octobre 28, 2010
Miss T-hair
octobre 27, 2010
Recherche travail pour rédactrice motivée
octobre 21, 2010
Les parades à la solitude
octobre 17, 2010
Il est ennuyé, Lambert

octobre 14, 2010
SOS patte en vrac
la citation du jeudi : retour aux fondamentaux
IF..... |
IF you can keep your head when all about you Are losing theirs and blaming it on you, If you can trust yourself when all men doubt you, But make allowance for their doubting too; If you can wait and not be tired by waiting, Or being lied about, don't deal in lies,Or being hated, don't give way to hating, And yet don't look too good, nor talk too wise: If you can dream - and not make dreams your master; If you can think - and not make thoughts your aim; If you can make one heap of all your winnings And risk it on one turn of pitch-and-toss, If you can force your heart and nerve and sinew If you can talk with crowds and keep your virtue, And - which is more - you'll be a Man, my son! Joseph Rudyard Kipling (Bombay, Inde britannique, le 30 décembre 1865 - Londres, le 18 janvier 1936) pour "La citation du jeudi", imaginé par Chiffonnette. |

octobre 12, 2010
Tout ça et bien plus encore
octobre 07, 2010
Dans ta face, Justin Bieber...
Justin Bieber, tout le monde ne parle que de lui. Mue par la curiosité et l'impression d'avoir raté le train de l'été, je vais sur Internet, où j'apprends, dans les premières lignes de Wikipédia, que Justin est né en... 1994 !
Jusqu'à présent, quand je découvrais que des acteurs ou des chanteurs étaient plus jeunes que moi, ils étaient généralement nés en 198...
ça fait mal. Dans ta face de vieille, le Justin.
Je vais voir quelques clips, et oh ! C'est un baby Justin !
Bref, le Justin Bieber est un enfant à la voix un brin nasillarde (l'article de Wikipédia précise qu'il vient de finir de muer, j'ai des doutes, et qu'il ne peut donc plus atteindre certaines notes de son single "Baby", gosh!).
MAIS, et c'est là qu'on touche au sommet de ce post hautement culturel, je lis également qu'il est en passe d'atteindre le milliard de vidéos vues sur Youtube, en compétition avec Lady Gaga-Didi-dododo-dadada...
Saint Michael, que faites-vous donc là-haut !!!! (Si tu me lis, Michael, always in my heart)
Finalement, je préfère avoir l'âge que j'ai et retourner à mes Georges et autres charmes matures et non moins virils.
Je suis bien soulagée.
Alors ? ça avance ?
octobre 06, 2010
Tôt
il est très tôt
il n’est pas encore bien réveillé, le monde non plus, qui ne fait pas de bruit
il sort sentir sa respiration nocturne, la rosée, la fraîcheur de la nuit qui s’enfuit sous les premières lueurs du jour
le monde crépite autour de lui
dans sa tête, ça crépite aussi un peu, il n’est pas habitué à se lever si tôt
il avance sur les pierres de la terrasse qui lui réveillent les pieds et marche jusqu’à l’herbe, froisse quelques brins encore mouillés, fouler le jardin, être le premier à marcher sur le gazon pour aujourd’hui, être le premier à voir le monde ce matin
il est seul, unique, et malgré l’engourdissement matinal, il se sent plus vivant que jamais
il hésite un instant à rentrer prendre ses chaussures, mais finalement avance, nu pieds, jusqu’au fond du jardin. Il escalade la petite barrière de bois, arrive dans le chemin de terre, essaie d’éviter les gros cailloux censés tenir la terre et les petits graviers qui s’impriment dans sa peau
Il a un peu mal aux pieds mais il s’en fout, il respire à fond l’odeur de mûres, de sous-bois et de terre et avance. Tout est encore humide, la nature craque, comme lui
Sur la plage aussi, le sable est lourd, trempé, vierge.
Il a mis les mains dans les poches de son pantalon, il commence à avoir froid.
la mer redescend gentiment après avoir pris entièrement possession de la plage, déposé quelques algues et déchets de bois, de plastique
Il ôte son tee-shirt en marchant et frissonne un peu
Rapidement il jette du bout du pied son pantalon sur le sable humide et avance vers elle
Sans ralentir, il entre, il a froid, mais n’hésite pas et se laisse glisser dans l’eau jusqu’aux épaules.
La mer le caresse doucement, le berce et l’accueille
il nage un peu, plonge dans son silence, ses bruits énigmatiques
ressort, la tête pressée par le froid
et recommence
il nage à grandes brasses sous l’eau et se replie sur lui-même, expire l’air à grosses bulles bruyantes
fait quelques roulades sur lui-même, sort la tête, reprend de l’air à fond et redescend
il a mal aux muscles à cause du froid et sa poitrine le brûle, à cause de l’air
quand il sort, il se sent vide et plein, réchauffé et glacé
il sait qui il est et ce qu’il fait là
il vit