Ce matin j'ai littéralement plané sur cette chanson d'Alain Bashung.
Un morceau de ciel bleu au bout des yeux et je flottais dans la rue
Tu vois ce convoi
Qui s’ébranle
Non tu vois pas
Tu n’es pas dans l’angle
Pas dans le triangle
Comme quand tu faisais du zèle
Comme quand j’te volais dans les plumes
Entre les dunes
Par la porte entrebâillée
Je te vois rêver
A des ébats qui me blessent
A des ébats qui ne cessent
Peu à peu tout me happe
Je me dérobe je me détache
Sans laisser d’auréole
Les cymbales les symboles
Collent
On se rappelle
On se racole
Peu à peu tout me happe
Les vents de l’orgueil
Peu apaisés
Peu apaisés
Une poussière dans l’œil
Et le monde entier soudain se trouble
Comme quand tu faisais du zèle
Comme quand j’te volais dans les plumes
Entre les dunes
Par la porte entrebaîllée
Je te vois pleurer
Des romans-fleuves asséchés
Où jadis on nageait
Peu à peu tout me happe
Je me dérobe je me détache
Sans laisser d’auréole
Les cymbales les symboles
Collent
On se rappelle
On se racole
Peu à peu tout me happe
Puisque tu en parles, autant évoquer l'auteur de ces lignes, à savoir Jean Fauque, homme de l'ombre auteur de quasiment tous les textes de Bashung depuis la fin des années 80...
RépondreSupprimer...Dont "Happe", que j'aime beaucoup.
A bientôt.
Merci thom de rendre à qui de droit l'hommage qu'il mérite !
RépondreSupprimerJe sens que je vais en apprendre, moi.
Cooool !
Je ne suis pas fan de bashung mais certaines chansons me plaisent énormément!
RépondreSupprimerMoi non plus je ne suis pas une fan, d'où le titre du billet, ça m'a carrément surprise de me faire embarquer comme ça, et en fait... il se pourrait que je devienne une fan...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les textes des chansons de Bashung, et celui ci est superbe !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup aussi "La nuit je mens"... Bises !
Ah Bashung ! Ce type m'épate depuis toujours. Avec sa tronche à faire de la radio, sa voix qui passait très mal à la radio quand il était animateur... ben il est toujours là, lui, avec des chansons incroyables, des collaborations fabuleuses...
RépondreSupprimerBonjour la trolette,
RépondreSupprimeroui, il est surprenant, je le connais mal, et là, paf, au détour de mon ipod j'ai une révélation : je l'avais toujours mal écouté. En fait ça vaut sacrément le coup de se mettre des écouteurs pour être en tête à tête avec sa musique.
De puis ce matin-là, je fonds.
L'ipod est devenu un de mes meilleurs amis...
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