avril 24, 2012

Décodée, décalée, déconnectée !

Je n'ai plus le décodeur, je suis à côté de mes pompes et pourtant je me sens bien là, mais juste derrière la fenêtre, sans les bruits, sans les odeurs, je regarde tout ça passer, courir, à la cool. 


Evidemment, si j'écris que c'est dur de rentrer de vacances, ça résonne comme "Ouh, t'as de sacrés soucis dans la vie, toi !" et comme "Il ne faudrait plus partir alors" ou alors "Eh bien c'est que ce sont de vraies belles vacances réussies !" et tout cela est très juste. Mais...


J'aime l'après-vacances, le décalage, le recul, le ralentissement général. En l'occurrence, j'avais commencé à ralentir avant de partir. Je crois que j'étais à bout d'énergie, après la débauche des six mois précédents et puis un déclic a fini par se faire, finalement. 


A force d'entendre "Attention, tu tires trop sur la corde, tu te mets en danger", à force de constater, jour après jour, que je passe à côté de tout ce qui me tient vraiment à coeur, pour donner une place trop prépondérante à mon boulot. Qui est important pour moi, mais jusqu'où ?


Au point de rentrer trop tard tous les soirs pour passer vraiment du temps avec mes enfants ?
Au point de ne plus appeler/voir/écrire à mes amies parce que je n'ai pas le temps ?
Au point de ne plus sortir le soir, ou vite fait une fois par trimestre ?
Au point de ne plus avoir le temps de faire ce qui me plaît aussi beaucoup qu'à des moments volés dans le we ? Volés parce qu'entre deux siestes, pour récupérer... 
Au point d'entendre un lundi matin dire "Tu as presque l'air reposée, ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vue comme ça" (deux siestes et pas de sorties du we, donc).
Au point d'oublier les dates, rendez-vous importants de ceux qui comptent pour moi.  


En rentrant hier au boulot, j'ai appris diverses nouveautés, plus ou moins importantes en ce qui me concerne, et cela ne m'a fait ni chaud ni froid. Et ce n'est pas mauvais signe, loin de là. J'ai décidé de continuer à voir les choses comme ça, autant que possible, et de laisser venir. 


Alors oui, j'ai du mal à rentrer, et j'ai envie d'écouter cette difficulté, de la laisser me dire ce que je dois entendre et ruminer parce que je sens que c'est de ce côté-là qu'il faut que j'aille maintenant. 


Et puis on verra bien. 


Et tiens, c'est amusant, ce billet me rappelle que j'avais envisagé de prendre des résolution, le 1er mai, relatives à mon travail, justement...


Allez, la prochaine fois, je vous raconte ma saint Valentin (il n'est jamais trop tard !)


By the way, j'étais à Prague, chez des amis, et c'était donc vraiment très très très bien.
Et oui, j'ai du mal à finir ce billet, mais ça faisait longtemps aussi, que je n'avais plus écrit ici !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire