
décembre 12, 2008
Une souris a des soucis

Veuillez ne pas empêcher la fermeture des portes

novembre 04, 2008
Brume*
(nom féminin)
Brouillard léger, surtout en parlant de celui de la mer.
Incertitude.
La sensation étonnante d'avoir un oreiller à la place de la tête
Le visage chiffonné et les yeux bouffis
Les paupières gonflées d'une mauvaise nuit
Le corps endolori
Et la nuque raidie
D'étranges vibrations dans la tête,
La mort d'O'Ma'Obama est-elle un signe

Edit de 16h14 : "Dernière minute : la grand-mère d'Obama a voté avant de mourir"
Les gens sont fous. C'est vraiment bizarre de lire ça... On mélange vraiment tout...
octobre 22, 2008
Pour ne pas oublier...
«Je vous garde dans mon coeur»
Si chers Amis,
Nous le savons, l'Amour est plus fort que la Mort, le lien d'amitié profonde que nous avons noué ensemble dans la joie, a une valeur d'éternité joyeuse.
Aujourd'hui, où vous vous êtes encore une fois dérangé pour moi, mon âme et mon coeur sont tout près de votre âme et de votre cœur.
Je voudrais que cette chère rencontre se déroule dans une atmosphère de joie.
J'ai choisi des cantiques pleins d'allégresse. Chantez les joyeusement à pleine voix !
Je tiens à vous dire une merci bondissant de reconnaissance pour ce que vous avez fait et ferez encore, je le sais, pour nos milliers d'enfants en difficulté à travers le monde.
Grâce à vous, ils deviennent des citoyens debout et heureux. L'enfant qui souffre «sensible à vos cœurs» rappelle le mot de Pascal : «Dieu sensible au cœur».
Voilà la merveille qui, au-delà de toute conviction religieuse, politique, culturelle ou autre, nous unit tous dans une belle harmonie.
Seigneur, tu as voulu que nous, les humains, puissions tressaillir devant la douleur et arriver à la soulager. C'est ainsi que, comme nous le dit le Christ, dans l'évangile de Matthieu au chapitre 25, nous devenons «bénis» par Toi, notre Père des cieux.
Oui vous êtes bénis, vous qui savez aimer et partager, vous êtes bénis, parce que, sans le savoir peut-être, vous avancez sur la route qui mène à l'éternité bienheureuse où je vous attends dans le même Amour.
Une petite confidence pour finir. J'ai demandé que soit chanté comme psaume le Magnificat. Ce cantique contient en effet le secret du bonheur de ma vie.
Dès mon entrée en religion, en 1931, je me suis confiée, corps et âme, à la Vierge pour qu'elle me garde fidèle. Elle l'a fait et comment ! Remerciez là avec moi !
Yalla ! En avant ! C'est passionnant de vivre en aimant !
Votre Emmanuelle qui garde chacun et chacune de vous dans son coeur.
octobre 02, 2008
Ceci est un communiqué d'excuses publiques
Le véritable scandale, en ces temps perdus, ce n'est pas le lait contaminé en Chine, ni même la banquise qui fond, les étés pourris (et quand est-ce que je mets mes jolies robes en coton léger de créateurs, moi ?), la crise qui arrive en rouleau compresseur, le (mal)traitement de l'info par les médias, la déconfiture de la presse papier, le fait que certains aient des RTT et moi pas, sans parler de 13e ou 14e mois, ni d'une sixième semaine de vacances, alors imaginez une dixième (ceci dit, dans un secteur tel que la banque, je suis pas fan par les temps qui courent).
Le véritable scandale, je ne fais pas durer le suspens plus longtemps chers amis, c'est que j'ai raté le deuxième anniversaire de mon blog. C'était le 20 septembre. Honte à moi.
Je ne dégainerais aucune excuse, valable ou non, j'ai tellement honte que je ne lui ferais pas cet affront. C'est un véritable crime de lèse-majesblog, j'en ai absolument conscience, et je cherche un châtiment à m'appliquer de ce pas pour racheter ma faute.
Shame on me.
octobre 01, 2008
Les mots que j'aime - L'atelier
Vue de l’atelier Brancusi, reconstitué par Renzo Piano, 1997 © Adagp, Paris 2007
© Atelier Cézanne
Un atelier peut être très bruyant (sculpture), ou très calme (peinture), mais rarement entre les deux, c'est interdit, dans mon monde à moi très manichéen. De même, il y fera très chaud, ou très froid. Jamais tiède.
Dans un atelier, on a le droit de se tromper. On y est libre. On cherche, on rature, on cogite, on sature, on revient, on recommence, on se lâche, c'est un vrai concentré de vie, un bouillon de créativité. Une petite fabrique, un lieu autorisé, la cabane de Geo Trouvetout !
L'atelier, pour moi c'est aussi La chambre à soi, celui où on s'exprime, se défend, où on apprend à se connaître. Vous avez peut-être remarqué la multiplication des couverture de magazines de déco en ce moment, où figurent en Une "Se faire son bureau chez soi" "un atelier à la maison" etc. Faut-il y voir un besoin de temps pour soi ?
En tous cas, moi, je vote pour tout ce qui pourrait décoller les gens de leur télé ! Oui à la promotion des ateliers en tous genres, sortez de chez vous, rencontrez-vous, retrouvez-vous, vivez !
septembre 30, 2008
Appel aux dons

juin 12, 2008
7 fois avant de parler tu tourneras ta langue...
je vais essayer de venir ici plus souvent, j'ai laissé ce blogounet à l'abandon pour céder aux sirènes de l'écriture et de mes enfants... C'est plus calme ici !
Aujourd'hui, et ces derniers temps en général, mais aujourd'hui, et il y a pas dix minutes de ça, j'ai décidé de ne pas me laisser aller à la langue de putitude.
Oui, mes amis, c'est une vraie démarche, une vraie affirmation, stop aux ragots de bas de étages, élevons le débat !
Je me sens libérée, grandie et presque plus intelligente, rien que ça !
Bonne journée !
avril 23, 2008
A la mode de Ponge
J'aime bien ce que j'ai écrit, c'est suffisamment rare pour que j'ai envie de le partager...
Tour d’acier, étui de métal, impénétrable, insoupçonnable. Est-ce une horloge ? Froid insaisissable. Faut-il tirer ? Appuyer ? Elle renvoie les reflets de sa silhouette. Petite tour rouge surmontée d’une cheminée d’acier ; petit flacon rectangulaire. Petit rien, petit tout, dont l’usage participe à la transformation. Est-ce un parfum ? Du poison ? Un élixir ? Petit bijou à la coque délicatement ciselée du nom de son créateur, petit cylindre d’apparat, infiniment féminin. Objet de convoitise pour les petites filles soucieuses de devenir femmes, il a l’odeur poudrée des baisers de maman avant l’école. Il faut pousser. L’objet se dédouble, et, phallique, il intrigue. Symbole de la féminité, il est la virilité masculine faite objet. Il fait monter le rose aux joues quand on le fait glisser avec langueur, qu’on l’humecte et qu’on l’étale avec précaution. La métamorphose s’opère, rubis fascinant, c’est l’entrée en séduction. Véritable peinture de guerre, il laisse son empreinte sur la peau adorée ou le filtre humecté. On le dévore des yeux, il vous mange le visage.
avril 17, 2008
Célébrons le printemps
ondoyants, le ciel paisible
mon âme chante, aérienne
(Et quand Blogspot fonctionnera à nouveau correctement, je vous mettrai une jolie photo... )
avril 10, 2008
Lu dans la presse ce matin
Pour sûr, ça va tout changer. J'espère qu'ils n'oubliront pas de légiférer également pour punir d'emprisonnement les adolescentes qui en parleront dans la cour du collège.
Non, c'est certain, empêcher les gens d'en parler sur Internet va certainement changer le goût des autres pour les corps filiformes qui portent si bien tout type de vêtement.
Et moi qui croyais que l'anorexie mentale était une maladie !
Ignorante va.
avril 03, 2008
L'éloge de la fatigue
Pourtant j'aime ce que je fais, j'aime les gens qui partagent mon quotidien, j'aime mes enfants, mon mari, mes amis, et ils me le rendent bien. Les ateliers d'écriture auxquels je participe depuis un peu plus d'un mois et demi (j'ai tout commencé en même temps), me comblent... mais je suis un peu usée, et mon souci réside principalement je crois dans le fait que je ne veux pas l'admettre. Que je devrais être plus résistante que ça, c'est quoi, un mois et demi ?
Il est parfois dans ces circonstances des réconforts précieux, et une amie m'a adressé ce texte, très beau, très juste, je vous le fait partager, et je la remercie.
Bonne journée...
L'éloge de la fatigue
Vous me dites monsieur, que j'ai mauvaise mine,
qu'avec cette vie que je mène, je me ruine.
Qu'on ne gagne rien à trop prodiguer,
vous me dites enfin, que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué monsieur, mais je m'en flatte,
j'ai tout de fatigué : le cœur, la voix, la rate.
Je m'endors épuisé, je me réveille las,
mais grâce à Dieu, je ne m'en soucie pas.
Et quand je m'en soucie, je me ridiculise,
la fatigue souvent n'est qu'une vantardise.
On est jamais aussi fatigué qu'on le croit,
et quand cela serait, n'en a t-on pas le droit?
Je ne vous parle pas des tristes lassitudes,
qu'on a lorsque le corps harassé d'habitudes,
n'a plus que pour se mouvoir que de pales raisons.
lorsqu'on fait de soi son unique horizon.
Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre ou à se défendre.
Cette fatigue là est mauvaise à entendre.
Elle fait l'œil morne, le front lourd, le dos rond,
et nous donne l'aspect d'un vivant moribond.
Mais se sentir plier sous le poids formidable,
des vies dont un beau jour on s'est fait responsable.
Savoir qu'on a des joies ou des pleures dans ses mains,
savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain.
Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source,
aider une existence à continuer sa course.
Et pour cela se battre à s'en user le cœur,
cette fatigue là monsieur, c'est du bonheur.
Et sûr qu'à chaque pas, chaque assaut qu'on livre,
on va aider un être à vivre ou à survivre.
Et sûr qu'on est le port et la route et le guet,
où prendrait on le droit d'être fatigué?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
marque chaque victoire en creux sur leur figure.
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus,
parmi tant d'autres creux il passe inaperçu.
La fatigue monsieur est un prix toujours juste,
c'est le prix d'une journée d'efforts et de lutte.
C'est le prix d'un laboure ou d'un mur ou d'un exploit,
non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit.
C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie,
et c'est la preuve aussi qu'on vit avec la vie.
Quand je rentre la nuit et que ma maison dort,
j'écoute mes sommeils et là, je me sens fort.
Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance,
et ma fatigue alors, c'est une récompense.
Et vous me conseillez d'aller me reposer,
mais si j'acceptais là ce que vous me proposez,
si je m'abandonnais à votre douce intrigue,
mais je mourrais monsieur, tristement de fatigue.
Robert Lamoureux.
mars 26, 2008
L’aube, le soir ou la nuit
L’aube, offerte, porteuse de toutes les promesses d’une nouvelle journée ? L’aube, vierge de tous les tracas du quotidien qui polluent le cerveau.
Le soir, à la faveur de la pénombre, du calme enfin revenu, riche de toutes les émotions de la journée. Ou encombré, peut-être un peu, par tout ce qui fait notre actualité.
La nuit, instant unique, verso du jour, début d’un long voyage qui peut aussi vous embarquer.
Si j'avais le courage, j'écrirais le matin.
Si j'étais moins fatiguée, j'écrirais la nuit.
Reste le soir... mais j'ai la tête lourde. Pas de vraie solution. Plutôt des solutions de repli.
Quel moment préférez-vous ?

mars 17, 2008
Des projets et des rêves
Pendant longtemps je me suis crue incapable. Les années passant, je me rends compte que je suis beaucoup plus capable que ce que je pensais. C'est plutôt une bonne nouvelle. Maintenant je me dis qu'il n'y a sûrement pas autant de limites que ce que je croyais. Mais je me demande dans quelle mesure s'empèche-t-on de réussir, simplement en se persuadant que l'on est pas capable de, ou que l'on ne mérite pas de.
Est-ce que réussir à réaliser son rêve peut faire peur ?
Karen Blixen, juste avant son départ en Afrique.
Une femme pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration, et qui a mené son rêve jusqu'au bout, de toutes ses forces.

mars 06, 2008
un poème un jour
Hier je me suis amusée à écrire un Haïku sur ce principe, en choisissant trois mots au hasard dans le dictionnaire.
Voici le résultat
Près de ma cheville
Je sens du malheur le souffle
sucré s’échapper
février 29, 2008
Le printemps des poètes
Mon amie,
Ma mascotte,
Mon totem,
Mon talisman,
Ma manne,
Mon chanvre indien,
Ma mie,
Ma mère,
Ma mare aux fées,
Mon murmure,
Ma musique,
Ma mire,
Ma vigie,
Ma terre,
Mon rubis,
Mon ruban,
Ma rebelle,
Ma lumineuse,
Mon éclaircie,
Mon embellie,
Ma ribambelle,
Ma moitié,
Mon unique,
Mon immédiate,
Ma millénaire !
Michel Leiris
février 04, 2008
Un petit coup de soleil
Car je suis désoeuvrée.
Les temps sont durs des préavis inutiles.
Les aller-retour pour du proche de rien du tout et les minutes qui passent en haut à droite du bureau, attendant de voir quel événement pourrait troubler le pas grand chose de la journée.
Heureusement qu'on rigole, il n'est quand même pas question de préaviser morose nom de nom !
Paradoxalment, je ne peux m'empêcher de penser que même ne rien faire m'apportera forcément. optimisme à tout crain ?
Mon premier atelier d'écriture devait commencer aujourd'hui, mais il est reporté. C'est le meilleur moyen que j'ai trouvé de "m'obliger" à libérer trois heures par semaine pour écrire. J'ai encore du mal à le croire.
En partant ce soir j'ai aperçu le sommet du sacré-coeur, du coin de l'oeil par-dessus mon épaule, éclairé d'un rayon du couchant, et dans le gentil froid hivernal de cette fin de journée. Et vraiment, je me suis dit que ça change tout, un petit coup de soleil.
janvier 29, 2008
janvier 28, 2008
J'aurais pu lire autrechose. Mais.*

L’histoire de l’amour est un joli second livre d’une jeune auteure new-yorkaise dont l’écriture est touchante car pleine de poésie et que par elle les personnages s’expriment chacun avec une voix propre, ce qui n’est pas si facile, mais ici complètement naturel.
Trois personnages sont liés par un livre, Le livre de l’amour, et chacun porte le deuil d’au moins une personne. L’ombre de la guerre, des victimes de la Shoah et des victimes des aléas de la vie peuplent leurs univers. Le livre en lui-même n’a pas de rôle prédominant, si ce n’est celui de réunir les âmes qui gravitent dans son sillage.
J’ai beaucoup aimé la façon dont chaque personnage parle avec sa propre voix, chacun son chapitre, chacun son univers propre, chacun ses lubies et ses expériences.
Je ne peux que vous encourager à découvrir ce joli livre et avec lui l’écriture touchante de Nicole Krauss.
*Voici une façon d'utiliser le "mais" qui m'a conquise
janvier 23, 2008
Boire le ciel, manger les étoiles

Comme dans « La mort du roi Tsongor », Laurent Gaudé nous invite à suivre une lignée, qui portera également des années durant, de père en fille, d’oncle en neveu, le poids de son crime.
Si la trame des deux romans est identique, l’ambiance est tellement différente que cela importe peu. Dans un style d’une simplicité désarmante, et l’air de ne pas y toucher, l’auteur nous fait voyager sous le soleil et jusqu’au cœur des Scorta. Il est tout à fait clair qu’il pour cette région et son peuple un attachement filial, et on finirait également par se sentir de la famille, ce qui est je trouve, une belle preuve d'amour de la part d'un auteur.
Je vous invite très chaleureusement à découvrir ce livre, qui fut prix Goncourt en 2004, si toutefois vous ne l’avez pas déjà lu.
Une fois n’est pas coutume, je vous invite à mettre un instant votre nez dans ces quelques lignes, tant je les trouve touchantes et évocatrices :
"La chaleur du soleil semblait fendre la terre. Pas un souffle de vent ne faisait frémir les oliviers. Tout était immobile. Le parfum des collines s’était évanoui. La pierre gémissait de chaleur. Le mois d’août pesait sur le massif du Gargano avec l’assurance d’un seigneur. Il était impossible de croire qu’en ces terres, un jour, il avait pu pleuvoir. Que de l’eau ait irrigué les champs et abreuvé les oliviers. Impossible de croire qu’une vie animale ou végétale ait pu trouver – sous ce ciel sec – de quoi se nourrir. Il était deux heures de l’après-midi, et la terre était condamnée à brûler."
janvier 19, 2008
Ombres
Pendant plusieurs années, nous avons travaillé dans la même agence, passant des jours de l'an à l'étranger ensemble, faisant souvent la fête. Puis j'ai rencontré un homme, qui est devenu mon mari. Et mon amie n'était plus mon amie. Je n'ai pas vraiment compris, et pas vraiment cherché à comprendre. Je crois qu'il y avait des chemins qui évoluaient différement, et que cela, mâtiné d'un petit fond de jalousie, a achevé de consumer notre amitié.
Aujourd'hui elle travaille toujours dans cette agence. Qui est dans le même paté de maisons que mon agence. Et on se croise, ainsi que d'autres, auxquels je parle encore. Ou pas.
Je me suis demandé pourquoi je n'allais pas la voir, lui demander des nouvelles. Juste comme ça.
Je crois que ça serait trop fictif, pourtant j'aimerais bien avoir de ses nouvelles.
Tout cela va finir. Je vais quitter ce quartier, dans lequel j'ai vécu et travaillé pendant six ans. Je ne croiserai plus des ombres de ces années-là dans la rue, dans les bars, dans le métro.
Je suis contente. Parce que ce quartier du 18e où nous avons été heureux, je ne peux plus y mettre les pieds sans être terriblement nostalgique. Je suis une fille excessivement nostalgique.
Paris me manque terriblement depuis que nous l'avons quittée il y a un an.
Dans un mois je n'y travaillerai plus, et ça j'avoue que j'appréhende.
Mais je suis contente de tourner la page sur ces années de boulot et de repartir vers d'autres hroizons !!!
janvier 15, 2008
Détention
16e jour sans mission. Ou presque. Ce qui revient au
même.
16e jour à consulter vos blogs chéris en catimini
rapport au fait que dix personnes sur ce plateau sont
susceptibles de se réjouir avec moi de vos dessins,
critiques littéraires et autres textes divertissants
sur mon écran 21 pouces.
16e jour à essayer d’écrire sans toutefois réussir
vraiment à m’évader suffisamment pour faire
abstraction des coups de téléphone des clients, des
blaguettes des chefs de projets et autres visites à ma
boss qui est juste en face de moi.
16e jour à suivre les tribulations de ce président qui
décidément m’agace tant il est omniprésent. Je crains
même de le rencontrer à la sortie de l’école. J’ai
donc décidé de m’intéresser plutôt aux candidats
américains, histoire de changer.
16e jour à m’extirper de mon lit le matin avec
douleur. C’est chaque jour plus difficile que la
veille, ce qui m’amène légitimement à me poser les
questions suivantes : comment faisais-je avant ? et
Comment vais-je faire jusqu’à 65 ans ?
16e jour à éteindre mon ordinateur et mettre mon
téléphone sur messagerie en me disant « Encore une
journée en l’air ». Et pas parce que j’ai voyagé.
Heureusement, le soir je retrouve mon bouquin dans le
RER, et ça, c’est pas dommage puisque c’est le premier
bouquin qui me tient depuis plusieurs semaines. Je
désespérais de retrouver le plaisir de lire.
Heureusement, le soir, je retrouve ensuite ses grosses
joues et cette odeur qui n’est qu’à lui. Ses sourires
et ses grands yeux avides.
Heureusement, le soir, je retrouve son impertinence,
sa fraîcheur et ses lubies.
Heureusement, le soir, je retrouve ses bras et le
réconfort de ses encouragements.
Bref, j’ai beaucoup de chances. Et si je m’ennuie la
journée, c’est tant pis. Ça ne va pas durer.
janvier 14, 2008
Au revoir, au revoir, Président...
Quant à ma démission, ma foi, j'étais bien obligée de chercher un travail ailleurs. Ce n'est pas que je n'aime pas le mien, ni même que je n'y suis pas bien, on rigole, on blague, mais qu'est-ce qu'on bosse ! Six mois de l'année, c'est nuit et jour, ou au mieux tous les soirs tard.
Alors avec mes deux enfants, et même pourvue d'un mari conciliant, je fais comment moi ? Surtout que je suis un peu sentimentale, j'ai besoin de les voir mes enfants (maintenant que je les ai faits !) Bref, j'ai trouvé ailleurs, en CDD, de toutes façons, par les temps qui courent, le CDI est une notion en sursis ;o)
Ces jours-ci mon départ a été officialisé, je rentre donc en phase transitoire, celle où je n'ai plus trop de travail, où tout le monde me regarde en disant "ça va miss ?" en penchant la tête d'un air contrit, celle où on me dit "ça va me manquer ça" quand j'éternue ou que je ris. ça fait plaisir, mais j'avoue que je ne raffole pas de cet état pré-nostalgique perpétuel...
Et alors ma démission. Loin des "au revoir Président", je dois avouer que j'étais émue d'aller annoncer mon départ. Émue et puis un peu brin gênée, après un an d'absence et à la veille de dix jours de vacances. Mais que voulez-vous, les choses sont ainsi et je ne peux pas faire contre les aléas du calendrier, il fallait que je pose ma dém ce jour-là. Mon président m'a bien un peu dit que je l'emmerdais. Et qu'il aurait aimé que je l'informe du fait que je cherchais à partir, qu'il aurait ainsi pu m'aider. Il vit dans une autre dimension que la mienne, semble-t-il. Mais a conclu qu'il était content pour moi, puisque je vais faire un travail qui m'intéresse plus (coup de bol !)
Moi je pensais ressortir de là complètement légère, les pieds ne touchant plus terre, des ailes dans le dos et une mélodie sifflotante aux lèvres. Pas du tout. Aujourd'hui encore, je ne réalise pas que je vais bientôt partir. Le mois de février me semble loin, très loin. C'est un peu comme avant d'être enceinte, on a l'impression que la grossesse est un moment à part, idéalement paisible et dénué d'états d'âme, c'est une erreur. Ben la démission, c'est pareil !
janvier 02, 2008
Tous mes voeux !
AmourBonheurJoieÉpanouissementSantéPaix
DésirGaitéQuiétudePlaisirConnaissanceCaprices
FolieChaleurSuccèsRencontresRigoladesCâlinsRichesse
ChanceTranquilitéDynamismeAmitiéFantaisiePassionVolupté
EuphorieAbondanceTendresseÉmotionsSagesseBéatitude
JubilationBlogsRéussiteLiesseSérénitéGourmandise
EnthousiasmeDélicesFéconditéAisanceJouissance
OpulenceProspérité*
et que sais-je encore !
BONNEANNÉE !!!!!!!!
*Ceci est une liste non exhaustive et vouée à s'allonger indéfiniment de vos propositions et souhaits