Que se passe-t-il ? Je n'ai plus le temps d'écrire, de lire, de venir ici - c'est déjà plein de poussière, de vieux mégots de 2007 traînent encore sous les meubles, et il plane une odeur de renfermé. Je survole à peine vos blogs, vole une minute ou deux pour y mettre un vague commentaire, bref, je n'ai plus le temps de me balader au gré des liens pour me changer les idées. Il faut dire que mon esprit en ce moment est très occupé. Depuis que j'ai repris le boulot lundi 17 décembre, j'ai démissionné vendredi 21, puis je suis partie en congés pour les fêtes, et revenue quand même. Je me suis alors mise à travailler... puisqu'on a bien voulu me confier un dossier ! Légitime, me direz-vous, quand on pense que j'ai passé un an en vacances à couver mon lardon comme on l'entend par ici... Sisisi, même coincée sur mon canapé sans pouvoir sortir de chez moi et perclue de contractions, ce sont des vacances !!!
Quant à ma démission, ma foi, j'étais bien obligée de chercher un travail ailleurs. Ce n'est pas que je n'aime pas le mien, ni même que je n'y suis pas bien, on rigole, on blague, mais qu'est-ce qu'on bosse ! Six mois de l'année, c'est nuit et jour, ou au mieux tous les soirs tard.
Alors avec mes deux enfants, et même pourvue d'un mari conciliant, je fais comment moi ? Surtout que je suis un peu sentimentale, j'ai besoin de les voir mes enfants (maintenant que je les ai faits !) Bref, j'ai trouvé ailleurs, en CDD, de toutes façons, par les temps qui courent, le CDI est une notion en sursis ;o)
Ces jours-ci mon départ a été officialisé, je rentre donc en phase transitoire, celle où je n'ai plus trop de travail, où tout le monde me regarde en disant "ça va miss ?" en penchant la tête d'un air contrit, celle où on me dit "ça va me manquer ça" quand j'éternue ou que je ris. ça fait plaisir, mais j'avoue que je ne raffole pas de cet état pré-nostalgique perpétuel...
Et alors ma démission. Loin des "au revoir Président", je dois avouer que j'étais émue d'aller annoncer mon départ. Émue et puis un peu brin gênée, après un an d'absence et à la veille de dix jours de vacances. Mais que voulez-vous, les choses sont ainsi et je ne peux pas faire contre les aléas du calendrier, il fallait que je pose ma dém ce jour-là. Mon président m'a bien un peu dit que je l'emmerdais. Et qu'il aurait aimé que je l'informe du fait que je cherchais à partir, qu'il aurait ainsi pu m'aider. Il vit dans une autre dimension que la mienne, semble-t-il. Mais a conclu qu'il était content pour moi, puisque je vais faire un travail qui m'intéresse plus (coup de bol !)
Moi je pensais ressortir de là complètement légère, les pieds ne touchant plus terre, des ailes dans le dos et une mélodie sifflotante aux lèvres. Pas du tout. Aujourd'hui encore, je ne réalise pas que je vais bientôt partir. Le mois de février me semble loin, très loin. C'est un peu comme avant d'être enceinte, on a l'impression que la grossesse est un moment à part, idéalement paisible et dénué d'états d'âme, c'est une erreur. Ben la démission, c'est pareil !
Quant à ma démission, ma foi, j'étais bien obligée de chercher un travail ailleurs. Ce n'est pas que je n'aime pas le mien, ni même que je n'y suis pas bien, on rigole, on blague, mais qu'est-ce qu'on bosse ! Six mois de l'année, c'est nuit et jour, ou au mieux tous les soirs tard.
Alors avec mes deux enfants, et même pourvue d'un mari conciliant, je fais comment moi ? Surtout que je suis un peu sentimentale, j'ai besoin de les voir mes enfants (maintenant que je les ai faits !) Bref, j'ai trouvé ailleurs, en CDD, de toutes façons, par les temps qui courent, le CDI est une notion en sursis ;o)
Ces jours-ci mon départ a été officialisé, je rentre donc en phase transitoire, celle où je n'ai plus trop de travail, où tout le monde me regarde en disant "ça va miss ?" en penchant la tête d'un air contrit, celle où on me dit "ça va me manquer ça" quand j'éternue ou que je ris. ça fait plaisir, mais j'avoue que je ne raffole pas de cet état pré-nostalgique perpétuel...
Et alors ma démission. Loin des "au revoir Président", je dois avouer que j'étais émue d'aller annoncer mon départ. Émue et puis un peu brin gênée, après un an d'absence et à la veille de dix jours de vacances. Mais que voulez-vous, les choses sont ainsi et je ne peux pas faire contre les aléas du calendrier, il fallait que je pose ma dém ce jour-là. Mon président m'a bien un peu dit que je l'emmerdais. Et qu'il aurait aimé que je l'informe du fait que je cherchais à partir, qu'il aurait ainsi pu m'aider. Il vit dans une autre dimension que la mienne, semble-t-il. Mais a conclu qu'il était content pour moi, puisque je vais faire un travail qui m'intéresse plus (coup de bol !)
Moi je pensais ressortir de là complètement légère, les pieds ne touchant plus terre, des ailes dans le dos et une mélodie sifflotante aux lèvres. Pas du tout. Aujourd'hui encore, je ne réalise pas que je vais bientôt partir. Le mois de février me semble loin, très loin. C'est un peu comme avant d'être enceinte, on a l'impression que la grossesse est un moment à part, idéalement paisible et dénué d'états d'âme, c'est une erreur. Ben la démission, c'est pareil !
Bravo, ne jamais regretter une décision. C'est vrai que le mot démission n'est pas très beau, tu as imposée ta décision !
RépondreSupprimerBonne chance dans ton nouveau boulot mais c'est surtout ta famille qui te remerciera !
Merci michel de tes encouragements !
RépondreSupprimerJe pense en effet que ma famille devrait se féliciter de ne pas avoir une harpie épuisée à la maison ;o)))
Tu as bien raison, on n'a pas vraiment le choix quand on a des enfants et qu'on aimerait bien les voir un peu, puisqu'on les a faits !
RépondreSupprimerMerci pour ce billet qui me donne l'impression de t'avoir rendu une vraie visite... (même si ça ne remplace pas les vraies visites)
Je te souhaite d'être plus équilibrée dans ce nouveau boulot, moins en porte-à-faux entre les exigences du travail et ta famille.
Bises !