mars 29, 2010

Some thoughts about changes

Il y a la peur de faire les choses, de ne pas y arriver, et il y a la peur des choses en elles-mêmes, pour ce qu'elles ont de mordant et d'incroyablement angoissant.

Il y a l'envie d'avancer, de me lancer, d'innover, de cogiter, de me retrousser les manches et de faire vrombir les neurones, et il y a l'envie de rester là, et de ne plus penser à rien, de me laisser flotter.

Il y a l'envie de foncer, tracer ma route, braver la pluie le vent et les éléments, de relever le visage et de prendre de plein fouet la réalité du froid de l'eau et les déséquilibres des bourrasques, et l'envie rester au chaud, confortable; sous la couette, enfouie.

Il y a l'enthousiasme de la réussite, du contentement de soi, celui qui donne des ailes et il y a l'engloutissement par le doute.

Il y a le plaisir d'écrire, et de voir apparaître des personnages, un décor, une intrigue, l'empressement de consigner une situation, un rebondissement, et il y a le blocage, la pause, l'engluement des idées et de l'envie.

Il y a une volonté de changement et il y a un goût patenté pour la nostalgie

Mais comme serait-on nostalgique de quelque chose qui ne change pas ?

4 commentaires:

  1. A part les quelques lignes qui ciblent précisément l'écriture, j'aurais pu écrire exactement la même chose.

    Je crois qu'on n'est pas rendues, May.
    Mais avec le printemps, on va se bouger, hein oui ?
    Oui.
    Y'a un moment où il faut tenter, où il faut oser, sinon on le regrettera longtemps.

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  2. erzébeth : oui, je dirais oui.
    "Toujours", on le regretterait "toujours" de ne pas s'être bougées. (Et là, une voix me dit "oui mais si tu fais n'importe quoi n'importe comment, tu vas le regretter aussi". Comment fait-on taire ça ??

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  3. erzébeth9:45 PM

    Tu coupes le son.

    Non mais sérieusement, pourquoi tu le ferais mal ? Ca a assez mûri pour ne pas tout foirer, non ? Puis si des choses ne vont pas, on recommence. Tranquillement. Sans trop se décourager.
    Rien d'irréversible là-dedans.

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  4. erzébeth : En effet... pourquoi ça foirerait ?
    Petite voix intérieure en mode "ai confiaaaannnceeee"... ;o)

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