mars 25, 2012

Back on my week

Une fois n'est pas coutume, un petit "J'ai aimé" de fin de semaine. 

Cette semaine, j'ai aimé : 

parcourir le salon du livre avec une amie écrivain, rencontrer une auteur hautaine, voir un éditeur odieux, rêver, encore et toujours, d'entrer un jour par la porte "VIP" (et alors quoi), entrer par la porte "Exposants", tendre mon pass et trouver ça déjà pas mal. 

Me lever tôt pour aller en rendez-vous à l'autre bout de l'Île-de-France. Je ne suis pas maso, mais prendre la journée à bras le corps pour une fois, changer de rythme, c'était bien. 

Déjeuner dans un japonais, découvrir le poisson cru fondant, onctueux, se dire que zut, maintenant, ça va être compliqué de déjeuner dans un restau japonais de moyenne gamme. 

Prendre un café en terrasse, le premier du printemps, avec une amie. Le soleil dans l'oeil, évoquer un prochain we de voile. Plaisir intense en perspective. 

S'entendre dire par un serveur "Vous ressemblez à une actrice". Eclater de rire. "Véronique Jannot". 
Oui bon. 

Découvrir les photos de Christophe Jacrot sur le blog de mrs Clooney

Me balader place des Vosges, faire une sieste. Puis deux. Bouquiner jusqu'au bout. Aller du canapé au fauteuil à mon lit... et recommencer. 






Les événements de cette semaine sont une horreur, un cauchemar. Je pense à eux. 


mars 15, 2012

le comble pour une éditrice...

... qui est exposant pour la première année, c'est de rater l'inauguration du Salon du livre pour cause de bouclage, non ?
Bon, voilà, c'est fait.

Je n'ai pas dit mon dernier mot cela étant (et l'inauguration n'est pas le plus intéressant du Salon, mais bon, quand même...).

Il paraît qu'il n'y a même plus de champagne, vous confirmez ?
C'est la crise ?

mars 06, 2012

Le coq aux oeufs d'or

Est-ce que quelqu'un pourrait remettre les idées des footballeurs indignés face à leurs buts citoyens ?

Qu'on arrête de subir deux minutes leurs plaintes qui manquent passablement de décence sur l'époque/la réalité/la crise/ du monde qui s'effondre, ce dont ils ne sont pas responsables, certes, mais dont ils font partie comme tout le monde.

Un minimum de décence, c'est possible ?

Ils veulent partir ? Menacent ? Se plaignent ?

Sérieusement ?

Les footballeurs vont faire pencher la balance présidentielle ?

Franchement, je pense que si j'étais intermittente du spectacle, j'aurais à la fois la haine et la nausée, déjà de la situation actuelle de la culture face au monde du foot, mais alors de les entendre se révolter parce qu'ils vont devoir payer plus d'impôts, ça me donne des envies pas jolies-jolies.

C'est rare que je dise ça, mais là, j'aimerais bien me réveiller, maintenant.