Le roi Tsongor va mourir. C'est le titre qui nous le dit. Et en effet, le livre s'ouvre cette promesse de mort, un serment fait des années auparavant par un serviteur fidèle. Le roi Tsongor, lui, va marier sa fille, c'est à la fête qu'il se prépare. Mais un événement va contrecarrer le bon déroulement des festivités, et faire basculer le destin de chaque membre du clan Tsongor dans une destiné écrite à la suite du roi.
Je ne vous en dit pas plus. Pour une fois je n'avais pas lu la quatrième de couverture et tout m'a surprise, c'est très bien comme ça, je crois que désormais je m'efforcerais de ne pas lire le résumé, ce qui va me demander un effort certain, compte tenu de ma curiosité.
Je pense que pour la plupart d'entre vous, ce livre n'est plus une découverte, mais pour ceux qui ne connaissent pas encore l'écriture de Laurent Gaudé, vous pouvez y aller les yeux fermés, si j'ose dire. La langue est réjouissante, les images très évocatrices, tout est dit en quelques mots. Ici, point d'effet de manches ou de champs lexical débridé, chaque phrase, mot, description est juste, il n'y en a ni trop ni trop peu, c'est bien. le livre lui-même est exactement de la bonne longueur, en un mot comme en cent, il est parfait.
Je ne vous en dit pas plus. Pour une fois je n'avais pas lu la quatrième de couverture et tout m'a surprise, c'est très bien comme ça, je crois que désormais je m'efforcerais de ne pas lire le résumé, ce qui va me demander un effort certain, compte tenu de ma curiosité.
Je pense que pour la plupart d'entre vous, ce livre n'est plus une découverte, mais pour ceux qui ne connaissent pas encore l'écriture de Laurent Gaudé, vous pouvez y aller les yeux fermés, si j'ose dire. La langue est réjouissante, les images très évocatrices, tout est dit en quelques mots. Ici, point d'effet de manches ou de champs lexical débridé, chaque phrase, mot, description est juste, il n'y en a ni trop ni trop peu, c'est bien. le livre lui-même est exactement de la bonne longueur, en un mot comme en cent, il est parfait.
Beaucoup de mal avec les romans de Gaudé, souvent intéressants mais le style ne me parle pas (y en a t'il un ? :))
RépondreSupprimerEn revanche il y a un an et demi environ une troupe avec laquelle j'ai parfois bossé a monté une de ses pièces, "Cendres sur les mains"...et là j'ai découvert un autre visage de cet auteur, noir noir noir, mais d'une beauté à couper le souffle...
(http://legolb.over-blog.com)
J'ai beaucoup aimé ce roman, il m'a beaucoup marquée. Une histoire simple, un style très dépouillé mais poétique, un beau roman, tu as raison!
RépondreSupprimerC'est un magnifique livre que je garde en mémoire. On est transporté du début à la fin dans ce conte africain !!
RépondreSupprimerthom : je dois lire "Le soleil des Scorta" de Gaudé, et la première page est très belle... Rien de très élaboré stylistiquement en effet, mais je trouve ça bien de réussir à faire à la fois beau et simple.
RépondreSupprimerfashion victim : oui, beaucoup de poésie. Moi aussi il m'a marquée, et je me suis fait la réflexion qu'il n'était juste pas trop long, et qu'à écrire ça devait quand même être particulier. Les récits de destructions comme ça, ça doit taper sur le moral...
florinette : j'aime le côté dépaysant en effet sans en faire trop dans l'exotisme. Et c'est facile de se laisser emporter, là où j'ai souvent du mal avec les auteurs africains.