avril 12, 2011

ça m'échappe


Avec 1.385.000 exemplaires en 2009, Guillaume Musso est aujourd’hui le deuxième romancier français le plus vendeur. Ses livres sont traduits dans 34 langues et les ventes totales de ses romans dépassent les 10 millions d’exemplaires.


Good for him.

Il est en tête des ventes avec le dernier.
Je ne comprends toujours pas comment.
Ah si, De Gaulle, "Les Français sont des veaux", tout ça. Mais quand même. C'est de la junk littérature.

(Et non, je ne suis pas tolérante au point de dire que tout le monde a sa place, il y a ici une énigme pour moi.)

6 commentaires:

  1. J'ai une petite idée là dessus :
    c'est facile à lire
    ce n'est pas prise de tête du tout
    les histoires sont jolies et en général, chez Musso, un tout petit peu fantastiques donc, font rêver encore plus.
    ce n'est pas forcément bien écrit mais les gens ne cherchent pas de la grande littérature. Ils cherchent plutôt quelque chose qui leur permettent de s'échapper du quotidien. Et pour ceux et celles qui n'ont pas l'habitude de lire, c'est l'idéal.
    Je précise que je ne suis pas du tout une fan de Musso. J'en ai lu un ou deux il y a quelques années par curiosité. Etant libraire, le phénomène me saute aux yeux tous les jours. Surtout que Musso vend plus que Levy ces derniers temps. Pourquoi ? là je n'ai aucun élément de réponse...
    En tout cas, quand on regarde les meilleures ventes en France en littérature, c'est toujours la même chose : Musso, Levy, Pancol... Des livres faciles, légers, gais, auxquels on s'identifie probablement facilement...

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  2. Cela correspond tout à fait à l'esprit des français en ce moment. Comme la politique, la télévision etc...facile, pas prise de tête, pas de la grande littérature, pas l'habitude de lire, chacun pour soi...Et j'en passe et des meilleurs.

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  3. Emeraude, je suis d'accord, et je me dis que c'est tellement dommage que les gens ne fassent pas le tout petit effort pour découvrir quelques auteurs qui disposent de moins de pubn mais qui écrivent des histoires bien plus émouvantes et touchantes. Mais enfin, je me dis aussi que la maison d'édition se fait peut-être de l'argent avec Musso de façon à soutenir de nouveaux auteurs... Comment ça, je suis naïve ?
    Et quand je vois le succès de bouche à oreille du Coeur cousu de Carole Martinez, j'en suis fort aise.

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  4. bella, hélas oui, le chacun pour soi gagne du terrain, je me demande jusqu'où il ira. A-t-il seulement des limites ? C'est comme pour les livres, chacun a les siennes.

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  5. ah oui le joli succès du Coeur Cousu, je suis d'accord... mais si on compare les ventes, à mon avis, on risque fort d'être déçues...
    Disons que, contrairement à Musso, le coeur cousu s'essoufle... A moins qu'un libraire qui l'a adoré ne le conseille ;-)

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  6. Emeraude : non, ne comparons pas, mais pour un premier bouquin, c'est malgré tout notable. Musso a une force de frappe.
    Je crois que ce matin, j'en veux au service marketing, au marché, à la mondialisation et à ses lecteurs ! (Qui a dit "la terre entière, donc ?" pas du tout !)

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