Les 4 livres de mon enfance :
Max et les Maximonstres - Maurice Sendak
Parution : 1973

Max est puni dans sa chambre, heureusement il rejoint une île où des monstres le désignent immédiatement comme roi. Beaucoup de souvenirs.
Treize à la douzaine - Ernestine et Frank Gilbreth
Parution : 1950

Une famille de 12 enfants rouquins, un père obsédé du rendement qui passe son temps à rentabiliser les moindres actions, le chronomètre en main, et à imaginer des modes d'instructions divers et variés. Beaucoup d'humour, plein d'idées farfelues (peindre les constellations au plafond de la maison de campagne pour permettre aux enfants de les mémoriser, leur passer des disques la nuit pour l'apprentissage d'une langue, j'en passe des tonnes.) Et puis la vie en famille nombreuses, parfois un vrai fantasme chez moi !
Christine Et Moi - Astrid Lindgren
Parution : 1963
Des soeurs jumelles suédoises partent avec leurs parents vivre à la campagne. Souvenirs de fleurs coupées, d'odeurs de foin et d'une liberté toute estivale.
Et bien sûr :
Le petit prince - A. de St Exupéry
Parution : 1943

Je me rends compte que tous ces livres ne sont pas de la première jeunesse !
Les 4 livres de mon adolescence :
Bonjour tristesse - F. Sagan
Parution : 1953

Alors là, j'étais à donf ! Moi, à l'époque j'étais amoureuse d'un Cyril (moins insipide que celui de Cécile, heureusement), et je m'y croyais ! J'ai dû le lire un nombre incalculable de fois !
La fée carabine - D. Pennac
Parution : 1987

L'ouvrage de ma rencontre avec l'univers de Pennac.
C'est par lui que j'ai commencé la série.
Le rouge et le noir - Stendhal
Mémoires d'une jeune fille rangée - S. de Beauvoir (1958)
Deux classiques trouvés dans la bibliothèque parentale, poussièreux à souhait.
Les 4 écrivains que je lirai et relirai encore :
Deux hommes deux femmes, parité parfaite. Bien que... j'ai longuement hésité entre Irving et Isabel Allende, qui ont tout deux un imaginaire très différent.
Jane Austen : je ne me lasserai jamais de son style et de son univers. Il m'apaise et m'adoucit (c'est précieux !)

Gabriel Garcia Marquez : je suis arrivée au pays de la littérature sud américaine par lui, et je pense qu'il restera ma référence en la matière.

Kressman Taylor : pour son écriture. Un vrai coup de foudre (surtout dans ses nouvelles)

John Irving : pour le côté barré de ses romans

Les 4 prochains livres de ma liste à lire :
A marche forcée : A pied du Cercle polaire à l'Himalaya (1941-1942) - Slavomir Rawicz

Thérèse Desqueyroux - F. Mauriac (1950)

Le choix de Sophie - William Styron (1989)

Les cerfs-volants de Kaboul - Khaled Hosseini (2006)

Les 4 auteurs que je n'achèterai ou n'emprunterai plus :
les quatre éliminés sont :
Alessandro Baricco : j'ai lu Soie, Les châteaux de la colère, City (inachevé). Je n'y arrive pas, je ne le suis pas dans ses digressions. J'ai le souvenir de patchworks indigestes.
Paulo Coelho : j'ai lu L'Alchimiste, parce qu'on me l'a offert. Et Véronika décide de mourir, parce qu'on me l'a offert. je dois avoir une tête à lire Paulo Cohelo qui pour moi fait de la pseudo psycho à bon marché. Je n'adhère pas du tout du tout.
David Lodge : je m'ennuie. C'est ça d'avoir une réputiation d'auteur "drôle" (voir "hilarant" pour certains magazines féminins), on s'attend à rire. Après, lui et moi n'avons peut-être pas le même sens de l'humour.
Amélie Nothomb : toujours pareil. un style discutable, et un vocabulaire à coller des complexes au 2/3 de la population française, sauf qu'il est tellement présent, ce vocabulaire érudit, qu'il fait un peu trop m'as-tu vu. Je suis méchante ?
Les 4 livres que j'emporterai sur une île déserte :
. Belle du seigneur - A. Cohen (1968)
. Cent ans de solitude - G. G. Marquez (1982)
. Le maître et Marguerite - M. Boulgakov
. Sa majesté des mouches - W. Golding (1954)
Les deux premiers parce qu'ils sont tellement bien écrit et beaux que ça va me nourrir un peu, le dernier parce que j'adore la littéraure jeunesse et que je ne l'ai pas encore lu.
Les 4x4 derniers mots d'un de mes livres préférés :
"Alors il sauta encore des lignes pour devancer les prophéties et chercher à connaître les dates et les circonstances de sa mort. Mais avant d'arriver au vers final, il avait déjà compris qu'il ne sortirait jamais de cette chambre, car il était dit que la cité des miroirs (ou des mirages) serait rasée par le vent et bannie de la mémoire des hommes à l'instant où Aureliano Babilonia achèverait de déchiffrer les parchemins, et que tout ce qui y était écrit demeurait depuis toujours et resterait à jamais irrépétible, car aux lignées condamnées à cent ans de solitude, il n'était pas donné sur terre de seconde chance."