avril 05, 2011

Un livre par semaine

A l'époque des bonnes résolutions, j'avais donc dit que je lirais un livre par semaine cette année.

Si je compte les BD, qui sont des livres, parfaitement, puisque ce ne sont pas des tranches de veau (et allez dire à un auteur de BD qu'il n'a pas crée un livre, pour voir...), et compte-tenu du fait que je suis en train de me faire un Irving qui compte environ 851 pages, le compte est bon, les amis !

Comme je ne vais pas pouvoir lire un livre par semaine et faire une critique fournie pour chacun d'entre eux, voici un titre, un court résumé, et mon avis, what else...


Moi Matthew, flibustier des Caraïbes, Isabelle Le Charpentier- L'Harmattan 2010
Un jeune soldat découvre la flibuste et les mœurs de caribéens.
Mon amie Isabelle signe là un très beau récit, réaliste à souhait et plein de souffle, ce qui fait beaucoup pour une première publication !
Mon premier livre de pirates, l'émotion m'étreint.


L'étoffe de l'univers, Andrée Chedid - Flammarion 2010
Courte autobiographie de l'auteure illustrée de poèmes parfois simples, toujours touchants.
Voilà une femme généreuse et simple, comme je les aime.


La parenthèse, Elodie Durand - Delcourt 2010
Atteinte d'une maladie qui affecte entre autres sa mémoire, l'illustratrice raconte cette période de sa vie au moyen de dessins très suggestifs, dont certains saisissants réalisés alors qu'elle était malade et presque incapable d'exprimer ce qu'elle ressentait autrement que par le dessin. Un sujet grave traité avec recul. Très touchant.



La théorie de la contorsion
, Margaux Motin - Marabout 2010
Reprise des illustrations du blog de l'illustratrice au langage fleuri.
Très souvent drôle, poignant parfois.


La fin des temps, Haruki Murakami - Seuil 2009
Deux personnages, l'un crypte des données en déconnectant les deux hémisphères de son cerveau, l'autre débarque dans une ville hyper normée à l'entrée de laquelle il doit renoncer à son ombre, et par là, à son cœur. Une progression parallèle et étonnante, une écriture souple et limpide. Mon premier Murakami, mais pas le dernier, loin de là !


King kong théorie, Virginie Despentes - Le livre de poche 2007
Un essai sur les femmes, le viol, leur rapport aux hommes, à leur corps et à la prostitution.
Très documenté, saisissant.


La carte et le territoire
, Michel Houellebecq - Flammarion 2010
Un peintre rencontre le succès et Houellebecq lui-même en capturant le réel et les cartes Michelin avec son appareil photo.
Mon premier livre d'un auteur confirmé (sic). Un style clair, des personnages réalistes, mais sans grande épaisseur, une vision lucide de notre époque. Loin de cet auteur que j'imaginais plus sulfureux. Dans ses autres titres, peut-être.


J'ai 15 ans et je l'ai jamais fait, Maud Lethielleux - Thierry Magnier 2010
Deux ado, un garçon et une fille, tournent autour de leurs premières fois : première scène pour l'un, premier amour pour l'une, le tout forme un joli ballet illuminé d'images douces et donne une vision intéressante des hésitations et des élans de l'adolescence.
Un roman d'ados qui vaut le coup, dont je me demande si son titre ne le dessert pas en même temps qu'il intrigue, je n'ai pas encore tranché la question. En tous cas, l'auteure a écrit d'autres titres qui me font de l'œil depuis un moment, donc j'y reviendrai.


Cannibale, Didier Daeninckx - Poche 2000
Exposition coloniale de Paris, 1931, des canaques sont importés de Nouvelle-Calédonie pour être "exposés", mais suite à l'empoisonnement des crocodiles, ils sont échangés à un cirque allemand... Le Paris des années 30 tout juste esquissé et une mentalité française qui en dit long sur l'obscurantisme de l'époque.


Un jeune garçon enquête sur la mort du chien de sa voisine sans imaginer jusqu'où le conduiront ses interrogations. Un personnage très attachant, une écriture touchante, j'ai beaucoup aimé.



Les bonnes intentions, Agnès Desarthe - Seuil 2001
Un sujet quotidien (la copropriété), une écriture poétique et imaginative pour décrire les travers humains, du plus inoffensif au plus abject. J'adore décidément Desarthe.


Portraits d'après nature, Jane Smiley - Rivages 1995
Un recueil de deux longues nouvelles dont je n'ai lu que la première "Un amour ordinaire", qui m'a beaucoup touchée, sur laquelle je n'ai pas eu envie d'enchaîner la suivante, pour tout vous dire. Le récit de cette femme au retour d'un de ses fils d'Inde, et à l'occasion de ces retrouvailles, l'histoire familiale remise en perspective.
Je renoue avec Jane Smiley, un auteur dont j'avais déjà adoré L'exploitation et Un appartement à New-York.


L'homme qui voulait être heureux, Laurent Gounel - Pocket 2010
L'homme en question est à Bali et va voir un vieux sage qui partage avec lui une conception du bonheur fondée plutôt sur la définition du bonheur recherché que sur les résultats.
Sans plus.


Quant au bouquin en cours, Je te retrouverai, d'Irving, c'est un pur régal que je dévore en sachant qu'une fois le pavé avalé, j'en réclamerai encore...



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