mai 10, 2011

Daphnis é Chloé par Gallotta


La semaine dernière (ou elle d'avant peut-être), je suis allée voir Gallotta et son Daphnis é Chloé, reprise d'un de ses spectacles dans lequel il dansait il y a quelques années (dans le rôle de Pan, pas dans celui de Daphnis, ndlr).

Il faut voir l'énergie de la danseuse, le charme et l'intimité de ces trois danseurs, c'était un bonheur, la musique non moins plaisante. Voilà un spectacle qui clôture en beauté mon abonnement au Théâtre de la Ville.

En revanche je suis moins fan de l'intro "Faut qu'je danse" par le sieur Gallotta lui-même. Quelques souvenirs, un récit, au sujet de cette pièce Daphnis é Chloé, le tout qui fleure bon la nostalgie, mais était un peu trop éthéré à mon goût.

C'était sublime, envoûtant, plaisant, et de savoir que Lionel Jospin était dans la salle et regardait le même spectacle que moi, ben ça m'a fait un petit quelque chose.

D'ailleurs, en entrant, j'ai fait semblant de ne pas le voir. Lui avait le regard scotché sur le pantalon improbable de ma copine (motif chinois version futal, un improbable grande classe que je lui aurais déjà piqué si elle ne faisait pas un mètre de plus que moi).

Pour en revenir à Gallotta et à Daphnis é Chloé, mention spécial à une chorégraphie moderne qui se tient, à une musique composée au piano à mesure que Gallotta élaborait la chorégraphie, à la danseuse qui cassait tout tellement elle avait la pêche (même si certaines la trouvaient bof à cause de sa jupe moche : à quoi tient l'art ?), à une histoire qui nous a laissés divisés à la sortie "Mais quoi, j'ai pas bien compris ce qu'ils faisaient les garçons à un moment" "Ben... ils flirtaient" "ah ben j'ai pas du tout aimé ! Je ne suis pas très bi, il faut dire."

Vous l'aurez compris, nous avons vécu là un moment tout en sensualité et en charme. Dommage cependant, c'était la dernière.

Ici une présentation du spectacle, des extraits :

Le retour de

Découvrez Le retour de "Daphnis é Chloé" de Jean-Claude Gallotta à Grenoble sur Culturebox !


Et sinon, le retour du soleil et des brunchs, j'avoue, est parfaitement résumé en version parisienne par l'amie Violette, vous ne trouvez pas ?

3 commentaires:

  1. Quelle chance! c'est mon chorégraphe préféré et je n'ai pas pu y aller! Merci pour ce post. La critique est unanime, du grand Gallotta.

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  2. Bella, pour info, Gallotta est à Chaillot pour Le sacre du printemps en avril 2012, il devrait rester des places ;o)
    bises

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  3. Je ne connais rien en danse contemporaine, je suis très opéra, tutu, pointe et tralala. Mais tu me donnes envie....enfin quand le koala aura oublie sa danse favorite le" Collé-serré"

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