septembre 29, 2009

Des fourneaux au blog


Je sors du cinéma où j'ai vu Julie & Julia, de Nora Ephron.

Julie, jeune trentenaire, travaille dans une société de soutien téléphonique aux victimes du 11 septembre. Un job dans lequel elle ne trouve pas tout l'épanouissement qu'elle souhaiterait. A la recherche d'une raison de se réjouir, elle décide d'ouvrir un blog dans lequel elle réaliserait 524 recettes en 365 jours. Et pas n'importe quelles recettes, les recettes du sacro-saint livre de Julia Child, la Maïté américaine des années 50.
Les deux histoires sont des histoires vraies.
En parallèle, nous suivons la vie de Julia Child, lorsqu'à 40 ans passés, elle découvre son goût pour la cuisine et se lance pour aboutir au succès que l'on connaît (puisqu'il est évoqué au début, mais je ne vais pas vous faire tout le film).

J'adore Meryl Streep, qui nous sert là une drôle de performance. La jeune Amy Adams est un peu frêle en regard, mais elle représente la jeune femme moyenne, à qui il est donné de voir sa détermination récompensée par un certain succès. Le rêve de la blogueuse en quête de reconnaissance, en somme. Je ne dévoile pas grand chose, vous n'irez vraisemblablement pas voir le film pour son suspens.
Une drôle de mise en abyme, qui boucle la boucle.
En gros, un agréable moment, drôle de surcroît. Un peu attendu toutefois.
En revanche, je tiens à souligner qu'il est fait, tout au long du film, l'apologie du beurre. De la crème, du beurre, et on se régale. ça fait un bien fou ! Vive le beurre !

Avec Meryl Streep, Amy Adams et Stanley Tucci, adapté du livre de Julie Powell.

Le blog de Julie Powell, ici, et une question posée, qui me parle beaucoup en ce moment :
Who knows how it happens, how you come upon your essential gift?

Petite parenthèse sur l'UGC Georges V dans lequel je suis allée, puisque je voulais voir le film en version originale, ce qui n'est pas donné à tout le monde, même à Paris.
50 places à tout casser, l'impression d'être assise sur le voisin d'à côté, et je pouvais à peine étendre mes jambes. Un écran minuscule, j'ai bien cru que j'allais étouffer.
Quant aux vingt minutes de publicité forcées, j'étais à deux doigts de marcher sur mes voisins pour aller mettre un taquet au projectionniste, qu'il nous le lance enfin, ce film.
Le tout pour 11 euros, qui dit mieux ?
Une véritable arnaques, j'ai donc juré mes grands dieux que je ne remettrai plus jamais les pieds dans cette salle. Bon d'accord, sous le coup de la colère, j'ai d'abord dit chez UGC. Mais soyons pragmatique, si vraiment je n'ai pas le choix je réviserais peut-être, je dis bien peut-être, mon serment. Mais rien n'est moins sûr.

4 commentaires:

  1. Avec celles de l'avenue de l'Opéra, tu as effectivement choisi une des salles UGC les plus nases de Paris... Tu peux te rattraper dans les multiplexes du même, mais en risquant une attaque bruyante de pop-corn sucrés dans son pot. Aller au ciné tranquille devient un risque énorme.

    RépondreSupprimer
  2. Oui, mais les multiplex ne proposent pas forcément la V.O., même quand le film est projeté dans deux salles, et ça, ça... ça me dépasse !

    RépondreSupprimer
  3. Euh, ben moi je n'ai aucun problème de VO, je vais soit UGC Les Halles ou Bercy et je les ai... (J'suis encarté UGC, faut dire).

    RépondreSupprimer
  4. Hé bien oui, mais les Halles j'aime pas pour le ciné, et Bercy, c'est l'autre bout de Paris !

    RépondreSupprimer