Ceci est le 99e message de ce blog... Je me mets la pression pour le numéro 100, c'est peut-être aussi pour ça que je n'écris plus ;o)
J'avoue que j'alimente le blog pour que vous ne pensiez pas qu'il est en mort cérébrale.En revanche, je vous autorise à penser qu'il est en mort créative, j'en suis moi-même malade...
Ceci dit, je ne lis plus non plus, je rame sur La mort du roi Tsongor, de Laurent Gaudé, qui est pourtant facile à lire, bien écrit et plutôt plaisant. Je vois peu de films d'ailleurs.
Mais j'ai quand même vu "Papa", de Maurice Barthélémy, avec Alain Chabat.
1 heure 20 dans une voiture avec un père et son fils. Il s'est passé quelquechose, mais on ignore quoi pendant la quasi-totalité du film. On sait en revanche que c'est tragique. Et l'absence de la mère pèse.
D'hôtel en paysages, de station service en bords d'autoroute, finalement un film d'1 heure 20 ça peut être très long...
J'avoue avoir quand même assez ri, c'est une "comédie dramatique", Chabat y est très bien. J'ai beaucoup de sympathie pour Chabat, ainsi que pour Martin Combes, qui joue son fils. Leur duo fonctionne assez bien, mais il y a trop de rupture de rythme, des longueurs... trop longues, des scènes dont on ne comprend pas le sens, à vrai dire c'est un film terminé mais carrément inachevé, comme jamais je n'avais vu de film inachevé auparavant.
En conclusion de la soirée nous avions le moral complètement plombé - ("dramatique", la comédie, j'ai dit), du coup on a enchaîné sur "Braveheart", que je n'avais jamais vu, résistant à la tentation de passer pour une midinette de bas étages devant Mel Gibson en kilt. Pour le peu que j'en ai vu (je me suis endormie au bout de 5 minutes), j'ai l'impression que c'est "Me, myself and I" by Mel HIMSELF. J'adore. Moi, les gens qui ont le culte de la personnalité comme ça, ça me fascine.
Je le verrai en entier et on en reparlera.
Voilà, toujours aussi fatiguée, toujours aussi peu culturellement productive, mon neurone s'est mué en un outil purement pratique, il m'aide à penser à appeler untel, à régler le contrat à temps, à prendre rendez-vous chez le médecin ou à faire vérifier la chaudière, mais point à écrire. Ok, j'avoue, je l'exploite aussi pour ranimer mon réseau pro et réinventer la Lettre De Motivation Magique, qui fera de moi le profil rêvé de mon prochain employeur de dans pas longtemps.
Que du rêve, c'est moi qui vous le dit !
Hier je suis tombé dans une faille spacio-temporelle chez Carrouf, deux heures, pour 80 euros de courses, record à battre. Je le sais, pourtant, que c'est un sacrifice de se rendre dans ces 45000 mètres carrés dédiés au dieu consommateur alors qu'on a très mal dormi, et que le neurone au sens pratique affiche "off", mais que voulez-vous, il me fallait des couches. Enfin, à lui.
En reposant mon caddie, j'ai pensé à Zag. Ben oui. J'ai poussé le caddie dans la file de caddie, pour finalement finir par m'apercevoir que mon fils, cet être si doux et souriant, était sagement endormi dans son cosy, posé dans ledit caddie, encastré dans la file de caddies ! Et je me suis dit, "mince, si je savais dessiner comme Zag, je l'aurais bloguée, celle-là, tellement elle est énorme!"
Depuis je songe très sérieusement à fonder le club MIA, Mères Indignes Anonymes... ;o)
Ceci dit, je ne lis plus non plus, je rame sur La mort du roi Tsongor, de Laurent Gaudé, qui est pourtant facile à lire, bien écrit et plutôt plaisant. Je vois peu de films d'ailleurs.
Mais j'ai quand même vu "Papa", de Maurice Barthélémy, avec Alain Chabat.
1 heure 20 dans une voiture avec un père et son fils. Il s'est passé quelquechose, mais on ignore quoi pendant la quasi-totalité du film. On sait en revanche que c'est tragique. Et l'absence de la mère pèse.
D'hôtel en paysages, de station service en bords d'autoroute, finalement un film d'1 heure 20 ça peut être très long...
J'avoue avoir quand même assez ri, c'est une "comédie dramatique", Chabat y est très bien. J'ai beaucoup de sympathie pour Chabat, ainsi que pour Martin Combes, qui joue son fils. Leur duo fonctionne assez bien, mais il y a trop de rupture de rythme, des longueurs... trop longues, des scènes dont on ne comprend pas le sens, à vrai dire c'est un film terminé mais carrément inachevé, comme jamais je n'avais vu de film inachevé auparavant.
En conclusion de la soirée nous avions le moral complètement plombé - ("dramatique", la comédie, j'ai dit), du coup on a enchaîné sur "Braveheart", que je n'avais jamais vu, résistant à la tentation de passer pour une midinette de bas étages devant Mel Gibson en kilt. Pour le peu que j'en ai vu (je me suis endormie au bout de 5 minutes), j'ai l'impression que c'est "Me, myself and I" by Mel HIMSELF. J'adore. Moi, les gens qui ont le culte de la personnalité comme ça, ça me fascine.
Je le verrai en entier et on en reparlera.
Voilà, toujours aussi fatiguée, toujours aussi peu culturellement productive, mon neurone s'est mué en un outil purement pratique, il m'aide à penser à appeler untel, à régler le contrat à temps, à prendre rendez-vous chez le médecin ou à faire vérifier la chaudière, mais point à écrire. Ok, j'avoue, je l'exploite aussi pour ranimer mon réseau pro et réinventer la Lettre De Motivation Magique, qui fera de moi le profil rêvé de mon prochain employeur de dans pas longtemps.
Que du rêve, c'est moi qui vous le dit !
Hier je suis tombé dans une faille spacio-temporelle chez Carrouf, deux heures, pour 80 euros de courses, record à battre. Je le sais, pourtant, que c'est un sacrifice de se rendre dans ces 45000 mètres carrés dédiés au dieu consommateur alors qu'on a très mal dormi, et que le neurone au sens pratique affiche "off", mais que voulez-vous, il me fallait des couches. Enfin, à lui.
En reposant mon caddie, j'ai pensé à Zag. Ben oui. J'ai poussé le caddie dans la file de caddie, pour finalement finir par m'apercevoir que mon fils, cet être si doux et souriant, était sagement endormi dans son cosy, posé dans ledit caddie, encastré dans la file de caddies ! Et je me suis dit, "mince, si je savais dessiner comme Zag, je l'aurais bloguée, celle-là, tellement elle est énorme!"
Depuis je songe très sérieusement à fonder le club MIA, Mères Indignes Anonymes... ;o)
edit du 30 novembre : oui, une mère indigne pas réveillée (ou en colère), ça peut ressembler à ça ! ;o))
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerJ'adore le coup du caddy (bon je deteste pas mel à vrai dire) mais le caddy c'est top !!! et personne ne te jettera la pierre car on a toutes fait des trucs dans le genre :-)))) fatigue quand tu nous tiens !
RépondreSupprimerTu ne sais peut-être pas le dessiner, mais tu sais très bien le décrire, et c'est bien l'essentiel !
RépondreSupprimerQuand on lit ton billet, on sent l'épuisement, et du coup beaucoup de relâchement (dans le sens positif du terme). Du coup, ce billet est beaucoup plus créatif que tu le crois !
Je n'avais jamais entendu parler de ce film de Chabat, mais tu m'as donné envie de le voir.
Voilà mon commentaire, un peu tardif, un peu décousu, mais sincère !
J'attends ton 100ème billet, sans pression. :)
yueyin : oui, c'est bien ce que je me dis, c'est pour ça que je n'hésite pas à le raconter, histoire d'en profiter pour rire un coup ;o)
RépondreSupprimerzag : j'hallucine que mon billet t'ai donné envie de voir "Papa". Mais tant mieux, parce qu'en dépit des longueurs, les moments forts sont vraiment touchants. Quant à mon relâchement positif, tu n'as pas tort, je "me force" à ne pas censurer ce qui vient spontanément quand j'écris, sous peine de ne rien sortir ! Il sera toujours temps de censurer plus tard, quand les mots seront enfin couchés sagement sur le papier... ;o)
Et merci de ton billet pas tardif, "décousu ? Ah bon ?" Sincère, le plus important.