Bonjour ma patience,
tu es bien fatiguée ce matin. Tu as les traits tirés, les nerfs chauffés à blanc. Tu as des raisons. Un coucher tardif, le réveil laborieux et pleurnichard d’un enfant épuisé, nous aurions dû le savoir, il n’était pas bon de lui faire manquer la sieste hier. Résultat, toi et moi sommes bien en peine ce matin de supporter les événements de la journée, minuscules certes, mais si répétitifs, sans surprise. Désarmants par le témoignage qu’ils apportent que des gens sont incapables d’évoluer.
Réfléchir leur est étranger et ils font les choses, enfin, des choses, sans voir qu’elles sont inutiles.
Posent des questions dont les réponses sont évidentes, dépensent sans compter une énergie délirante à effectuer des tâches qui se révèlent absolument inutiles. Parce qu’ils n’ont pas réfléchi avant.
Savent-ils qu’ils ne pensent pas ? Probablement pas. Probablement n’en ont-ils aucune idée. Faut-il le leur signaler ? Qu’en penses-tu, toi ? Te sens-tu de taille à emprunter ce long chemin qui te demandera bien du travail et des subterfuges ?
Tant pis pour eux après tout.
Et puis il y a cette phrase, que je trouve réconfortante, et décomplexante "On est toujours le con de quelqu'un". ça détend de penser ça, d'abord parce que cela signifie qu'on est toujours plus con mais aussi plus intelligent que quelqu'un, et puis parce que ça évite de ramer contre le courant à essayer d'être toujours plus brillant.
Et puis... si on leur foutait la paix à ces gens ? Et si on se foutait la paix à nous aussi ?
Et si on allait voir un peu plus loin si les imbéciles sont moins virulants ?
T'en penses ? on pourrait tomber sur de jolies bécasses, de gentilles idiotes ou de ravissants neuneus, qui sait ?
ça changerait... des vacances ? Voilà une belle, une grande, une immense idée !!!
Des vacances peuplées de gens inconnus, inattendus, qui ne manqueront pas de nous demander (car ils seront bien entendu extrèmement courtois) comment nous allons, s'enquerreront de notre santé, avec conviction, avant d'éventuellement se répandre sur leur vie (qui serait passionnante et tellement originale, et non pas si harassante, lassante et inintéressante (à qui le disent-ils !))
Oui, prenons des vacances, et allons voir plus loin si on peut se refaire une santé toutes les deux.
Les flots seraient bleus, la mer nous offrirait un horizon dégagé et paisible, une immensité sans mesure, pour rêver, enfin...
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