mai 01, 2012

Affale !

Bon, quitte à être décalée, je suis partie faire le tour de Belle-Ile à la voile.
Régate, 5e édition, 502 bateaux au départ, une mer d'huile le matin - "pétole", ça se dit, la mer d'huile - ce qui rend le départ de la course assez original, 500 bateaux qui restent sur place après le "GO !", mais après ça s'est levé et on a bien mangé (après le vin blanc saucisson du départ, ça fait tout drôle mais c'est sympa aussi).




Dix heures pour faire le tour, c'est pas qu'on a eu du mal mais on a bien perdu deux heures au départ à souffler sur le spi, et je ne vous dit pas comment après 5 heures de bateau sur le flanc on était content de retrouver le port de la Trin' (et nos sacs trempés mais c'est une histoire de hublot -fermé-qui-fuit-).
Après deux jours de vagues, le retour s'est mué en la-mer-c'est-plus-fort-que-toi et certain(e)s ont fini dans le cockpit la tête au dessus du seau à penser à Marrakech pour oublier que les vagues sont des garces, que le vent c'est froid et que l'eau ça mouille.
Après ça, inutile de vous dire que nous étions heureux de retrouver des chaussettes sèches, de l'eau chaude et une couette au-dessus de nos petons (le f*** hublot a fait pleuvoir dans mon duvet au milieu de la nuit, heureusement qu'un preux chevalier a mis une voile dessus pour l'étanchéifier sinon je pense que cette croisière glamour se serait mal terminée.
L'équipage était un condensé ce gentillesse et d'humour, les skippers ont assuré l'aller, le retour et la course comme des chefs et ont s'est vraiment bien amusés.
Après deux jours, je sais que mon lit d'où j'écris ce billet ne tangue pas mais quand même, ça bouge, et j'ai encore le mal de mer dans le métro (et plus de seau, too bad), mais je peux vous dire que ce we était un des meilleurs moments que j'ai vécu ces derniers mois. Rien de moins.
Non pas que je sois maso, simplement laisser quelques jours son confort et prend la risée dans les moustaches, ça lave la tête très sûrement et ça impose un lâcher-prise d'une efficacité redoutable.
Après Prague, un mariage d'enfer et la voile, je me demande bien ce que me réserve mon prochain we.
Non sans quelques appréhension, je dois bien l'avouer.
Que serra serra.



2 commentaires:

  1. Dis donc tu en as de l'énergie pour t'enfiler des week-ends aussi toniques !!!!

    RépondreSupprimer
  2. Miss Zen, c'est pas faux, mais tu vois ce soir, je suis carpette ! Et oui, comme disait ma boss "De la voile, mais c'est terriblement fatiguant !" oui, mais qu'est-ce qu'on se sent vivant !

    RépondreSupprimer