En ce moment, quand j'arrive à connecter deux neurones, je prends un plaisir fou à écouter une chanson, à découvrir un livre, à discuter avec mes amis, ou à lire vos blogs.
Quand je dis un plaisir fou, je pèse mes mots.
Ce sont des petites parenthèses qui me permettent de reprendre une bouffée d'air.
Et je suis contrariée d'être si fatiguée et de ne pas accorder autant d'attention que je le souhaiterais aux gens.
Et toujours cette envie d'écrire qui me tient, et devant laquelle je m'esquive pour des raisons plus ou moins valables.
Je crois que j'ai peur d'atteindre d'hypothétiques limites.
Encore ce que j'appeller une raison "plus ou moins valable".
J'adorerais être de ces passionnés qui se lèvent aux aurores pour écrire, dans ce temps arrêté du petit matin.
Mais je ne conçois pas de me lever tôt. En ce moment, évidemment encore moins que d'ordinaire !
Les gens passionnés m'ont toujours fascinée. Moi qui papillonne d'un truc à l'autre, qui suis changeante.
Je ne vais pas au fond des choses et déjà elles me lassent, j'ai le sentiment d'en avoir fait le tour.
Je suis très intriguée par cette capacité à se concentrer sur une cause, une activité ou une personne.
Je crois que j'aurais l'impression de me perdre.
Ce qui est assez paradoxal quand on considère que certains de ces passionnés se réalisent dans leur passion.
Je comprends quand tu dis que tu es contrariée d'être fatiguée, il m'arrive la même chose quand je suis épuisée et débordée et que je n'arrive plus à faire les choses que j'aime ou à être avec les gens que j'aime parce que le physique et le temps ne suivent plus.
RépondreSupprimerQuand tu auras l'esprit plus libre, (parce qu'un bébé ça occupe beaucoup l'esprit quand même), tu pourras peut être t'y mettre à l'écriture...moi jtrouve que tu écris bien!
P.S: j'ai commencé "MArylin, dernières séances", et malheureusement je ne suis pas arrivée à entrer "dedans". Ce qui me rend assez triste parce que je trouvais l'histoire belle, mais impossible de supporter cette structure de récit qui me désoriente, et aussi parce que je n'aime pas quand je ne termine pas un livre que j'ai acheté (certainement un reste d'angoisses enfantines).
Merci moune, c'est gentil. Ton compliment me va droit au coeur.
RépondreSupprimerJ'ai lu ce livre dont tu parles, mais si j'avais travaillé, je pense que je l'aurais laissé tomber, faute de temps. J'ai eu également le même sentiment que toi d'être baladée par l'auteur entre les lieux, les dates et les personnages. J'avais écrit un mot dessus en mars d'ailleurs.
Je déteste également laisser un livre en plan. un mélange d'insatisfaction, de mécontentement de soi (alors que je ferais mieux de m'en tenir à être mécontente du livre, non ?), et d'inachevé. Je déteste l'inachevé.
tsssssss tu as une excuse bien plus valable que nous toutes!!! un bébé!!!!
RépondreSupprimerquand à la passion...c'est étonnemment mon sujet de préoccupation de ces derniers jours ;o) je suis entre les deux....je passe d'un état de légèreté absolue (et donc de papillonage) à une obsessionnelle passion....pas facile à gérer!!! :o)))
Lamousmé a raison au moins tu sais pourquoi tu es dans cet état !
RépondreSupprimerPour la passion, je fais partie des 2 catégories dont tu parles.
J'ai des passions sur le long terme et d'autres fulgurantes et je m'y retrouve.
Quand j'ai une petite crise de quelques jours et que cela me passe, Mr Anjelica me dit tjs qu'il se demande comment se fait-il qu'il soit tjs là !!!
lamousmé tu opposes légerté absolue et passion obsessionnelle ? La passion te pèse donc ?
RépondreSupprimerPour moi la passion fait avancer, fait mener une vie à un train d'enfer, a son propre rythme. Je me trompe ou j'ai compris de travers ?
angelica, de quel genre sont tes passions fulgurantes ?
tssssss may me pose pas des questions comme ça!!!! mouhahhahahhaha
RépondreSupprimerEn fait je suis justement sur un billet (que j'ai du mal à sortir) et j'essayerai de m'expliquer mais je suis pas certaine de me comprendre moi_même!!! :o)))