novembre 30, 2010

Apprivoiser le froid

Quand il faut aussi froid qu'en ce moment, on a tendance à se calfeutrer, à ne plus ouvrir les fenêtres, à vivre rideaux fermés et à passer son temps sous la couette (ou au moins à en rêver).

Et fatalement, le moment arrive où l'on émerge brutalement, et on ouvre les yeux sur son monde. On s'aperçoit alors avec effroi que le loft douillet s'est transformé en bouge infâme et que l'on est au bord de la mutation, puisque vous trouvez des poils de votre chapka jusque sous vos bras.

L'heure de la reprise en main a sonné, et pas qu'un peu.

(oui, je vous ai entendu vous récrier que non, vous ne voyez pas de quoi je parle. Mais de vous à moi, votre dénégation est adorable).

Comment demeurer une icône de sexitude quand la simple idée d'un centimètre carré de peau nue vous fait frémir jusqu'au bas du dos ?

La froidure qui nous tombe dessus nous oblige à lutter avec nos petits poings à nous (investir dans la plume, adopter une fourrure, se résoudre aux UGG malgré le nez plissé de l'homme qui partage vos nuits et qui trouve que la UGG vous fait la patte plantigrade (il n'y connaît rien en mode mais s'y entend en mammifères)).

Coup de bol, l'hiver est là pour nous faire (re-)découvrir des vertus du caché-dévoilé.
Ce que j'entends par là ? Souvenez-vous ce film, L'étudiante, lorsque Sophie Marceau se défait de ses multiples protections, bonnet, écharpe, cagoule, capuche, rappelez-vous de l'apparition.

Sans forcément se planquer sous un passe-montagne, renouons avec l'art du regard de velours, la puissance calorifère du sourire, la surprise de découvrir une femme sous l'amoncellement de maille.

Se dévoiler pour se réchauffer, en somme.

5 commentaires:

  1. Je note scrupuleusement ta référence cinéphilo-cinématographique :))

    RépondreSupprimer
  2. LVE : j'espère bien ! Il FAUT avoir vu L'étudiante !!

    RépondreSupprimer
  3. Icone de quoi ? Il me faut des cours de rattrapage fissa....j'ai tout oublie, je crois

    RépondreSupprimer
  4. Quel programme ! J'adhère... Vive la sexitude hivernale.

    RépondreSupprimer
  5. Miss Zen : chaque chose en son temps, et non, je suis sûre que tu as seulement tout mis de côté. Bon, peut-être un peu loin, mais c'est là !

    Musa : ah oui, tout un programme, à base de bas, de peau et de rouge à lèvres !

    RépondreSupprimer