février 23, 2009

Leur manquer

Ne pas être là.
Leur manquer.
Retrouver le regard coquin qui joue à cache-cache pour gagner un câlin. Le sentir se blottir contre moi. ça change des tapes.
Et elle, sa main dans ma main, et la question : est-ce que tu seras là quand je serai plus grande et que j'aurai peur ?

Avoir envie de leur manquer encore un peu. En tous cas plus souvent.

3 commentaires:

  1. je suis toujours émue quand une de mes nieces me prend la main pour traverser ou juste comme ca dans un magasin. Je me demande si je leur manque. J'aimerais parfois les voir mieux grandir mais entre Bxl et Paris, c'est pas tous les jours. C'est un joli texte en douceur comme l'enfance

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  2. La mienne ne me parle pas encore, et je pense même que je ne lui manque pas encore... mais je retiens dans ma tête ton billet car tout y est très joliment (d)écrit...

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  3. > Miss Zen : ah oui, comme l'a dit le grand poète Yves Duteil, prendre un enfant par la main... tout ça, je dois avouer que c'est un moment où on les sent s'en remettre à nous et chercher le contact, sans regard, j'aime très fort ce moment.

    > Le Chat, merci, reconnaissons que c'est difficile de manquer à ses petits, quand ils sont tout petits, et qu'ils nous ont à portée de bouche/bras/oreilles... mais tout cela vient bien assez vite...

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