décembre 30, 2011
Cents choses au moins
décembre 27, 2011
J'aime bien Noël, sa magie, sa paix et ses petits cadeaux
décembre 08, 2011
Où le surfeur d'argent a des airs de cocotte sur un tapis roulant
Un constat qui à trois mois de recul semble un peu logique, d'autant que ce n'est pas comme si j'avais un poste sans responsabilités, du coup vas-y, c'est open bar pour la self-pressurisation de la tête, en moins de deux semaines je ressemblais à une cocotte-marmite comme dit mon fils, et depuis, la soupape n'a pas chômé.
De quoi devenir cintrée (si toutefois je n'avais pas eu un plan de zenitude de secours en or, j'ai nommé... non, tiens, je ne vais pas nommer, j'ai décidé que je n'en parle plus, vous le valez bien, je cesse de vous bassiner, sachez juste que quand je pratique, j'ai l'esprit au ras du tatami et ça me fait un bien fou. Oups. J'en ai encore parlé.).
Une cocotte-marmite sur tatami, ça fait désordre. Du coup j'essaie de lever le pied pour trouver la pédale du frein, mais c'est que ce monde de la presse est fou fou fou, c'est tout simple : il ne s'arrête jamais.
Par voie de conséquence, c'est un peu comme embarquer sur un tapis roulant qui d'un seul coup s'emballe et se moque éperdument de savoir si vous voyagez en talons, en béquilles, sur la tête ou sur les fesses, il trace sa route et à vous de jouer.
On vit une époque formidable, mais j'aimerais parfois avoir le choix de prendre les escaliers.
Telle que vous me lisez donc, tous les matins en sortant du métro, j'adresse une prière à St Joseph qui siège face à mon bureau, pour que le rythme se calme un peu, que l'on cesse de me donner des dossiers quand ceux que j'ai déjà prennent autant de retard qu'un transilien du matin, ou que je parvienne enfin à dire "NON" (ou "non", d'ailleurs, ça suffirait peut-être), même si on me le demande avec le sourire.
D'où vient cette incapacité à dire "Non, vraiment, c'est gentil d'avoir pensé à moi, c'est vrai que je suis une fille formidable et que mon efficacité légendaire ne vous a pas échappé, mais ce dossier supplémentaire serait de la gourmandise, vraiment, n'insistez pas".
Ce n'est pourtant pas si compliqué, si ?
Et quand il s'agit de sauver sa santé mentale*, ça devrait sortir tout seul.
*D'aucunes diraient que je suis déjà perdue depuis belle lurette, mais je leur sais gré de me laisser à mes dernières illusions sur le sujet.
novembre 29, 2011
Je chante la vie, je danse la vie
D'autant plus que cet exercice ne me fera pas de mal et me fera compenser les 56 soupirs de la journée et les multiples râleries du quotidien (que celui qui prend le métro tous les jours sans râler me jette le premier son pass navigo, sans rire).
Merci pour tout ce qui fait ma vie aujourd'hui :
A deux pas, la respiration de mon bonhomme endormi traverse la pénombre jusqu'à moi.
Ses joues rebondies. Sa peau douce. Son regard de Chat potté.
Ses constructions en lego qui apparaissent sur ma table de nuit et me donnent l'impression d'être une déesse (Et alors, quoi ?!?), du "train sur la tour" à "la grande gare centrale", en passant par "la piscine" et "le tracteur" fumée incluse...)
Son portrait de moi en trois traits ce soir (voir plus bas, j'assume)(mon fils Picasso)
Ses saillies "Haut les fesses, peau de lapin !" ou "Papa est amoureux d'une fée".
Oedipe power en mode on, ok, ok...
A trois pas, la grande greluche qui dévore Charlie et la chocolaterie et L'ascenseur de verre en deux sec., qui me donne tellement de raisons d'être fière d'elle, mais dont il me semble que je suis bien maladroite (incapable ?) pour le lui dire... Ses idées, son attention, sa tête dans les nuages, sa tendresse... Je répare ça dès l'aube.
Mon amour joli qui tient bon malgré les tempêtes que je lui fais traverser pour des pécadilles (ou pas, c'est affaire de prisme), qui est toujours à l'écoute et prêt à rire de mon humour (précieux, non ? ).
La jeune fille qui garde nos enfants formidables tous les soirs depuis quatre ans, sa fidélité, son calme (elle a deux de tension, c'est très impressionnant, à elle seule, elle fait une moyenne avec les enfants et nous), qu'il faut remplacer parce qu'elle va vivre sa vie ailleurs, je lui souhaite plein de trucs positifs et des enfants aussi sages que les miens. (Quoi ?!)
Mes amies, qui ne me détestent pas (encore) de ne pas répondre à leurs mails, et d'avoir disparu de la surface du globe depuis deux mois. Je les aime pourtant tellement.
Mon boulot : il est harassant, je suis encore paumée et je mute en Shiva, mais c'est le jour et la nuit en comparaison de mon ancien job. Aujourd'hui, on me pense capable et on me le dit. Si c'est pas beau, ça.
L'aïkido ! (Quoi ! En 7e position, quand même !) et les gens : tous heureux !
(Je pense qu'ils mettent des substances euphorisantes dans le tatami, cela expliquerait que plus ils sont expérimentés, plus ils tombent avec fracas et libèrent la drogue : ce sont les plus accrocs).
Les écrivains, Gaëlle, en premier lieu, Véronique Ovaldé, Anne-Marie Garat, Fred Vargas, qui me donnent cette furieuse envie d'écrire et de lire à tout instant ; je me jetterais sur n'importe quel bout de papier pour tenter à mon tour de faire naître autant de plaisir chez les autres, c'est un truc magique, c'est dévorant, captivant, hallucinatoire, j'en suis dingue.
L'écriture, plaisir dont je me prive trop souvent.
Les politiciens, qui savent comme personne nous distraire du contexte morose. Je plaisante, c'est simple: j'ai jeté la télévision et je n'allume plus la radio. (J'économise sur la crème antirides : vous avez remarqué l'effet des infos sur votre visage dans la salle de bain le matin ?)
La lumière dans les feuilles or des arbres qui éclaire n'importe quelle scène à la manière d'un Turner.
Et pour conclure, le lien de l'extrait d'Amstérimsque auquel fait référence le titre de ce billet, qui me fait toujours hurler de rire.
novembre 15, 2011
Choix et conscience...*
octobre 18, 2011
Ceci n'est pas un blog mort
Peu importe, ce n'est pas ça qui m'empêchera de vous raconter un peu ce que je vis depuis quelques semaines, et ce que j'ai vu de chouette.
Donc résumons, il y a un mois j'arrive chez un éditeur de presse et livres.
Je n'ai jamais fait que de la communication d'entreprise, mais mes études étaient plutôt à des fins d'édition que de communication, et l'occasion rêvée s'est présentée à moi alors que tout convergeait : la lassitude de ce monde de la communication d'entreprise, le sentiment d'avoir toute l'expérience qu'il faut et l'impossibilité de pouvoir évoluer dans ma boîte actuelle.
Associez à cela une indifférence complète de mes supérieurs à mon envie d'évoluer et zou, la porte est grande ouverte.
Voilà que je suis embauchée dans une boîte qui fait de la presse kiosque. Bonheur. Et des livres. Perfection. Des livres un peu techniques, mais des livres, vendus sur Amazon, distribués par un vrai distributeur, en somme, j'y suis.
J'apprends donc depuis quelques semaines à planifier des sorties six mois à l'avance, à imaginer des collections, à réaliser ces livres avec les auteurs et à les mettre en ligne sur les sites des librairies numériques.
Chouette.
Si la charge de travail n'était pas ce qu'elle est, ce serait un poil plus confortable, mais ce serait un peu irréel aussi. Oui je me console en disant cela, chut. Il paraît que ça va passer.
Je ne vous refais pas de couplet sur les bienfaits du sport sur le stress, sur la parenthèse du tatami, non, je ne vous le refais pas.
Sinon j'ai lu pas mal ces derniers temps.
Un roman russe, de Carrère, avec le recul, se lit facilement, mais on se demande un peu quel est l'intérêt de ce genre de livre. Distraire. Ok, admettons. En revanche, on ne peut pas ôter à cet auteur son honnêteté; il ne cherche pas à donner une belle image de lui. Et sa facilité à retranscrire des dialogues en nous immergeant immédiatement dedans.
Du domaine des murmures, de Carole Martinez. J'avais littéralement adoré Le coeur cousu, ce livre aussi est très bon, et porte sa part de magie, c'est décidément une de mes auteurs préférées. L'histoire d'Esclarmonde qui décide de se faire emmurer pour prier Dieu plutôt que d'épouser un homme qu'elle n'aime pas. Un véritable affirmation de sa liberté par le biais de la religion, qui bien évidemment ne peut pas se résumer aussi simplement et j'enrage de ne pas avoir plus de temps pour vous faire une vraie belle critique. Imaginez, en outre, lire les aventures d'une recluse dans le métro, c'est assez dépaysant.
Les trois lumières, de Claire Keegan, un court roman d'une auteur irlandaise plutôt habituée à faire de la nouvelle. Une nouvelle longue, donc, touchante, qui raconte le séjour d'une jeune enfant chez sa tante, les incompréhensions et les sentiments exacerbés y sont touchants, comme je les aime.
Sinon je suis allée voir Patrice Thibaud à Chaillot, dans son nouveau spectacle Jungles. C'est touchant, plus touchant que drôle, parfois un peu trop cynique à mon goût (j'avoue que les chauds et froids se succèdent un peu trop rapidement). Mais cet homme est doué dans sa catégorie, je l'adorais quand il officiait sur Canal +.
Chaillot toujours, pour le spectacle de Trisha Brown, avec un joli duo filaire, quelques danseurs décevants, de la musique baroque comme j'aime et une seconde partie, qui est une création, assez réussie.
Le film ? Un monstre à Paris, Paris 1910, la Seine déborde, et Paris se débrouille, mais un monstre surgit sur ces entrefaites et sème une petite panique. Lucille, la jolie chanteuse de cabaret le recueille, je ne vous en dit pas plus, ça évoque un peu Le fantôme de l'opéra. C'est sympatique, on ne s'ennuie pas, c'est truffé de références et les chansons de M interprétées par M et Vanessa Paradis sont charmantes.
That's all pour cette fois, je vais essayer de revenir plus régulièrement, et de ne pas céder à la tentation du "Bref. J'ai changé de job."
septembre 28, 2011
Et si nous n’étions rien sans le sport ?
Et non, je n'ai pas choisi l'aïkido pour la tenue. (Pas que.)
septembre 24, 2011
Premières impressions d'une rédaction
dans une quiétude générale loin d'être représentative de la somme de travail à accomplir
les vagues de panique montent, retombent silencieusement en moi
le niveau de la mer reste haut
Imaginez un grand open space avec des tables en longueur alignant 5 ou 6 postes de chaque côté, séparées par des étagères pleines de magazines et de bouquins.
Je viens d'un tout autre univers, et je suis surprise d'observer la capacité des gens à travailler autant, aussi intensément, comme si c'était leur rythme naturel
ce que je ne crois pas une seconde
Je me dis que je vais peut-être me fondre, moi aussi, dans ce mouvement d'ensemble,
mais pour dire vrai, je ne suis pas certaine du résultat...
Du moins, je ne suis pas certaine de mon efficacité dans les semaines qui viennent.
mais tout ceci est dans l'ordre des choses.
Ou alors, c'est qu'ils ont un secret, que je vais donc m'occuper de percer dans les semaines qui viennent.
Pour le moment je fais, en essayant de ne pas trop serrer les dents, mon travers (ok, un de mes travers) quand je stresse.
Mes colocataires de rédaction étaient surprises de m'entendre râler au bout de quelques jours...
J'étais moi-même étonnée de n'avoir pas râlé plus tôt : c'est bon signe !
J'ai fini la semaine sur les genoux, un peu hagarde mais ravie : ce que je sens là est pour me plaire.
J'espère que je vais tenir le choc et parvenir à garder un peu de temps pour moi, pour écrire, pour faire du sport.
Je vous ai dit que j'ai repris le sport ?
septembre 18, 2011
Nous disions donc, tu commences demain ?
Ou bien il se pourrait que je ne réalise toujours pas que j'ai quitté mon job précédent. Après avoir dépensé le PIB de la Guinée en cierges à Sainte Rita, le croyez-vous, ce jour est enfin arrivé.
Pas de pot de départ, "ces gens n'ont décidément aucune éducation", comme dirait ma copine Scarlett, quelques cadeaux cependant de la part des plus proches, les seuls que je regretterai.
Quelques hypocrisies pour la route, histoire que je ne regrette pas : la personne qui te dit "J'ai adoré bosser avec toi, mais ça, tu le savais déjà."Je ne vois pas comment j'aurais pu le savoir (dans la catégorie aigrie, elle a son chamois de platine et le fait savoir à qui veut bien l'entendre et aux autres aussi).
J'ai réussi à esquiver le commercial qui ferait passer Jean-Claude pour un bobo.
Une page est tournée.
Le lendemain, en passant devant la gare, je me rappelais l'air béat que j'arborais le premier jour en descendant du train dans cette ville de banlieue que je trouvais délicieusement provinciale, et si accueillante avec son saxophoniste.
Maintenant j'ai juste envie d'étouffer ce saxophoniste qui joue comme un manche, tous les matins, midis et soirs et de me tirer de cette fichue banlieue.
Tout est affaire de point de vue, je vous disais.
Là je ne sais pas bien ce que je vais occuper comme poste, je ne connais personne, et c'est assez loin, mais au coeur de Paris. Je ne suis ni très contente ni très angoissée, j'y vais, et puis je verrai.
Et je vous dirai.
septembre 08, 2011
Ecoute ta mère !
Si j'écoutais ma mère, je n'aurais jamais changé de travail. Mais jamais comme "jamais de la vie", never of all the time. Peu importe qu'en trois ans et demi ils aient vraiment apprécié la qualité de mon travail et la fidélisation clients, mais pas au point de m'augmenter /de me faire évoluer / de me laisser suivre des formations / de me laisser prendre des jours enfants malades sereinement /de nous donner des RTT / de me valider mes congés moins de 20 jours avant / de me payer tous les 30 du mois / de me payer la totalité de mon salaire en une seule fois...
C'est vrai ça, qu'est-ce que je reproche à ce boulot, au fait ?
"Tu as quand même été bien contente de le trouver, ce boulot !"
Si j'écoutais ma mère, il faudrait que je révère mon parton. Je crois qu'elle voit en lui une figure messianique moderne, qui serait opportunément venue me sauver de l'infâme caniveau du chômage (oui, j'étais en poste, mais le chômage est un spectre omniprésent).
"Il aurait pu te garder jusqu'au bout".
Si j'écoutais ma mère, il faudrait que je remercie mon patron de ne pas m'imposer la totalité de mon préavis. Je me suis quand même pris trois mois, dont un de congés, et un autre à regarder pousser les toiles d'araignées sur mon téléphone, mois d'août oblige. Déficit de motivation faisant, lié probablement à une divergence d'intérêts, on peut dire que ces derniers temps, ma productivité n'est pas optimale.
En même temps, si j'écoutais ma mère, je serais contente d'avoir un boulot proche de chez moi, pas complètement inintéressant, montrant parfois quelques défauts mais dont je m'accommoderais parce que je serais sage.
Mais je crois que je préfère être sage après mes quarante ans.
En même temps, après mes quarante ans, je ne suis pas sûre d'avoir envie d'écouter ma mère...
septembre 02, 2011
J'attends
J'attends mais je ne subis pas.
Je profite de ce temps entre parenthèses, de cette détente en pleine rentrée, de cet "avant le prochain".
J'attends, je pèse le pour et le contre, je me dis qu'il faudrait ranger et jette deux trois babioles.
Finalement, il me semble que je ne rangerai pas plus, après ce grand tri qui m'avait emportée en juin alors que je passais tous ces entretiens de recrutement.
Aujourd'hui je ne range plus, je suis juste là, j'attends qu'on me donne l'autorisation de partir. Mais on ne me dit rien, on ne me répond pas, on me laisse dans mon coin, on me demande parfois un coup de main ici ou là.
Vais-je devoir menacer pour qu'on consente à me relâcher ?
Je crois que je pourrais presque partir, qui s'en apercevrait ?
Tout ici me semble si irréel.

photo issue du tumblr workspaces
Ici les gens viennent le matin travailler et rangent dans un coin leur désir d'ailleurs, leur soif jamais étanchée de reconnaissance pour leur implication, leur besoin d'évolution qui n'est pas entendu, toutes ces choses qui pourraient faire de cet endroit une agence vraiment sympa et vivante.
Ici plus personne ne tient la barre depuis un moment, tout le monde fait son boulot, en contact minimum avec les autres, qui, eux aussi, ne songent plus qu'à partir.
C'est quand même fou de voir tous ces gens dépités, lassés, aigris même.
Je sais ce que je laisse derrière moi : des clients agréables et qui me font confiance, un employeur bourru mais pas méchant, un manager perdu qui voudrait être chef de tout mais responsable de rien.
J'ai eu plaisir à travailler ici, je me suis fait de vraies amies, mais je ne voulais plus travailler comme cela, seule derrière ma cloison, sans savoir pourquoi ni comment.
Ma cloison, justement, je l'ai couverte de ces photos issues d'un calendrier. un jour une photo. Une version plus glamour que les petits bâtons sur les murs ?...
J'en ai aussi pas mal souffert, de cette désorganisation qui ne sert personne, même pas ceux qui la cultivent pour garder la main et faire faire selon leurs envies.
Peut-être que là-bas aussi je serai seule.
Mais j'espère pouvoir travailler avec des personnes qui peut-être me feront confiance pour une autre raison que le simple fait que cela leur rend service.
Je suis aussi partie pour apprendre autre chose. Sortir de la communication d'entreprise.
Peut-être retrouver un peu de considération pour les personnes pour lesquelles je travaille.
Je suis partie mais je suis encore là.
J'attends.
août 24, 2011
Une bonne reprise
C'est quoi, une bonne reprise ?!
On ne parle pas de reprisage ici, couturières hors sujet. Quoique. De là à dire que la reprise consiste à ravauder son vieux quotidien de fils de couleurs mer, soleil et plage, il n'y a qu'un point (de croix ?).
Une bonne reprise, c'est une reprise avec des projets dedans, à long, moyen et court terme. Dans le même esprit que ce que je disais précédemment "Toujours avoir dans le viseur sa prochaine destination quand on rentre de vacances", ça permet de ne pas se retourner dans la reprise comme dans des draps qui grattent.
C'est donc le we à la mer improvisé ou presque, pour lequel on cale un we en septembre à l'avance. Septembre, c'est comme juin et décembre, ça se remplit plus vite qu'une salle de ciné quand il pleut en juillet.
C'est une semaine de vacances chez des copains qui viennent de prendre un poste à l'étranger. Un stage de trapèze d'une semaine parce qu'on en rêve depuis toute petite. Une pause dans le désert parce qu'on en rêve depuis toute ado. Un we sans cris d'enfants (de chat, de voisins, ce qui vous pompe les nerfs). Bref, vous avez saisi le concept.
C'est aussi une reprise dans un quotidien un peu plus souriant. Soit qu'on décide de se mettre à cuisiner des plats simples mais sains, riches en produits frais, soit que l'on change des choses dans son intérieur qui ont fini par nous lasser ou qui nous déplaisent depuis longtemps mais qu'on ne voyait plus. Exit les petits bordels dans les coins, le tableau posé là par manque de temps sera finalement accroché où on le voyait spontanément.
En ce moment j'ai envie d'air, donc j'ai décidé de balancer les choses qui envahissent mon intérieur et me polluent (au rang number one restent inégalées les paloseries de cadeaux pour les enfants issues de chez Mac Cradal, comme on l'appelle dans mon agence)(un coup à renoncer à la junk food, cf. le paragraphe précédant, on a dit des repas sains et aux aliments frais, nom de nom !!! Jean-Pierre C. est mon gourou). En plus, je ne sais pas vous, mais moi, je déteste ranger... Donc je jette de temps en temps et m'efforce d'éviter de reremplir trop vite. Vieux pieu (il en faut, de temps en temps).
Ensuite qui dit faire sourire son intérieur dit aussi faire sourire son corps.
Recette ancestrale sans faille : faire l'amour.
Recette ancestrale sans faille : faire du sport.
Qu'attend-on pour inventer la future recette ancestrale du sport en faisant l'amour (qui soit vraiment efficace, je vous entends vous récrier, les dévoyés des salles de sport, faire l'amour ne permet de perdre que quelques calories et ne muscle pas encore aussi bien qu'une bonne vieille séance d'abdos).
On choisit un sport qui défoule ou qui étire, qui détend ou qui inspire, à vous de voir en fonction de votre caractère. Je m'oriente vers le yoga ou l'aïkido, plutôt du souple avec du souffle, donc.
Avec tout ça qu'est-ce que je vous mets ?
Un peu de Koultour : une expo par mois, un abonnement aux Newsletter de Télérama, Beaux Arts ou Photos pour être au courant, une carte de ciné ou un compte VOD, quoique les médiathèques puissent proposer pas mal de classiques qui déboîtent.
Un peu de solitude : un matin de temps en temps on prend le temps de se faire une terrasse avec la presse ou avec le podcast de l'émission qu'on adore mais qui passe le samedi entre 16 heures et 18 heures, improbable. Ou un tour sur la place carrée du Louvre un soir de semaine en sortant du boulot, pour le plaisir des yeux.
Un moment de rien, juste histoire de.
Une bonne reprise, c'est pour moi une reprise pleine d'idées, quand on voudrait avoir un petit carnet greffé sous la main à toute heure de la journée et noter, noter, les titres de bouquins, de films, d'albums qu'on voudrait découvrir.
Et puis au boulot, puisque c'est généralement là qu'on a le plus de mal à revenir, pourquoi ne pas essayer de voir les gens autrement ? Un petit effort... Sinon, on les évite, carrément ! (Où ça, des scrupules ?) En plus les parties de cache-cache dans les couloirs, rien de tel pour se dégourdir les jambes et les idées.
Bon, comme j'ai carrément démissionné avant de partir en vacances, ce qui a l'avantage de limiter les frais de la reprise pour l'ouvrir sur du nouveau très très frais. Certes, j'ignore encore la date de mon départ, qui devrait cependant survenir sous trois semaines, et le poste exact que j'occuperai là-bas. C'est l'aventoure.... pour la reprise, quoi de mieux ?
août 18, 2011
Ouh - lala ! (bis)
Cette année, au bout de mes deux semaines de Bretagne, je me suis retrouvée sur le bateau du retour avec la curieuse impression d'avoir été mise à la porte.
Tout en connaissant la date de notre retour, il persistait ce sentiment d'avoir plané haut, très haut au-dessus des vacances et de n'avoir décidé de rien.
Peut-être que je ne me suis pas ennuyée, tout simplement. Peut-être que j'avais un besoin tel de repos et de vide que tout s'est passé sans que je m'en rende compte.
Peut-être que j'ai besoin de voir du neuf, aussi. Surtout.

Ma prochaine destination de rêve. "Ne jamais rentrer de vacances sans avoir les suivantes dans la ligne de mire".
Mais c'était très bien néanmoins. J'ai encore joué les Jenna de Rosnay 2011, abusé des galettes et du cidre, sauté dans les rouleaux comme une môme et dormi comme un bébé, c'était un peu les étranges vacances de Benjamin Button, mon histoire.
J'ai lu, un peu* aussi, rien de mémorable (et pas grand chose des bouquins emportés) sauf Vango, de l'inégalable Timothée de Fombelle (encore un comme ça et je lui voue un culte), très bon si vous êtes amateurs de roman d'aventures pour ados. C'est un peu l'idée que je me fais des romans de Jules Verne (dans un style poétique et l'humour en plus).
Sinon j'ai failli présenter un programme électoral pour interdire les crocs (sur les mouflets passe encore, mais sur des adultes, pitié !), les pantacourts en matière synthétique et pris conscience que je vire facho du style. Surtout celui des autres. C'est moche.
*Note à moi-même pour mes prochaines vacances : ne plus jamais partir avec un livre glauque à lire définitivement en hiver et uniquement en cas de manque de courage pour la pendaison.
juillet 23, 2011
à la prochaine !

juillet 03, 2011
A l'ouest, donc








