Emmanuel Carrère
Poche, 2005
Un beau soir, Marc décide de se raser la moustache, et attend avec impatience de connaître la réaction d'Agnès, sa compagne, qui n'en aura aucune. Persuadé qu'elle se moque de lui, n'a-t-elle pas un goût déplacé pour les plaisanteries douteuses ?, Marc s'interroge sur ce qui motive Agnès pour faire durer cette mauvaise blague et se met en quête d'indices pour lui prouver qu'il arborait bien auparavant une moustache. La plaisanterie s'étend au reste de son entourage, et Marc bascule. Qui, de lui ou d'elle devient fou ?
J'ai beaucoup aimé la clarté avec laquelle Emmanuel Carrère écrit la folie. Suivant avec minutie les cheminements tortueux de la pensée, il nous bouscule sans ménagement par l'intermédiaire de Marc, personnage perdu, victime, qui jusqu'à la fin ne parviendra pas à y voir clair. Pour une fois je trouve que la fin est à la mesure du livre, même si l'échappée du personnage m'a laissée perplexe un moment.
Poche, 2005
Un beau soir, Marc décide de se raser la moustache, et attend avec impatience de connaître la réaction d'Agnès, sa compagne, qui n'en aura aucune. Persuadé qu'elle se moque de lui, n'a-t-elle pas un goût déplacé pour les plaisanteries douteuses ?, Marc s'interroge sur ce qui motive Agnès pour faire durer cette mauvaise blague et se met en quête d'indices pour lui prouver qu'il arborait bien auparavant une moustache. La plaisanterie s'étend au reste de son entourage, et Marc bascule. Qui, de lui ou d'elle devient fou ?
J'ai beaucoup aimé la clarté avec laquelle Emmanuel Carrère écrit la folie. Suivant avec minutie les cheminements tortueux de la pensée, il nous bouscule sans ménagement par l'intermédiaire de Marc, personnage perdu, victime, qui jusqu'à la fin ne parviendra pas à y voir clair. Pour une fois je trouve que la fin est à la mesure du livre, même si l'échappée du personnage m'a laissée perplexe un moment.
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