août 18, 2011

Ouh - lala ! (bis)

Les retours de vacances, c'est un peu comme une bonne cuite, la veille on est grisé et on se sent le maître du monde et puis au réveil on a mal au crâne, le tif en berne et la paupière bouffie.
Cette année, au bout de mes deux semaines de Bretagne, je me suis retrouvée sur le bateau du retour avec la curieuse impression d'avoir été mise à la porte.

Tout en connaissant la date de notre retour, il persistait ce sentiment d'avoir plané haut, très haut au-dessus des vacances et de n'avoir décidé de rien.
Peut-être que je ne me suis pas ennuyée, tout simplement. Peut-être que j'avais un besoin tel de repos et de vide que tout s'est passé sans que je m'en rende compte.
Peut-être que j'ai besoin de voir du neuf, aussi. Surtout.




Ma prochaine destination de rêve. "Ne jamais rentrer de vacances sans avoir les suivantes dans la ligne de mire".



Mais c'était très bien néanmoins. J'ai encore joué les Jenna de Rosnay 2011, abusé des galettes et du cidre, sauté dans les rouleaux comme une môme et dormi comme un bébé, c'était un peu les étranges vacances de Benjamin Button, mon histoire.

J'ai lu, un peu* aussi, rien de mémorable (et pas grand chose des bouquins emportés) sauf Vango, de l'inégalable Timothée de Fombelle (encore un comme ça et je lui voue un culte), très bon si vous êtes amateurs de roman d'aventures pour ados. C'est un peu l'idée que je me fais des romans de Jules Verne (dans un style poétique et l'humour en plus).

Sinon j'ai failli présenter un programme électoral pour interdire les crocs (sur les mouflets passe encore, mais sur des adultes, pitié !), les pantacourts en matière synthétique et pris conscience que je vire facho du style. Surtout celui des autres. C'est moche.


*Note à moi-même pour mes prochaines vacances : ne plus jamais partir avec un livre glauque à lire définitivement en hiver et uniquement en cas de manque de courage pour la pendaison.




3 commentaires:

  1. Je rejoins ton programme électoral ; interdiction de pantacourt surtout pour les gros mollets et associe aux fausses baskets Puma et au sac a dos.....j'ajoute le sac de ville pour hommes et je renforce les lectures faciles (ne jamais penser que les vacances sont le moment idéal pour lire du lourd - grave erreur, mieux vaut encore partir avec un Musso....).
    Allez vas-y doucement, tout doucement

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  2. je suis tout à fait d'accord, les crocs sont à proscrire! Je te souhaite une bonne reprise...

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  3. Miss Zen : je ne vais pas pouvoir faire plus doux, je suis près de m'endormir sur le chemin du boulot dans la rue ! J'en profite avant l'accélération à venir.

    Elisabeth : Merci ! A toi aussi...

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