN FAIT, je vous le dis tout net !
D'abord c'était trop fort, ils nous ont emporté les 2/3 de notre audition toute propre qu'on venait décrasser gentiment avec des tubes chéris. Et ça c'est pas sympa, parce qu'après 3/4 d'heures de hurlements et de mélodies sans intérêts, eh bien notre plaisir était sérieusement émoussé, et nos nerfs tendus "comme un string sur le cul d'un hippopotame" (je cite un ancien collègue, l'expression est certes un peu vulgaire mais elle a le mérite d'être parlante). Il faut vous dire que le fils de Sting lui ressemble énormément (pour ce que j'ai pu en voir sur l'écran géant), alors pour se démarquer, il a les cheveux longs. Et pour la voix, eh bien c'est Sting. Sauf que Sting sait chanter, et que lui sait surtout crier.
Bref, sans plus de fioritures, THE POLICE est arrivé, un peu de lumières, un peu de son, encore trop fort, mais là ça passe.
Et puis, on est bien d'accord, un stade, c'est pas une salle de concert. Le son était un peu mauvais. Tant pis.
Le Sting a l'âge d'être mon père, ou presque. C'est là que je vois qu'il est particulièrement bien conservé. Et puis il avait sa basse toute usée, et moi j'adore les gens fidèles à leur instrument, même si il est tout rapé par les ans. Et puis il est venu avec son charisme. Ma doué.
Le guitariste à côté faisait complètement anachronique. Pour le coup j'avais l'impression de voir mon père avec une guitare. C'est pas possible. Mais bon, il se défendait, même si je n'ai pas une passion pour sa façon de jouer, je dois reconnaître qu'il s'est bien battu.
Quant au batteur, lui, tranquille, il s'est éclaté. En tous cas c'est le sentiment qu'il donnait.
Bon, les chansons, pas mal. Certaines n'avaient pas la couleur musicale que j'attendais, mais c'était plutôt pas mal de les redécouvrir.
En conclusion, une soirée plutôt réussie.
En rentrant à la maison, j'ai compris que nous n'étions pas les seuls à avoir perdu de l'audition. La nounou m'a dit d'entrée "Vous allez avoir du mal pour l'adaptation". Elle croyait que mon fils avait pleuré de ne plus me voir. Mais non. Même quand je suis là le soir, il hurle, faut pas croire.
Mais tout s'est bien passé sinon.
J'ai donc vu THE POLICE en concert. Bon, nous étions 80000, donc je partage avec plein d'autres ce moment, mais quand même.
Si c'était à refaire ?
J'aurais été à un concert d'eux il y a 20 ans.
Pareil pour Téléphone. Certains disent qu'il ne faut pas avoir de regrets, mais moi je regretterai toujours de ne pas avoir vu Téléphone en concert à leur grande période.
C'est dit.

octobre 02, 2007

la chaîne rose

Oh ! Un e-book de cuisine, vous en aviez toujours rêvé !!
ça tombe bien, c'est ici, et c'est pour la bonne cause : panncotta et cheese cake rose... miam !

octobre 01, 2007

Joyeux blogoversaire !


Comme nombre d'entre vous je fête ce mois-ci le premier anniversaire de mon blog.
Je me rappelle de mon premier message, sur le film "Je vais bien ne t'en fais pas". Il avait fallu que je sois sérieusement conquise par ce film pour ouvrir mon blog avec lui ! Un an plus tard, je réitère tout le bien que je pensais alors.
Je n'ai certainement pas blogué autant que j'aurais pu, j'avoue que les débuts étaient de vrais tâtonnements. Je ne savais pas quoi écrire, rien n'était trop beau pour lui, je me demandais jusqu'où aller dans le récit de moments personnels. j'avoue ne pas avoir beaucoup le goût à raconter ma vie, et mon rythme de lecture et d'écriture est un peu faible pour alimenter significativement ces colonnes.
Aujourd'hui je crois que je n'ai beaucoup plus trouvé la vocation de ce blog, je vous le dis tout net !
J'admire la fréquence de publication de certain(e)s, la qualité de vos billets et la verve avec laquelle vous vous exprimez.
Cette année passée a été riche en événements et en émotions, et ce à quoi je tiens plus que tout, ce sont les personnes que j'ai eu le plaisir de découvrir, sans pour autant les rencontrer ! Sans vous mes sept mois d'immobilité dans une nouvelle ville et une nouvelle maison auraient été bien plus longs et sans aucun doute beaucoup plus froids...
Un monde de blogs, et c'est pas fini !