Je me pose quelquefois des questions existentielles.
Aujourd'hui, ma question existentielle est la suivante :
"Est-il normal qu'un livre de la collection Blanche de l'excellente maison Gallimuch, qui se vend aux alentours de 25 euros, soit truffé de fautes d'orthographes ?"
Spontanément, je dirais que c'est honteux.
Personne n'est à l'abri de la faute, notamment dans un mail ou sur un blog, attention, je ne suis pas en train de condamner les faiseurs de fautes (dont je ne suis pas exclue).
Mais il y a des gens dont c'est le métier, de fabuleux relecteurs-correcteurs, qui ne demandent qu'à corriger des manuscrits de chez Gallimuch.
Alors pourquoi ?
Parce que sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, quand je dis "truffé", je pèse mes mots.
je suis déçue, comme qui dirait.
Hé bien, je peux te répondre, car ce drame m'est arrivé, pour un de mes livres (traduction-préface) :
RépondreSupprimerhttp://rosesdedecembre.blogspot.com/2006/10/faut-pas-pleurer-comme.html
Je m'en remets à peine.
Je souhaite la bienvenue à ce nouveau blog.
Merci Holly pour ce mot, tu écris vraiment bien, quel humour !
RépondreSupprimerQuant à la métaphore et au maniement des images, c'est une seconde nature, chez toi, semble-t-il.
Je dois être idéaliste, et naïve et un peu raide aussi.
Les coquilles sont une plaie, et s'en croire à l'abri relève d'un prétention absurde.
En effet, le livre auquel je fais référence est très lu, et les coquilles "sautent aux yeux comme un coup de pied au cul", comme dirait une de mes amies.
Et je pensais que Gallimuch faisait travailler des érudits, des lettrés, rigoureux à souhait.
Et cela n'a probablement rien à voir avec la rigueur, ou l'érudition, mais bien plutôt avec des délais, et des marges brutes.
(soupir)
Et si un jour je parviens à me faire éditer, je pense que la moindre coquille sera pour moi aussi un crève-coeur...
Mais quand même... la collection blanche... ;-)
Je ressens exactement la même chose que toi.
RépondreSupprimerLe pire, c'est lorsque tu transmets un fichier exempt de coquilles à un éditeur et que tu retrouves ton texte saccagé, parce qu'un incompétent n'a pas fait son travail.
C'est dramatique pour l'auteur, car il est impuissant. En ce qui me concerne, je n'ai plus qu'à espérer une deuxième édition...
Mais c'est un phénomène que j'observe de plus en plus dans le monde de l'édition, et la taille de la maison n'a rien à voir...
Alors me voilà enfin May... très contrite d'arriver si tard chez toi ! Et oui je suis bien d'accord : les coquilles c'est assez honteux dans un livre publié. Parce bon : toi au bout d'un moment (et je parle d'expérience...) tu as le nez sur l'écran et tu ne vois plus ton texte mais les correcteurs, c'est censé être leur boulot de le voir à ta place... du coup je frémis de vous lire toutes les deux... (rires)
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RépondreSupprimerBienvenue Gaëlle,
RépondreSupprimerne sois pas contrite, voyons, je sais bien que tu oeuvres pour la bonne cause... !
De plus, tu n'es obligée de rien, mais tu le sais déjà.;-)
Il est certain qu'entre l'écriture, où oeuvrent réflexion, inspiration, et parfois même feu sacré, le tout le nez sur l'écran en effet, et la relecture, sur papier, où le texte est une découverte pour le correcteur, il y a un monde.
Mais la coquille est sournoise, et comme je le disais, nul n'est à l'abri, donc tout le monde est plus à l'aise là, non ?
Oui la coquille est des plus sournoise... c'est une sale engeance ! Je la traque constamment mais elle survit à tous mes traitements abrasifs...
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