septembre 04, 2009

Rebondissement(s)

En rentrant ce soir, je trouve une grande enveloppe aux armes d'un éditeur de livres pour enfants. Mon coeur se serre, l'incompréhension jaillit en un flot, je suis déconfite. 

L'enveloppe est de grande taille, épaisse, ils me retournent donc mon texte. 
J'ai posté les manuscrits lundi, j'ai reçu mon exemplaire témoin mardi, comment ont-ils pu lire mon histoire, si courte soit-elle, en une journée et poster la réponse le lendemain ? 

Positive dans l'âme, je me dis que mon histoire ne vaut tellement rien qu'ils ne veulent pas en entendre parler. Voir qu'ils ne l'ont pas lue. 

J'attends une heure. Je rumine, je prends le pas sur mon inclinaison naturelle, je me regonfle, me fais à l'idée. 
Mais ça me ruine un peu ma soirée (je ne suis pas au bout de mes peines...)

Finalement... J'ouvre. 

Je découvre à la lecture du courrier qu'il s'agit bien d'un refus, mais aussi qu'il est question de l'autre histoire, celle que j'avais envoyée il y a maintenant huit mois ! 

En décembre dernier, j'ai essuyé les plâtres en expédiant en quantité confidentielle (huit éditeurs), une histoire pour laquelle j'ai beaucoup d'affection (j'affectionne mes histoires, elles le méritent bien...), mais qui ne rentre pas vraiment dans les cases classiques des bouquins jeunesse. 

D'un seul coup, je trouve que la vie est belle, que mon histoire n'est pas si mauvaise, et que ces éditeurs sont finalement consciencieux (Même si ils m'appellent "Monsieur" en en-tête de la lettre...)

Désolés de leur retard, ils concluent leur courrier en espérant lire d'autres textes de moi... 
Ils ne croient pas si bien dire...


Edit de 22h22 : si je vous dis que, quelques minutes après l'ouverture de l'enveloppe, j'ai reçu le coup de fil d'une amie. Cette amie qui relit mes histoires avec son oeil de lynx et son coeur d'experte en littérature jeunesse, si je vous dis qu'elle appelait pour me dire que, quand même, il fallait absolument que je reprenne cette histoire, envoyée il y a huit mois, pour la retravailler et la renvoyer... Vous me direz que c'est une coïncidence énorme. 
Ou un signe. 

J'aime bien les signes. 

2 commentaires:

  1. oui moi aussi j'aime bien les signe set surtout j'y crois... alors, à toi de jouer... heu non... de retravailler ;-)

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  2. En effet, et j'ai hâte de voir ce qui va en sortir, de ce re-travail!

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